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John Barry, le Vrai.
Re: John Barry, le Vrai.
Oui j'ai reçu le mail de Silva qui annonce les deux titres. A savoir le Delerue et le Barry. Plus le cd "concert" de Debbie Wiseman ![Love [love]](./images/smilies/icon_heart.gif)
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- Lee Van Cleef
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Re: John Barry, le Vrai.
Des quatre 007 composés par John Barry durant le long règne du flegmatique Roger Moore, Octopussy est toujours resté le seul vers lequel je revenais d'assez mauvaise grâce. Preuve en est que je ne viens de penser que maintenant, quelques mois déjà après son acquisition, à griffonner deux ou trois lignes sur le compte de l'intégrale toute fraîche parue. À l'endroit dudit album, j'avais fondé quelque espoir d'une réhabilitation sinon tonitruante, du moins suffisamment enthousiaste pour embellir l'image susmentionnée de vague repoussoir... Las ! Hormis une dose sympatoche de source music affublant Barry des colifichets versicolores d'une Inde de pacotille, pas grand-chose ne vient capitonner les qualités bien réelles mais clairsemées d'Octopussy, dont la première demeure haut la main ce thème principal fertile en séduction doucereuse. Bon, et s'ils nous étoffaient The Man With the Golden Gun, à présent ?
Re: John Barry, le Vrai.
Lee avait donc vu venir The Man... mais pas le reste ! Une glorieuse fin d'année pour Barry.
Mais voilà, autant j'a-Bond dans le sens de Moonraker, autant je me sens quelque peu kaputt of Africa. Thème somptueux, héraut oscarisé de la formule Barry, belle partition où l'intime se projette sur les vastes paysages (ou est-ce l'inverse ?), un classique, quoi... Pourtant ce n'est pas un Barry que je vénère, et puis je me sens à priori plus attaché à l'ampleur du réenregistrement produit par Varèse qu'à la version film - que je connais mal. Faute de goût ? Je serais curieux de vos retours à ce propos...

Mais voilà, autant j'a-Bond dans le sens de Moonraker, autant je me sens quelque peu kaputt of Africa. Thème somptueux, héraut oscarisé de la formule Barry, belle partition où l'intime se projette sur les vastes paysages (ou est-ce l'inverse ?), un classique, quoi... Pourtant ce n'est pas un Barry que je vénère, et puis je me sens à priori plus attaché à l'ampleur du réenregistrement produit par Varèse qu'à la version film - que je connais mal. Faute de goût ? Je serais curieux de vos retours à ce propos...
Re: John Barry, le Vrai.
Ben voilà. La navette MOONRAKER a rejoint hier ma base d'écoute : canapé moelleux, thé à volonté, lecteur Denon, ampli/casque Stax.
Dire qu'elle était plus en retard qu'un train par jour de grève et de grêle perforante serait minimiser la situation, on ne l'attendait plus. L'écoute n'en fut que plus gratifiante : la qualité sonore enfonce l'album original dans les profondeurs de l'oubli, la réinjection massive du James Bond Thème replace l'ensemble dans son contexte narratif bondien (où "Flight Into Space" s'impose plus que jamais comme un classique), les bonus sont abondants, parfois amusants, et encore je n'ai pas écouté ceux du second CD (dont la première version de la chanson par Paul Williams). La présence du clin d’œil aux "Sept Mercenaires" est vraiment sympa, car ce n'est pas une bête citation, l'arrangement sonne Barry avec ce petit côté cool en plus. L'orchestre de Paris et la technique sont au niveau, cette résurrection béophile est aussi l'occasion de faire "revivre" feu le studio Davout.
Au rayon des petites faiblesses, quelques-unes des fatales répétitions qui caractérisent Barry ; ça fait partie de son charme mais sur "Globes Destroyed" c'est carrément du mode "feignasse/j'ai pas le temps" (ce copier/coller aurait aussi bien pu être fait par le monteur musique du film), mais c'est bien peu de choses.
Bref, on appelle ça une redécouverte.

Dire qu'elle était plus en retard qu'un train par jour de grève et de grêle perforante serait minimiser la situation, on ne l'attendait plus. L'écoute n'en fut que plus gratifiante : la qualité sonore enfonce l'album original dans les profondeurs de l'oubli, la réinjection massive du James Bond Thème replace l'ensemble dans son contexte narratif bondien (où "Flight Into Space" s'impose plus que jamais comme un classique), les bonus sont abondants, parfois amusants, et encore je n'ai pas écouté ceux du second CD (dont la première version de la chanson par Paul Williams). La présence du clin d’œil aux "Sept Mercenaires" est vraiment sympa, car ce n'est pas une bête citation, l'arrangement sonne Barry avec ce petit côté cool en plus. L'orchestre de Paris et la technique sont au niveau, cette résurrection béophile est aussi l'occasion de faire "revivre" feu le studio Davout.
Au rayon des petites faiblesses, quelques-unes des fatales répétitions qui caractérisent Barry ; ça fait partie de son charme mais sur "Globes Destroyed" c'est carrément du mode "feignasse/j'ai pas le temps" (ce copier/coller aurait aussi bien pu être fait par le monteur musique du film), mais c'est bien peu de choses.
Bref, on appelle ça une redécouverte.

Re: John Barry, le Vrai.
Je viens de me prendre cette nouvelle fournée, je les connais pas du tout !(mais les prix sont auch
)
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- Lee Van Cleef
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Re: John Barry, le Vrai.
Cet "inédit" spécieusement catégorisé, les extraits mis en ligne sur le site de La-La Land prévenaient déjà qu'il ne fallait rien en attendre de mieux qu'un vulgaire tronçon, prélevé au tranchant clinique du bistouri, de Flight Into Space. Il en eût fallu beaucoup plus pour me décourager de sprinter en direction de la caisse circonvoisine, mais l'inquiétude me fouaillait bel et bien, aussi cruelle qu'un tison extirpé rouge et fumant du brasero d'un bourreau âpre à l'ouvrage, de ne trouver finalement dans l'intégrale de Moonraker que d'autres "inédits" de ce douteux lignage. Me voici rasséréné grâce au compte-rendu du camarade Dadid ! Vivement que le spationef 007 accoste près de ma tanière.Dadid a écrit : ↑jeu. 19 déc. 2024 20:36Au rayon des petites faiblesses, quelques-unes des fatales répétitions qui caractérisent Barry ; ça fait partie de son charme mais sur "Globes Destroyed" c'est carrément du mode "feignasse/j'ai pas le temps" (ce copier/coller aurait aussi bien pu être fait par le monteur musique du film), mais c'est bien peu de choses.
Re: John Barry, le Vrai.
Tout le monde, enfin presque, parle de Moonraker alors que MBR a pratiquement vidé son stock de Tiomkin et de Peter Bernstein. Il faut dire que le premier volume de Fallen Angels n'etait pas mal du tout.
Re: John Barry, le Vrai.
Ouaip bin j'espère qu'il leur en reste des Tiomkin, ils viennent de m'envoyer par erreur un Out of Africa à la place ! Je n'ai pas l'intention de troquer les angoisses existentielles de Santiago contre ce carnet de voyage romantico-cul cul, fut-il signé Barry.
Tu ne devrais pas être déçu. Oui, avec Barry tu peux toujours compter sur des répétitions, mais sur l'ensemble l'intégrale vaut vraiment le coup. L'écoute de la version chantée de Paul Williams m'a laissé circonspect, me demandant quelle motivation avait pu conduire à cet essai... Pour un JB au Texas je ne dis pas, mais dans l'espace ? Et puis quand je l'entends je pense direct à Swan, ça ne peux pas le faire. Par contre la version film de la reprise chantée finale, plus disco que sur l'album, j'aime !Lee Van Cleef a écrit : ↑sam. 21 déc. 2024 19:26 Vivement que le spationef 007 accoste près de ma tanière.
- Patrick59
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Re: John Barry, le Vrai.
Je me régale avec les CD expanded de L'homme au pistolet d'or et Moonraker.
J'espère maintenant, en 2025, Les diamants sont éternels, On ne vit que deux fois, Au service secret de Sa Majesté, Bons baisers de Russie, l'Espion qui m'aimait, Rien que pour vos yeux et Dangereusement vôtre.
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Re: John Barry, le Vrai.
Je n'en vois pas d'autres non plus. Moonraker était à la limite du genre par son côté "anticipation", mais ses extrapolations restaient proches de ce qui allait se faire, donc je dirais "95% espionnage 5% anticipation". Et puis on trouve une ambiance assez similaire dans On ne vit que deux fois, en moins poussée.Scorebob a écrit : ↑mar. 24 déc. 2024 16:27 Moonraker me fait furieusement penser a The Black Hole du même Barry , lequel a précédé l'autre ? On y retrouve une thématique assez proche ( sans les choeurs et sans les saillies Bondiennes bien sûr) . Barry n'a composé que pour deux films de SF ?
Starcrash et The Black Hole ?
Par contre il a fait de nombreux films relevant du fantastique au sens large, et ça lui va bien. King Kong, Le bison blanc, Somewhere in time, Golden Child (rejeté), Howard the duck, Peggy Sue...
Moonraker est sorti en juin 79 et The Black Hole en décembre 79... mais octobre 80 en France, d'où mon sentiment qu'ils étaient plus distants ! je me suis fait la même réflexion, les passages plus "sombres" du premier annoncent le second.
- Lee Van Cleef
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Re: John Barry, le Vrai.
Rituellement, le crépuscule de l'année s'avère fécond en parutions cinq étoiles, au point que le commun des béophiles, qui n'a pas eu la baraka de naître avec une cuillère en argent enfoncée en travers du gosier, ne sait très vite plus à quel saint vouer son humble pécule. Moonraker, de toute évidence, a su tirer son épingle de ce jeu emberlificoté, abandonnant à plusieurs milliers de jets de pierre derrière lui, dans les ombres gluantes où sa piètre réputation le tient claquemuré depuis un demi-siècle maintenant, son grand frère marri The Man With the Golden Gun. À coup certain, l'intégrale parue, dont ne se détache aucune pièce nouvelle d'une importance cruciale, n'enjoindra personne parmi ses contempteurs profus à réviser sa copie. Tant pis pour ce ramassis de cuistres ! Ils passeront une fois encore à côté de l'opus le plus canaille de Sir Barry à l'endroit de cette fripouille de Bond, un petit régal de désinvolture savamment affectée, qui amalgame sa confection en quatrième vitesse (trois petites semaines pour emballer le tout) et son plan de bataille quasi-monothématique pour modeler une arme de choix, capable de se fondre tel un caméléon madré au sein de n'importe quelle nécessité dramatique. Ce qu'on appelle la classe, camarades !
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Re: John Barry, le Vrai.
L'homme au pistolet d'or est mon James Bond préféré, et le premier cd contient nombre de morceaux inédits. Je peux t'assurer cher Lee que je ne fais pas partie de ceux qui n'écoutent que Moonraker.
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Re: John Barry, le Vrai.
J'ai privilégié Moonraker parce que c'était le plus attendu et qu'il avait donc pas mal de chances de se retrouver assez vite sold out (j'espère le recevoir dans la semaine d'ailleurs), mais je n'exclue pas de jeter une oreille aux extraits du Golden Gun prochainement et de voir ensuite si je commande ou pas. J'avoue qu'à part la chanson je ne me souviens pas trop de la musique dans le film !
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Re: John Barry, le Vrai.
Je connais le film par coeur, et l'album d'origine ne reprenait pas tous les thèmes, qu'évidemement à l'écoute j'ai reconnu.Nameless1138 a écrit : ↑dim. 29 déc. 2024 22:38 J'ai privilégié Moonraker parce que c'était le plus attendu et qu'il avait donc pas mal de chances de se retrouver assez vite sold out (j'espère le recevoir dans la semaine d'ailleurs), mais je n'exclue pas de jeter une oreille aux extraits du Golden Gun prochainement et de voir ensuite si je commande ou pas. J'avoue qu'à part la chanson je ne me souviens pas trop de la musique dans le film !
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Re: John Barry, le Vrai.
Je ne connais même pas l'album d'origine, donc si je le prends ce sera complète découverte pour moi
!

- Patrick59
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Re: John Barry, le Vrai.
Moi je l'ai acheté en 33 tours à la sortie du film, en janvier 1975. A l'époque, on trouvait très peu de LP disponibles de James Bond : Goldfinger dans l'édition Sunset (une série économique) et celui de l'année d'avant Vivre et laisser mourir. C'est parce que j'ai aimé le film que j'ai acheté le disque. J'ai racheté l'édition 1988 en CD identique au 33 tours, et sur lequel manquait beaucoup de thèmes musicaux du film.
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Re: John Barry, le Vrai.
J'espère malgré tout qu'aucun de mes vaillants compagnons, excessivement hâtif à la sentence, n'est allé conclure de mon précédent amphigouri que je snoberais Moonraker au motif qu'il drainerait par trop de suffrages pour être honnête ! Ô combien nigaud serait-ce de ma part de tourner le dos à un John Barry au faîte de ses voluptueuses largesses, et dont l'oeil de velours, au lieu de se laisser pocher par la pantalonnade "starouarsienne" ayant engoncé 007 dans un scaphandrier high-tech des moins seyants, choisit de n'y voir que romanesque beauté. D'où, notamment, ce thème gros d'un soyeux capiton de satin, que l'intégrale nous offre de redécouvrir sous moult coutures, incluse la première version chantée qui échut au timbre élégamment nasillard de Paul Williams. Et ce ne sont pas les uniques gourmandises à chatoyer au menu de cette intégrale miraculée (dit-on), superbe aérolithe que les étoiles (ou un richissime mégalomane toisant l'humanité depuis son havre spatial, allez savoir) ont eu la bonté d'enfin délivrer au petit monde plein de gratitude de la musique de film.
- Patrick59
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Re: John Barry, le Vrai.
La frustration du 33 tours de 1979 (absence du James Bond theme) est largement réparée avec cette superbe édition double cd lala land.
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Re: John Barry, le Vrai.
C'est clair, je l'ai reçu aujourd'hui et suis en pleine écoute, et il y a des variations vraiment intéressantes du James Bond Theme, c'est fou qu'il ai été complètement écarté de l'album d'époque. En tout cas, très belle réédition pour le moment
!

Re: John Barry, le Vrai.
BOX JOHN BARRY les années Polydor sortie prochaine:
https://quartetrecords.com/product/john ... 3cd-copia/
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Re: John Barry, le Vrai.
Je viens de voir ça sur mon fil Youtube donc je vous le partage gracieusement:
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Re: John Barry, le Vrai.
Reécoute de Goldfinger maintenant que j'ai acheté le CD (celui d'origine, pas le deluxe / vu qu'il avait disparu de Spotify). Quelle pépite quand même. Entre le big band et le jazz, entre subtilité et gras, entre emphase et faufilements, une merveille de bout en bout.
- Denshaotoko
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Re: John Barry, le Vrai.
Quel humoriste, ce Ian Fleming: appeler son personnage Pussy Galore ! 

- Haricolin
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Re: John Barry, le Vrai.
Pause dans ma rétrospective Powell avec l'écoute de The Living Daylights grâce au bon Edern (toujours la version d'origine, remarque je sais pas si y a une version deluxe encore). Vraiment excellent, n'en déplaise au bon Patrick59. Le mélange d'intra et d'extra diégétique est juste parfait pour Where have everybody gone, et sur le CD ça marche du tonnerre. Les scènes d'actions sont exceptionnelles de rythme et le mélange électro-orchestre est parfait. Un peu moins fan du thème de romance et de la chanson, que je trouve un peu vieillot. Par contre, de superbes envolées lyriques sur les parties en afghanistans, très Barryesque. Un vrai chef d'oeuvre, cet album
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- Lee Van Cleef
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Re: John Barry, le Vrai.
Les chansons, qui houspillent les libéralités mélodiques de Barry avec une rudesse héritée du hourvari MTV où se vautrait déjà Duran Duran dans A View to a Kill, me laissent tout autant que toi de marbre, compagnon. Mais si le compositeur, de son côté, peut s'enorgueillir d'avoir écrit plus sensuel et luxurieux encore lors de précédents chapitres, son Love Theme n'en demeure pas moins épatamment flatteur. Un zeste de philanthropie nous convaincra toutefois de pousser d'un pied furtif sous le tapis l'embarrassante variation synthétique, laquelle passe dangereusement proche de rendre sirupeux, pour ne pas dire tartignole, ce qui n'est que délicatesse et grâce.