Quand la musique se paye du bon temps

Discussions autour de la musique de film, de télévision et de jeu vidéo
Avatar de l’utilisateur
Lee Van Cleef
Inside Man
Messages : 12106
Inscription : ven. 28 nov. 2008 19:31

Re: Quand la musique se paye du bon temps

Message non lu par Lee Van Cleef »

Une fois n'est pas tradition séculaire, je viens nourrir ce topic mordu de narcose en pantoufles et de samedis soirs pailletés avec un échantillon flambant neuf, pas encore souillé de traces de doigts. C'était couru d'avance, ceci dit, à l'audition des états de service volontiers décontractés de Michael Giacchino ; ses albums d'exotica où il flâne sur les traces de Les Baxter l'entérinent, et parfois même ses blockbusters, qui ne rétorquent pas fatalement non à une aimable plage de détente entre deux collisions interplanétaires. The Fantastic Four : First Steps se hiérarchise pile dans cette lignée où l'on aspire à dérider les mines patibulaires via de facétieux sourires. À l'origine déjà primesautier, le thème du très attachant quatuor de Marvel se laisse un instant s'alanguir au milieu des grappes de bulles du jacuzzi — on lui souhaite tout le farniente du monde !

Avatar de l’utilisateur
Dadid
Spider-Man
Messages : 9904
Inscription : mer. 15 oct. 2008 09:33

Re: Quand la musique se paye du bon temps

Message non lu par Dadid »

Ouais, merci, c'est mon morceau préféré de la BO ! :D
Avatar de l’utilisateur
Homer
Little Big Man
Messages : 942
Inscription : sam. 13 sept. 2008 14:54

Re: Quand la musique se paye du bon temps

Message non lu par Homer »

Et la seule scène du film qui m’ait fait marrer (dans un film tout de même globalement sympatoche).
Avatar de l’utilisateur
Lee Van Cleef
Inside Man
Messages : 12106
Inscription : ven. 28 nov. 2008 19:31

Re: Quand la musique se paye du bon temps

Message non lu par Lee Van Cleef »

Tel ce vide-gousset de Godfrey Ho, usant et abusant de rubans de pellicule fallacieusement acquis pour souder les "deux-en-un" auxquels il est redevable sur toute la ligne de sa douteuse légende, le vieux Van Cleef rentabilise à moindres frais ses écoutes récentes. Louangé ailleurs, l'excellent Condominium de Gerald Fried surgit derechef afin d'animer ce repaire de la nonchalance. Il est équipé pour, notez-le bien, provenant tout droit d'un temps (ô combien regretté !) où les reprises pop égayaient fréquemment les fins de programme. Dans le cas présent, la vigoureuse rengaine principale, qui porte en son sein les germes du cyclone appelé à ratiboiser un bled ensoleillé, tourne au savoureux cocktail coiffé d'une boule à facettes en guise de petite ombrelle :




L'autre mamelle thématique, ouvertement mélo, conçue pour flanquer les roucoulades éphémères des vacanciers en espadrilles autant que les étreintes où le coeur cogne à coups fiévreux dans la poitrine, a droit elle aussi in fine à son excroissance à la fraîche. La cocasserie de la chose tenant qu'à leur écoute successive, on finit par ne plus trop savoir quel morceau, du slow languide où le saxophone coule comme une motte de beurre ou bien de la piste de danse bombardée de scintillants faisceaux de couleur, découle vraiment de l'autre :


Avatar de l’utilisateur
Ratatouille
Cinderella Man
Messages : 2222
Inscription : mar. 31 janv. 2012 14:38
Localisation : La bibliothèque

Re: Quand la musique se paye du bon temps

Message non lu par Ratatouille »

Lee Van Cleef a écrit : ven. 1 août 2025 17:40 Une fois n'est pas tradition séculaire, je viens nourrir ce topic mordu de narcose en pantoufles et de samedis soirs pailletés avec un échantillon flambant neuf, pas encore souillé de traces de doigts. C'était couru d'avance, ceci dit, à l'audition des états de service volontiers décontractés de Michael Giacchino ; ses albums d'exotica où il flâne sur les traces de Les Baxter l'entérinent, et parfois même ses blockbusters, qui ne rétorquent pas fatalement non à une aimable plage de détente entre deux collisions interplanétaires. The Fantastic Four : First Steps se hiérarchise pile dans cette lignée où l'on aspire à dérider les mines patibulaires via de facétieux sourires. À l'origine déjà primesautier, le thème du très attachant quatuor de Marvel se laisse un instant s'alanguir au milieu des grappes de bulles du jacuzzi — on lui souhaite tout le farniente du monde !

Et on n'aime pas Mr. Baseball ou I.Q. ?
Répondre