Une fois n'est pas tradition séculaire, je viens nourrir ce topic mordu de narcose en pantoufles et de samedis soirs pailletés avec un échantillon flambant neuf, pas encore souillé de traces de doigts. C'était couru d'avance, ceci dit, à l'audition des états de service volontiers décontractés de Michael Giacchino ; ses albums d'exotica où il flâne sur les traces de Les Baxter l'entérinent, et parfois même ses blockbusters, qui ne rétorquent pas fatalement non à une aimable plage de détente entre deux collisions interplanétaires. The Fantastic Four : First Steps se hiérarchise pile dans cette lignée où l'on aspire à dérider les mines patibulaires via de facétieux sourires. À l'origine déjà primesautier, le thème du très attachant quatuor de Marvel se laisse un instant s'alanguir au milieu des grappes de bulles du jacuzzi — on lui souhaite tout le farniente du monde !
Quand la musique se paye du bon temps
- Lee Van Cleef
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Re: Quand la musique se paye du bon temps
Ouais, merci, c'est mon morceau préféré de la BO ! 

Re: Quand la musique se paye du bon temps
Et la seule scène du film qui m’ait fait marrer (dans un film tout de même globalement sympatoche).
- Lee Van Cleef
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Re: Quand la musique se paye du bon temps
Tel ce vide-gousset de Godfrey Ho, usant et abusant de rubans de pellicule fallacieusement acquis pour souder les "deux-en-un" auxquels il est redevable sur toute la ligne de sa douteuse légende, le vieux Van Cleef rentabilise à moindres frais ses écoutes récentes. Louangé ailleurs, l'excellent Condominium de Gerald Fried surgit derechef afin d'animer ce repaire de la nonchalance. Il est équipé pour, notez-le bien, provenant tout droit d'un temps (ô combien regretté !) où les reprises pop égayaient fréquemment les fins de programme. Dans le cas présent, la vigoureuse rengaine principale, qui porte en son sein les germes du cyclone appelé à ratiboiser un bled ensoleillé, tourne au savoureux cocktail coiffé d'une boule à facettes en guise de petite ombrelle :
L'autre mamelle thématique, ouvertement mélo, conçue pour flanquer les roucoulades éphémères des vacanciers en espadrilles autant que les étreintes où le coeur cogne à coups fiévreux dans la poitrine, a droit elle aussi in fine à son excroissance à la fraîche. La cocasserie de la chose tenant qu'à leur écoute successive, on finit par ne plus trop savoir quel morceau, du slow languide où le saxophone coule comme une motte de beurre ou bien de la piste de danse bombardée de scintillants faisceaux de couleur, découle vraiment de l'autre :
L'autre mamelle thématique, ouvertement mélo, conçue pour flanquer les roucoulades éphémères des vacanciers en espadrilles autant que les étreintes où le coeur cogne à coups fiévreux dans la poitrine, a droit elle aussi in fine à son excroissance à la fraîche. La cocasserie de la chose tenant qu'à leur écoute successive, on finit par ne plus trop savoir quel morceau, du slow languide où le saxophone coule comme une motte de beurre ou bien de la piste de danse bombardée de scintillants faisceaux de couleur, découle vraiment de l'autre :
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Re: Quand la musique se paye du bon temps
Et on n'aime pas Mr. Baseball ou I.Q. ?Lee Van Cleef a écrit : ↑ven. 1 août 2025 17:40 Une fois n'est pas tradition séculaire, je viens nourrir ce topic mordu de narcose en pantoufles et de samedis soirs pailletés avec un échantillon flambant neuf, pas encore souillé de traces de doigts. C'était couru d'avance, ceci dit, à l'audition des états de service volontiers décontractés de Michael Giacchino ; ses albums d'exotica où il flâne sur les traces de Les Baxter l'entérinent, et parfois même ses blockbusters, qui ne rétorquent pas fatalement non à une aimable plage de détente entre deux collisions interplanétaires. The Fantastic Four : First Steps se hiérarchise pile dans cette lignée où l'on aspire à dérider les mines patibulaires via de facétieux sourires. À l'origine déjà primesautier, le thème du très attachant quatuor de Marvel se laisse un instant s'alanguir au milieu des grappes de bulles du jacuzzi — on lui souhaite tout le farniente du monde !