

Rota incarne à l'évidence la fraicheur et la fantaisie italienne, sans oublier le lyrisme hérité de la chanson populaire et de l'opéra. J'aime beaucoup tous ses disques en ma possession, mais il me manque peut-être quelques indispensables...
Ne m'en veux pas, camarade, mais aux foulées du léopard qu'englue un brin de paresse, je préfère sans discussion l'explosive vélocité du guépard.Dadid a écrit :les nouvelles rééditions du Léopard
Diantre, j'ai mélangé avec le titre original ! Faut pas se tromper de matou sinon Darkcat va faire la tête...Lee Van Cleef a écrit :Ne m'en veux pas, camarade, mais aux foulées du léopard qu'englue un brin de paresse, je préfère sans discussion l'explosive vélocité du guépard.Dadid a écrit :les nouvelles rééditions du Léopard
Et pour cause : tout le monde s'en tamponne ! Je ne parle pas (que) du petit peuple d'UnderScores, mais de la postérité, sacrément feignasse à l'égard du compositeur malgré de flatteuses apparences, et des labels all'italiana, GDM, Beat Records et compagnie, dont les volumineux catalogues ont déjà fait honneur à tous les maîtres petits ou grands de Cinecittà... tous, oui, hormis Rota. C'est un peu comme si le monsieur pouvait s'estimer heureux et comblé d'être le mélodiste de The Godfather et d'une tripotée de classiques "felliniens" (il y a du vrai là-dedans, bien sûr), et que les innombrables compilations vampirisées par ces deux charnières prépondérantes justifiaient tranquillement la froide et rocailleuse hamada dans laquelle vagabondent, sans espoir tangible d'en réchapper jamais, les dizaines d'autres partitions d'il signore Nino.Dadid a écrit :Étrangement ce célèbre compositeur semble ne pas disposer de son fil de discussion
Je ne crois pas ! Au contraire c’est même très connu grâce notamment à André Rieu (Après on peut penser ce qu’on veut de ce gars là mais là n’est pas le sujet). Le problème c’est que peu de gens savent qui a composé ce morceau.Dadid a écrit : Même son intemporel Roméo et Juliette et son thème magnifique ont plus ou moins sombré dans l'oubli