Et surtout trop dommage ! J'imagine même pas ce qu'aurait pu nous pondre Sarde sur ce film. Arf, j'aurais bien aimé entendre çaWalden a écrit : les producteurs allemands ne voulaient pas de Philippe Sarde....(trop cher ? trop fou ?)

Et surtout trop dommage ! J'imagine même pas ce qu'aurait pu nous pondre Sarde sur ce film. Arf, j'aurais bien aimé entendre çaWalden a écrit : les producteurs allemands ne voulaient pas de Philippe Sarde....(trop cher ? trop fou ?)
On voit clairement ici que certains aiment s'adonner aux jugements lapidaires. Ceux qui ont pu jeter un oeil aux partitions symphoniques d'Horner savent qu'Horner en terme de talent est (même encore aujourd'hui) bien au-dessus des 95% de compositeurs de la profession. Je ne parle pas ici des retranscpritions des emprunts aux compositeurs classiques mais bien des morceaux qui ne doivent rien à personne. La partition du premier tiers d'un morceau comme Samuel's Death (LEGENDS OF THE FALL) a de quoi laisser pantois.le problème est qu'à ses débuts, il a suscité chez certains des espérances qui dépassaient son talent et son ambition.
Ou comment convoquer l'artillerie lourde pour un film qui ne l'exige absolument pas.Le London Symphony Orchestra, plus les percussions de Strasbourg plus... les Ambrosians Singers par exemple
oui, mais, tout en aimant sa musique comme je l'aime, tout en étant certains de mes émotions, on peut reconnaître en effet une certaine habileté, un certain talent, tout en reconnaissant ses limites. Et cela pose bien la question de comment, pour un compositeur cultivé, se laisse t-on aller à la facilité dans l'industrie du divertissement ? Quand, en son temps, on a produit Brainstorm et Gorky Park, et qu'un jour, on se dit, "mais à quoi bon..." (pas seulement parce que le film le réclame, mais parce que le compositeur vit son métier autrement)On voit clairement ici que certains aiment s'adonner aux jugements lapidaires. Ceux qui ont pu jeter un oeil aux partitions symphoniques d'Horner savent qu'Horner en terme de talent est (même encore aujourd'hui) bien au-dessus des 95% de compositeurs de la profession. Je ne parle pas ici des retranscpritions des emprunts aux compositeurs classiques mais bien des morceaux qui ne doivent rien à personne. La partition du premier tiers d'un morceau comme Samuel's Death (LEGENDS OF THE FALL) a de quoi laisser pantois.
Pour l'ambition, c'est autre chose. Je suis de ceux qui se désolent de voir un compositeur aussi talentueux se laisser souvent envahir par la facilité. Mais Horner n'est pas le seul. D'autres compositeurs prestigieux (et décédés) ne valaient pas beaucoup mieux sur ce plan là. Mais on peut dire ça d'autres compositeurs bien vivants comme Williams (ces dernières partitions, notamment celles écrites dans le language post-moderne n'ont absolument rien de fascinantes selon moi. Beaucoup de morceaux qui à l'écoute peuvent paraître "difficiles" sont en réalité "relativement" pauvres). Et c'est sans parler des compositeurs classiques qui ont également dans leur répertoire des oeuvres plutôt minimes voire redondantes.
Donc, il faut toujours avoir à l'esprit que seule la nuance fait la différence.
pour ma part, je trouve l'approche de Horner particulièrement belle, contrainte par le temps et le budget sûrement, mais elle est respire vraiment l'âme du film, elle contribue à la totale réussite, comme le soin apporté au contexte historique, décors, costumes, etcOu comment convoquer l'artillerie lourde pour un film qui ne l'exige absolument pas.Le London Symphony Orchestra, plus les percussions de Strasbourg plus... les Ambrosians Singers par exemple
Sauf que, même dans le cas de morceaux plus simples que d'autres, l'économie de moyens n'empêche pas nécessairement une certaine sophistication esthétique (ce qui rend le tout "à priori difficile d'accès" comme tu disSam Lowry a écrit :Mais on peut dire ça d'autres compositeurs bien vivants comme Williams (ces dernières partitions, notamment celles écrites dans le language post-moderne n'ont absolument rien de fascinantes selon moi. Beaucoup de morceaux qui à l'écoute peuvent paraître "difficiles" sont en réalité "relativement" pauvres)
peux tu être plus précis ? En quoi Williams fait-il preuve d'une musicalité moindre ? De là à le mettre derrière Horner, c'est un pas que ma raison ne me laisse pas faireMais on peut dire ça d'autres compositeurs bien vivants comme Williams (ces dernières partitions, notamment celles écrites dans le language post-moderne n'ont absolument rien de fascinantes selon moi. Beaucoup de morceaux qui à l'écoute peuvent paraître "difficiles" sont en réalité "relativement" pauvres). Et c'est sans parler des compositeurs classiques qui ont également dans leur répertoire des oeuvres plutôt minimes voire redondantes.
Donc, il faut toujours avoir à l'esprit que seule la nuance fait la différence.
reconnaissons aussi qu'il n'a pas inventé la citation ou la technique du collage, ces techniques, que l'on peut critiquer ou admirer musicalement ou dramatiquement, ne surgissent pas du ciel, mais plutôt d'une certaine ambiance "post-moderne" de "redécouverte" ou de "retour" typique des années 70, que Horner à importé au cinémaReconnaissons-lui, à tout le moins, le talent d'avoir une discothèque bien fournie et d'en faire bon usage
je me rends compte maintenant que je me suis planté de topic, ça allait bien sur dans celui sur les Varèse ClubDark Vador a écrit :bah comme d'habitude je rêve d'un CONAN COMPLETE, d'un MASADA EXPANDED ou d'un LONELY ARE THE BRAVE...qui ne viendront pas.
Désolé pour l'attente donc, Walden. Alors, pour faire bref, je trouve ce morceau extrèmement bien construit (quand on entend ce que font les "spécialistes" de la musique d'action aujourd'hui, il y a de quoi rire jaune...). Tout d'abord, c'est un morceau typique de la grande époque d'Horner. Les changements de rythmes sont nombreux : on commence par un rythme 12/8, puis 4/4, puis 6/8 e enfin 4/4 si je m'abuse. Il me semble que peu de compositeurs aujourd'hui utilisent autre chose que le 4/4 (le 3/4 pour des choses plus spécifiques comme le tempo de la valse par exemple). Et dans la passé, ils n'étaient pas non plus légion, on peut penser à Goldsmith avec ses effets 9/8 notamment ou Fielding dont la plupart des morceaux n'était pas de la tarte à exécuter pour les musiciens. Ensuite, il y a une réelle recherche sonore (les percussions pour le plus évident, mais aussi le travail autour des cordes alternativement rythmiques puis mélodiques). Ce genre de morceau (avec notamment ROCKETEER (le second morceau dont le titre m'échappe, une merveille, et The Zeppelin si ma mémoire ne me fait pas défaut) qui est souvent brillant) me fait dire qu'Horner en terme de qualité d'écriture, quand il le veut, là on est bien d'accord, surclasse presque tous les compositeurs. D'une manière générale, son écriture pour cuivres est également assez riche (voir pour cela les propos du tromboniste Jim Thatcher (j'espère ne pas me tromper sur l'orthographe et l'instrumentpeux tu nous en dire plus sur ce qui te laisse pantois dans "Samuel's death" ? Ca m'intéresse de rentrer dans ce genre de détails
Alors, loin de moi l'idée de remuer le couteau dans la plaie, mais mon double-cd me vient directement d'une commande passée chez Lalaland (et j'en ai profité pour prendre le Superman Doomsday et le Gotham Knight à moins de 6 euros pièce). Comme quoi... les envois me paraissent bien aléatoires parfois...Bon, sinon, je vois que tu t'es régalé de Batman, celui-là même que j'ai, trois fois hélas, commis l'erreur tactique de commander aux vendus de La-La Land. Une " bombe ", dis-tu ? Je n'en attendais pas moins.
Ah ok ! MerciShardar a écrit :Oui, c'est le titre américain du film. Eux disent Pajamas et tous les autres Pyjamas. J'ai vérifié sur imdb.