A tribute to...

[Krull]

Il fallait bien que le Vieux Lee défouraille son katana pour de bon
C'est aujourd'hui chose faite avec Kamui No Ken, véritable épate de galerie exécutée avec un panache juvénile et une étonnante fulgurance que sa démarche chaloupée et ses gestes fébriles cachaient si bien

[Lee Van Cleef]

véritable épate de galerie exécutée avec un panache juvénile et une étonnante fulgurance que sa démarche chaloupée et ses gestes fébriles cachaient si bien

Sous le masque rapetassé de la vieillesse, aux tempes brûlées duquel moutonne un cheveu rare et gris, l'énergie de l'ultime carnage serpente telles les coulées de morve rubescentes d'un volcan ! Des précautions dissimulatrices tout ce qu'il y a de superfétatoire, remarquez, au vu de la torpeur apparente à quelque abrutissement caniculaire qui engourdit ces jours-ci les petites rues pavées d'UnderScores... Tant pis pour les absents, les abasourdis et les rien-à-fichistes ! La virée sabre au clair des acolytes empyjamés du vieux Van Cleef, sur fond de bourrasques rock'n'roll, leur filera sous le nez.

[Rork]

Il fallait bien que le Vieux Lee défouraille son katana pour de bon
C'est aujourd'hui chose faite avec Kamui No Ken, véritable épate de galerie exécutée avec un panache juvénile et une étonnante fulgurance que sa démarche chaloupée et ses gestes fébriles cachaient si bien

Magnifiques, le morceaux et l'hommage! Il y a bien longtemps, alors que je visionnais pour la première fois ce film incroyable (seul travail de seiyuu du grand Sanada Hiroyuki, et bientôt réédité en blu-ray), j'ai su immédiatement en entendant ce morceau qu'il me fallait cette musique! Certes l'album n'est pas parfait (trop court, et au son plutôt faible), mais en attendant une meilleure réédition, je garde précieusement mon CD dont chaque piste est un moment de bonheur!

[Lee Van Cleef]

Ravi d'avoir fait un heureux par mes katanesques roulés-boulés ! Et gai comme un pinson de découvrir par surcroît que ledit mélomane en liesse est un converti de belle date à la virtuosité plastique et musicale du chambara monstre de Rintaro.

[Lee Van Cleef]

Un Homme et une Femme, La Vie, l'Amour, la Mort, Toute une Vie, Partir, Revenir, La Belle Histoire, L'Amour c'est Mieux que la Vie... La spectaculaire brochette que voici de titres "lelouchiens", au bout de laquelle l'on eût aisément pu planter Je t'Aime, je t'Aime et son serment explicite de livrer Cupidon au tourbillon d'un carrousel bariolé. Sauf que le style d'Alain Resnais, en particulier l'expérimentateur onirique et friand d'énigmes des débuts, maraude à cent lieues de celui du bon Claude — et que Penderecki n'a jamais manifesté le même appétit que Francis Lai pour le sucre glace, comme le vieux Van Cleef se prépare à en apporter séance tenante la preuve :

[Haricolin]

Je m'y suis précipité dès que j'ai vu que la vidéo était sortie. Assurémment pas ce à quoi je m'attendais avec le titre, mais très beau. Le rapport image/musique a l'air très intéressant dans ce film. Merci pour la découverte mon cher Lee, il faut vraiment que j'aille creuser chez Resnais.

[Lee Van Cleef]

il faut vraiment que j'aille creuser chez Resnais.

Il est bien sûr hors de question que je te dissuade de mener à bien cette vertueuse entreprise, mais prend néanmoins garde, jeune candide ! À ses débuts, sis sous l'égide d'un Alain Robbe-Grillet surréaliste jusqu'à la moelle des os, rien ne pouvait effaroucher Resnais, ni l'austérité des dispositifs scéniques pétris par une main cherchant à leur faire rendre leurs entrailles, ni la crainte d'égarer le public loin de tous ses repères sécurisants, au fin fond de dédales hors du temps et de la juste cohésion. Bref, ne t'en va surtout pas à l'aventure sans t'être muni d'une trousse de premier secours, Rico !

[Haricolin]

Il est bien sûr hors de question que je te dissuade de mener à bien cette vertueuse entreprise, mais prend néanmoins garde, jeune candide ! À ses débuts, sis sous l'égide d'un Alain Robbe-Grillet surréaliste jusqu'à la moelle des os, rien ne pouvait effaroucher Resnais, ni l'austérité des dispositifs scéniques pétris par une main cherchant à leur faire rendre leurs entrailles, ni la crainte d'égarer le public loin de tous ses repères sécurisants, au fin fond de dédales hors du temps et de la juste cohésion. Bref, ne t'en va surtout pas à l'aventure sans t'être muni d'une trousse de premier secours, Rico !

J'ai juste vu Stavisky et On connait la chanson qui restent encore assez sage en terme de mise en scène. Je prend en compte ta mise en garde

[Krull]

Il n'y a pas que l'amour dysfonctionnel dans la vie, il y a la bagarre BIS aussi
Cette fois, Lee défouraille le glaive en compagnie de Kull pour un max d'heroic carton pâte fantasy (et un peu de fesses aussi)

[Lee Van Cleef]

Il ne me manquait plus qu'un plan ou deux où l'on aurait vu le filleul par alliance de Conan brandir, rictus de triomphe aux lèvres, une gigantesque chopine couronnée d'écume. De la tabasse, du virilisme pas peu fier de l'être, une zique d'enfer, des femelles tenant notre héros benoît par chacune de ses saillies anatomiques — bref, tout le cinéma ou presque condensé en un seul film, que je viens moi-même de résumer en deux minutes costaudes ! Franchement, après qu'UnderScores l'ait honoré d'un traitement à ce point royal, ce serait source de sidération et de haute tristesse qu'il râle, Kull...

[Lee Van Cleef]

Après les agapes barbares sous lesquelles croule Krull the Conqueror, voici de l'humble part du vieux Van Cleef un tout autre aperçu de l'hédonisme tel que le célébra d'abondantes fois le cinéma. Bien sûr, nous ne faisons là qu'enfoncer à grandes ruades de bélier des portes ouvertes, les vertus thérapeutiques du shopping ayant été prouvées depuis belle lurette par des meutes de blouses blanches... Mais avec la musique d'Henry Mancini en remplacement de la muzak incolore dont les grands magasins se plaisent à polluer leur atmosphère, on gagne spectaculairement au change.

[Ratatouille]

[Lee Van Cleef]

Hors de question que mon verbiage tente, comme à son habitude, de tirer à lui l'intégralité de la foutue couverture. Tous les honneurs, pour cette fois, sont réservés au fabuleux et ô combien regretté Tatsuya Nakadai, héros dérisoire et tragique de la fresque majestueusement mise en scène par Kurosawa, et à Shin'ichirō Ikebe, sous le thème (superbe) duquel se niche l'absurde ironie.

[Scorebob]

A tribute to Trevor Jones :

[Lee Van Cleef]

Mais que vois-je ? Une fourbe attaque de la concurrence, qui vient molester sous le cliquetis de son fatras d'oriflammes la quiétude de ma propre tanière ! Et avec l'ingénue complicité de ce faux frère de Bobby-Boy, par surcroît... Cela étant, toute rancoeur visqueuse mise tant bien que mal à l'écart, je dois admettre que ce petit montage, loin d'amalgamer au petit bonheur les sublimes images de Dark Crystal, a plutôt du chien.

[Scorebob]

Moi qui craignais que tu ne m'expédie avec ton katana pourfendoir à Gobeilns devant tant d'audace tu m'en vois rassuré.

[Lee Van Cleef]

Gare à ce que ça ne se reproduise pas à l'avenir, tiens-le-toi malgré tout pour dit !

[Krull]

For your eyes only... because Youtube fait respecter strictement les droits d'auteur des animés japonais : la vision forcément pleine d'affection du Vieux Lee de Porco Rosso



Et pour ceux qui auraient loupé certains opus, notre catalogue d'images et de musiques se trouve ici

[Lee Van Cleef]

Tiens, cela faisait deux-trois lunes que la rubrique n'avait plus bombé le torse une paire de fois en un si bref laps de temps ! Il se pourrait même que le rythme ne flanche pas, au moins pour un certain moment... Mais au lieu de tirer des plans à foison sur la comète, je préfère mettre à profit cet humble hommage au sous-estimé Porco Rosso pour affirmer, d'une part, qu'on peut fort bien être un cochon et avoir néanmoins le romantisme chevillé à l'âme, et congratuler d'autre part le camarade Krull, qui, inlassablement, se charge d'apposer les crédits d'ouverture avec beaucoup d'inventivité (je raffole, à titre d'exemple, du titre de Cross of Iron inséré au creux d'une mare de sang allant s'élargissant). Dans quel caniveau tapissé de canettes en accordéon gîterai-je sans ton secours, mon Krullito ?

[Rork]

Et à propos de Porco rosso, s'il reste encore des gens qui ne l'ont pas vu, il fait partie d'une dizaine de films Ghibli qui seront diffusés sur France Télévision en décembre...