C'est avec quelques mois de retard que je viens de découvrir le décès de Suzuka ASAOKA.
Cette sympathique présentatrice, à la voix et au phrasé si reconnaissables, est décédée le 17 octobre dernier, à l'âge de seulement 49 ans.
Mariée à Alex Pilot, elle fut un élément important de la chaîne Nolife, s’occupant notamment des relations avec le Japon, présentant des émissions (comme évidemment "Tôkyô Café"), réalisant des traductions et faisant même de la figuration dans différents programmes (France Five, etc.).
Bref, c'est un peu comme si Nolife venait de mourir à nouveau.
Très triste à l'annonce de la disparition d'Herbert Léonard, je l'avais vu en concert et j'ai l'intégralité de ses CD cassettes et quelques vinyles. Dont deux bo de films, "Docteur Caraibes" avec Louis Velle et "Chateauvallon". En 2024, j'avais acheté les deux cd rares de lui qui me manquaient.
Vu l'âge de la majorité de mes chanteurs préférés (Peppino di Capri 85, Gianni Morandi 80, Dave 80, Adamo 81 entre autres), je dois m'attendre à en voir partir d'autres.
« Je ne connais pas la moitié d’entre vous autant que je le voudrais et j’aime moins de la moitié d’entre vous à moitié moins que vous ne le méritez ! »
Les CD (je dois tous les avoir) des Simpson ont beaucoup tourné. J'aime beaucoup ces musiques fun, barrées et référentielles.
Hélas, le compositeur a laissé peu de traces discographiques. Il me semble que je dois tout de même avoir un album de jazz qui traîne quelque part.
R.I.P. l'artiste.
Francesco Rosi, c’est clair que c’était du lourd. Main basse sur la ville m’avait vraiment marqué à l’époque. Un cinéaste qui ne faisait pas dans la dentelle, mais toujours avec une vraie profondeur. Et Anita Ekberg… difficile de ne pas penser tout de suite à La Dolce Vita, mais tu fais bien de rappeler qu’elle a tourné pas mal d’autres choses (même si parfois un peu oubliables ). Le sketch dans Boccaccio '70, je l’avais complètement zappé, merci pour la piqûre de rappel. C’est toujours un petit pincement au cœur quand des figures comme ça s’en vont.
Le vieux Van Cleef parle d'une autre ère, quasiment d'un espace-temps n'ayant rien de commun avec le nôtre. Bruce Lee miaulait et fulgurait encore, dans la bienheureuse ignorance du sort tragique que lui réservait (dixit la rumeur, peut-être un tantinet paranoïaque) on ne sait quelle maléfique société secrète, et Midi-Minuit Fantastique venait de disparaître derrière un abrupt tomber de rideau, laissant orpheline de son père fondateur la presse française dévolue au cinéma occulte. Il y avait là un créneau à combler, pour peu que les émules fissent preuve d'opportunisme et d'une dose conséquente d'opiniâtreté. Ainsi débuta Jean-Pierre Putters, à plusieurs centaines d'années-lumière d'imaginer que son modeste fanzine Mad Movies, bricolé et suturé avec les moyens du bord, continuerait à bomber le torse un demi-siècle plus loin dans les kiosques avisés.
Mais si sa création, à l'instar des Cahiers du Cinéma ou de Mémé Tricot Magazine, s'est de toute évidence promis de bourrer la figue à l'éternité, Putters, lui, restait un simple mortel soumis aux inflexibles contingences de ce monde. Nous ne l'apprenons qu'aujourd'hui, à la demande du principal intéressé, qui tenait à partir sur la pointe des pieds sans emmerder quiconque. Une fin expurgée de l'armada de tambours et trompettes qui eussent pourtant paru de circonstance, car ne parlons-nous pas d'une légende à part entière du cinéma fantastique tel qu'il se propagea dans l'Hexagone ? Si le caprice l'avait saisi, le grand homme aurait même pu devenir, de l'autre côté de l'écran, une immense star alternative, jalousée par les hommes de médiocre statut, convoitée avec force feulements de désir par les femmes aux lèvres humides. Qu'on se souvienne seulement (ou qu'on le regarde, pour commencer) du Z rocambolesque Time Demon, qui le fagotait d'une panoplie de nazillon revanchard dont sa superbe ne sortait nullement ébréchée, puis l'envoyait découper au couteau le rembourrage mammaire d'une houri s'époumonant de bonheur. Les performances les plus haut perchées de Klaus Kinski, à côté, c'est du porridge caillé !