A tribute to...

[Lee Van Cleef]

"J'ai menti", disait parfois ce vieil Arnold pour se dédouaner sans grand scrupule de ses arrangements avec la vérité. À mon tour, à présent, de dégainer l'alibi qui n'en est pas réellement un ; car, en dépit de ce qui était annoncé juste au-dessus, il n'y aura pas de Minitel vintage ni de morveux tête à mornifles en décousant avec un Père Noël névropathe. À leur place, nous n'avons que notre cher Edward, virtuose ès-sculptures de buis, et les infinies délicatesses mélodiques ciselées par cet autre génie pourvu d'une sensibilité à fleur de peau qu'est Danny Elfman.

[Lee Van Cleef]

Entre la bûche pas fichue de maintenir son glaçage d'aplomb, le gymkhana harassant, tant pour le larfeuille que pour les constitutions souffreteuses, qu'est la course aux achats, et les antiques guirlandes électriques qui, à force de clignotements, mettent les plombs à rude épreuve et violentent les mouflets de crises d'épilepsie, la conclusion s'impose d'elle-même : Noël, ça craint furieusement. D'ailleurs, au standard de SOS Détresse Amitié où l'infortuné Vladimir Cosma trompe l'ennui des veillées solitaires en chaloupant du papier à musique, les hurluberlus louches se succèdent et les emmerdes volent en escadrille.