Basil Poledouris (1945-2006)

[Dadid]

Excellent, merci ! Dommage que le chef précipite le générique de Conan, ça lui ôte une partie de sa "puissance tranquille", mais tout de même ça fait plaisir à entendre.

[Ratatouille]

je vais me faire tirer les oreilles... mais Conan, Farewell... Hunt October... ne me font plus rien...

MA partition est Quigley et LE Poledouris à mes yeux ! Avec Serial Mom

[Ballanmire]

je vais me faire tirer les oreilles... mais Conan, Farewell... Hunt October... ne me font plus rien...

MA partition est Quigley et LE Poledouris à mes yeux ! Avec Serial Mom

Overdose ? Evolution de tes exigences ? Dernièrement 2 découvertes tardives de Basil : Cherry 2000 et The Touch que j'affectionne beaucoup et pourtant pas les plus abouties

[Edern]

"Vous êtes bien sur la messagerie d'Edern.
Je suis dans l'incapacité de vous répondre car je viens de recevoir la nouvelle édition de The Hunt for Red October de Basil Poledouris.
Vous pouvez laisser un message que je n'écouterai pas après le bip sonore, si ça vous chante.


Adieu."



Bon, au-delà de la blague, ce qui m'a frappé après quelques écoutes plus ou moins attentives, c'est combien les mêmes morceaux peuvent paraître différents uniquement selon le mixage réalisé (d'ailleurs, ne jetez pas tout de suite votre album Intrada car il propose des mixages encore différents sur certains morceaux).
Par exemple, le morceau Two Wives qui apparaît deux fois, dans le programme "film" et le programme "album", le mixage proposé dans la partie "Film" met le solo de violoncelle bien plus en avant et donne une couleur différente au morceau pendant ce court passage. Imaginez donc quand ce sont les synthétiseurs, les timbales ou les cuivres qui sont mixés de manières très différentes selon les versions, jusqu'à l'effacement total parfois... Cerise sur le gâteau : le générique d'ouverture avec la partie orchestre seulement. On peut y entendre des détails plus clairement, notamment les cuivres et les cordes et c'est assez délectable.

[Gdemonta]

En pleine decouverte de cherry 2000, j’adore! Etant fan de hoosiers et rambo de Goldsmith, jaime beaucoup le cote 80’s a souhait ! Et en cherchant sur internet, sur qui tombes-je par hasard ? Une vidéo de notre bon Lee Van Cleef lui même!

Qui est d’ailleurs ma piste préférée de l’album.

[Dadid]

Si c'est validé par Van Cleef, c'est que c'est du bon ! (enfin, trois fois sur quatre)

Très sympa cette musique dont le CD Club Varèse a coûté un bras à certains ici. Même année que Robocop, et ça s'entend !

[Lee Van Cleef]

Et en cherchant sur internet, sur qui tombes-je par hasard ? Une vidéo de notre bon Lee Van Cleef lui même!

Ah, que ne donnerais-je pour rapatrier ces quelques centaines de vidéos musicales en mon antre vétuste, où d'énergiques et salvateurs coups de brosse rehausseraient leur brillant mis à mal par le fardeau des ans ! Mais mieux vaut regarder de l'avant, toute réflexion consommée. Plus loin sur la route de briques jaunes m'attendent d'autres films, d'autres partitions aussi jubilatoires à reconstituer que le susnommé Cherry 2000, œuvre de bric et de broc pourtant, qu'il ne me viendrait pas à l'esprit de faire siéger, emmitouflée d'une pourpre somptueuse, aux côtés des magnum opus du roi Basil. Mais sur cet hétéroclisme disjoint repose précisément son charme presque cabot, auquel le camarade Gdemonta semble n'avoir pas été moins sensible que le vieux Van Cleef lui-même.

Si c'est validé par Van Cleef, c'est que c'est du bon ! (enfin, trois fois sur quatre)

[Edern]

Même année que Robocop, et ça s'entend !

Le film (et la BO en vinyle ?) est officiellement sorti en 1988 (en février au ciné puis en VHS en novembre de la même année... mais selon les sources on trouve effectivement l'année 1987) mais il avait été complété en décembre 1985 et Orion Pictures ne savait pas quoi en faire.

[Edern]

À propos des différences de mixage entre les versions LLL et Intrada de The Hunt for Red October, il est à noter que la version LLL propose une dynamique plus grande que sur la version Intrada qui était "boostée" (plus compressée), ne vous étonnez donc pas que le volume de la version LLL paraisse moins élevé sur les passages plus calmes.
Voici les quelques différences dans certains morceaux que j'ai remarqué pour l'instant (mais il y en a peut-être d'autres) :

• Tupolev : il y a une ligne rythmique au synthé sur la version Intrada, absente de la version LLL.
• Ancestral Aid : sur la version Intrada l'effet d'écho sur l'intro "mystique" aux chœurs est plus exagéré (sur le set LLL, l'effet est un peu plus fort sur la piste album que sur la version film, mais pas autant que sur l'Intrada).
• Necessary Force (Alternate Mix) : Il semble que la version Intrada propose encore un mixage alternatif supplémentaire. Sur ce dernier, la ligne de percussion électronique est absente au début du morceau, donnant plus de poids aux timbales et à un autre effet percussif électronique (comme un coup de cymbale en écho, omniprésente dans la béo).
• Contact : Dans les deux versions du set LLL il y a un court motif de harpe électronique au début du morceau. Ce motif de dix secondes est absent de la version Intrada, mettant plus l'accent sur les voix et percus électroniques.
• Tupolev's Torpedo / Torpedo Hits : Ici c'est vraiment très subtil et provient peut-être de la compression plus importante de la dynamique sur l'Intrada : l'équilibre entre les sons électronique n'est pas tout à fait le même. Par exemple, sur le mix LLL le son des tam-tams est bien plus proéminent, sur l'Intrada ce sont plutôt les gros synthés (la boucle rythmique aiguë et les gros accords genre cordes/chœurs), en bref, la version LLL est menée en continue par le rythme des tam-tams alors que le mix Intrada met plus en avant les sons synthés plus "orchestraux".

Il y a également des petites différences entre le disque de 1990 et sa reprise dans le set de LLL, notamment sur deux morceaux :

• Putin’s Demise (les cordes au début sont mises beaucoup plus en avant sur le disque de 1990, occupant plus d'espace sonore, alors que la version LLL "accentue" la division du son en stéréo avec les cordes à gauche et les cloches et percussions à droite - ce qui renforce ces dernières et minimise les cordes, l'intro sonne donc de façon substanciellement différente)
• Course Two-Five-Zero (certains coups de cymbales sont inaudibles sur le disque 1990, rendant le morceau plus linéaire, plus "lisse").

De manière générale, l'album de LLL propose des inédits d'intérêt (et les mixages alternatifs comptent car sur ce score en particulier, l'équilibre entre les différents éléments changent beaucoup la donne), et une qualité sonore inégalée jusque-là sur cette pierre angulaire de la filmo de Poledouris.
Le saut en qualité sonore est flagrant sur le générique de fin évidemment (Intrada avait été contraint d'utiliser une source secondaire), mais aussi l'hymne d'ouverture ou sur Nuclear Scam (LE morceau de bravoure du score !) : les chœurs aussi bien que les différents pupitres de l'orchestre paraissent bien plus clairs.
Un bonheur aussi est d'avoir enfin le mixage film de l'hymne d'ouverture : la version album (reprise sur l'Intrada) met complètement à l'arrière-plan les coups de timbales (vers 0'34") très proéminents dans le mixage du film.
La nette amélioration de la qualité sonore du générique de fin permet de mieux l'apprécier. L'utilisation des chœurs de l'hymne seuls donne l'impression que ce morceau est bien plus qu'un travail de montage musical tant l'émotion dégagée est différente. Comme quoi, les coupes de budget drastiques, malgré leurs effets délétères sur la dernière partie de la partition, ont permis une certaine ingéniosité pour cette ultime apparition de l'hymne.

[Dadid]

Orion Pictures ne savait pas quoi en faire.

Tu m'étonnes ! Un de ces films gardés sur une étagère en attendant un vide favorable dans le planning de distribution... Je me suis basé sur la fiche Wiki française de Poledouris, sans plus. La composition, donc, précède nettement celle de Robocop. Disons, dans ce cas, qu'elle l'annonce !

[Ratatouille]

je vais me faire tirer les oreilles... mais Conan, Farewell... Hunt October... ne me font plus rien...

MA partition est Quigley et LE Poledouris à mes yeux ! Avec Serial Mom

Overdose ? Evolution de tes exigences ? Dernièrement 2 découvertes tardives de Basil : Cherry 2000 et The Touch que j'affectionne beaucoup et pourtant pas les plus abouties

Disons overdose...

[Edern]

Vivement une sortie de Protocol, Amazons, Summer Lovers ou Celtic Pride dans ce cas
(et j'aimerais beaucoup des version plus complètes de Wind, Free Willy 2 et The Jungle Book).

Je n'en ai pas touché mot pour le moment mais j'ai même acquis le Bluray de Hollywood 90028 qui était en solde chez l'éditeur (alors que je n'ai pas de lecteur pour ça!) afin d'avoir la béo de Poledouris en bonus... il faudra que je le réécoute attentivement avant d'en parler ici.

Tiens, Rata, en cadeau, le court-métrage documentaire Vrooom! de 1974, mis en musique par Basilou le Hippie (les trois première minutes, puis à partir de 10'30") :



La très charismatique pilote qu'on entend à 3'35" n'est autre que Shirley Muldowney, dont la vie a inspiré le film Heart Like a Wheel (dont j'aimbe beaucoup la béo de Laurence Rosenthal).

(...Music by Basil Pouledoris ? Faut arrêter le monoxyde de carbone, les gars !)

[Ratatouille]

Bah... c'est déjà mieux que F1 de Zimmer non ?!!! Et on reconnaît déjà les "tics" musicaux de Poledouris.
Merci Edern !