James Horner, le topic

[Adequacy]

Faut dire que je ne l'ai écouté que 2 fois...

C'est normal alors. Crois moi persiste et tu seras récompensé.

[Scorebob]

C'est pas un pétard non plus.

[Adequacy]

Les premières écoutes j'ai trouvé cela froid, ennuyeux. Je n'étais pas emballé.
Et puis au fil du temps, après la vision du film, et de nombreuses écoutes l'impression première a complétement disparue. Et voilà que je me retrouve avec une musique profondément évocatrice, innovante à la puissante émotionnelle incroyable.
"Hope vs Escobar" les premières fois début juillet j'ai qualifié ce morceau de bouillie électronique... Alors qu'aujourd'hui selon moi c'est une merveille.

Après je peux tout à fait comprendre que ce n'est pas une musique facile à aimer, appréhender, accepter... Je donne juste mon ressenti après un mois et demi d'écoute.

Extrait du texte bientôt en ligne:
"C'est tout le paradoxe de cette partition froide en apparence et qui pourtant tranche dans le vif des émotions. Certains resteront hermétiques à ce choix radical qui nécessite une totale immersion, un abandon absolu de tous les préjugés. Lorsque le verrou est débloqué - et nul besoin pour cela d'être spécialisé dans l'effraction -, le simple plaisir musical, sans parler de toutes les implications émotionnelles et spirituelles, est tout bonnement phénoménal."

[Adequacy]

Voilà :
SOUTHPAW : RÉSONANCES ET RENAISSANCES
http://jameshorner-filmmusic.com/fr/sou ... aissances/

[Adequacy]

Je suis surpris de n'avoir vu aucun déclaration publique de Steven Spielberg et JJ. Annaud suite à la disparition de James Horner.

Je me suis fait la même réflexion... N'ai pas vu non plus ses "amis" Edward Zwick, Phil Alden Robinson,...
Sinon bel hommage, en particulier celui de ses fidèles collaborateurs.

Je n'avais pas vu ton message. Merci car ça été du boulot de contacter, mettre en page...

Pour Zwick, Robinson, Annaud, Spielberg, j'ai bien regardé mais je n'avais plus leur numéro de téléphone dans mon répertoire donc je n'ai pas pu leur demander s'ils voulaient participer.

[Leary]

On ne t'en veut pas Adequacy, tu as déjà fait un sacré bon boulot ! (Même si tu aurais pu demander à Shawn Murphy, qui aurait contacté John Williams, qui aurait posé la question à Steven Spielberg! C'est pourtant simple ! )
C'était une interrogation plus générale sur les hommages (ou les absences d'hommages pour le moins étranges...) qui ont suivi cette journée terrible...

[Adequacy]

Oui c'est une idée! Seulement Shawn Murphy ne m'a jamais répondu et cela depuis plusieurs années. Pourtant je suis "ami" avec lui sur FB.

[Leary]

Pas sympa Shawn! Toute monde n'est pas aussi avenant que l'était apparemment James Horner...

[Patrick59]

James Horner avait il eu le temps de composer quelque chose pour "The magnificent seven" où il est crédité compositeur et qui doit sortir en 2016 ?

[Scorebob]

IL aurait écrit la partition pour le film sans qu'elle ait été jouée.

[Adequacy]

James Horner avait il eu le temps de composer quelque chose pour "The magnificent seven" où il est crédité compositeur et qui doit sortir en 2016 ?

Antoine Fuqua: « A ma grande surprise, il y a deux jours, l’équipe de James Horner est venu en avion jusqu’à Bâton Rouge et m'a apporté toute la musique de Magnificent Seven. Il l'avait composée pour moi a partir du scenario. Et il a tout composé a partir du scenario parce qu'il voulait me surprendre. Je pense qu'il s'agit d'un don qu'il m'a fait, quelque chose comme ça. Ils sont tous venu et m'ont dit "Antoine, James a déjà composé la musique de Magnificent Seven et c''est tout simplement magnifique. »

En lire plus ici : http://jameshorner-filmmusic.com/fr/ant ... ent-seven/

[John Nash]

Bon allez, je ne suis pas à une contradiction près, et il n'y a que les gens imbéciles (mais honnêtes...) qui ne changent pas d'avis. Je viens aussi de télécharger la chose... juste pour y jeter une oreille, comme ça... Tu me pousses au crime John Nash, j'espère que tu n'en es pas fier !

Je reviens de vacances et que vois-je ? Tu n'as donc pas pu résister au fruit défendu ! J'espère que ta culpabilité a été attenuée par le plaisir d'écoute de Carbon Dioxyde, Manual Burn ou Four More Amps. Personnellement je possédais le double-CD rempli de dialogues imbuvables et ces pistes n'y figuraient pas. Mais il me semble qu'elles étaient déjà sur l'autre album.

[Nameless1138]

Bon allez, je ne suis pas à une contradiction près, et il n'y a que les gens imbéciles (mais honnêtes...) qui ne changent pas d'avis. Je viens aussi de télécharger la chose... juste pour y jeter une oreille, comme ça... Tu me pousses au crime John Nash, j'espère que tu n'en es pas fier !

Je reviens de vacances et que vois-je ? Tu n'as donc pas pu résister au fruit défendu ! J'espère que ta culpabilité a été attenuée par le plaisir d'écoute de Carbon Dioxyde, Manual Burn ou Four More Amps. Personnellement je possédais le double-CD rempli de dialogues imbuvables et ces pistes n'y figuraient pas. Mais il me semble qu'elles étaient déjà sur l'autre album.

Je n'ai pas le Complete Recordings dont vous parlez, mais j'avais récupéré un album promo sur la toile il y a quelques temps et les trois pistes que tu cites y sont bien présentes (et elles n'étaient effectivement pas dans l'album officiel). J'aime aussi beaucoup "Coupling", un grand moment de suspense comme il y en a tant dans cette partition.
Vivement un complet officiel effectivement, pour les 20 ans du film ce serait super si ça se faisait...

[Lee Van Cleef]

Voilà :
SOUTHPAW : RÉSONANCES ET RENAISSANCES
http://jameshorner-filmmusic.com/fr/sou ... aissances/

Jamais aucun exemplaire de Dreams to Dreams n'est tombé entre mes mains. Du défunt magazine, je ne connais finalement que sa sulfureuse réputation, qu'il n'est plus besoin de détailler. Mais en lisant le panégyrique irréel du camarade Adequacy au sujet de Southpaw, je crois m'être forgé une idée assez précise des extrémismes critiques "horneriens" qui ont exorbité tant d'yeux incrédules. L'Evangile selon saint James : voici, résumé en quelques mots, le sentiment laissé par une chronique hyperbolique d'où toute remise en question, tout recul analytique un tant soit peu honnête, toute idée de mesure sont irrévocablement bannis. C'est une (noble) chose que de vouloir parler avec ardeur d'un artiste que l'on admire plus que quiconque ; s'incliner plus bas que terre pour lui baiser fiévreusement les orteils, comme certains illuminés le feraient devant une représentation du Christ en croix ou une statue de marbre à l'effigie d'un dieu de l'Olympe, en est une complètement différente. Au bout d'un moment, il ne s'agissait même plus de débattre des mérites, avérés ou illusoires, du score posthume d'Horner, mais de s'alanguir avec une sidérante complaisance dans une gabegie ampoulée et inondée de larmes qui n'a plus grand-chose à voir avec la "simple" passion, mais tout avec une sorte de fanatisme aveugle.

J'ai la dent dure, vous trouvez ? Pas impossible. Moi-même, j'ai écrit plusieurs dizaines de textes dans les pages virtuelles d'UnderScores, et aucun d'entre eux, y compris ceux dont j'ai tiré la plus grande satisfaction, n'est exempt de reproches saignants. Malgré tout, il me semble avoir toujours réussi à déjouer lestement les pièges de l'hagiographie délirante, même lorsqu'il était question de Jerry Goldsmith ( le maître du vieux Van Cleef, comme chacun sait). Une grosse injection de légèreté, de second degré et d'humour aurait pu ramener cette critique de Southpaw à de moins extravagantes dimensions. Mais l'impavide Adequacy, entièrement pénétré de l'importance de sa Mission (à savoir, convaincre ses lecteurs que James Horner était l'incarnation faite homme du Tout-Puissant... ou Elvis revenu d'entre les morts), ne l'entendait pas de cette oreille. Compagnon, à l'avenir, il va falloir vraiment songer à lâcher du lest. C'est ta crédibilité qui souffre !

[Adequacy]

Oh grand maître Lee!
Je ne pensais pas subir un jour l'impact punitif de votre lame légendaire !

Pour ma défense sachez que ce texte a été écrit à 4 mains.
Nous avons essayé de jongler entre un style informatif (le mien) et celui plus emphasé de mon compagnon de texte. De toute évidence c'est ce dernier qui a pris le dessus. Je peux comprendre que cela ne peut pas plaire.

[Leary]

Il est vrai que le style de JC Arlon n'a pas changé ...

[Leary]

Bon allez, je ne suis pas à une contradiction près, et il n'y a que les gens idéfinitivementhonnêtes...) qui ne changent pas d'avis. Je viens aussi de télécharger la chose... juste pour y jeter une oreille, comme ça... Tu me pousses au crime John Nash, j'espère que tu n'en es pas fier !

Je reviens de vacances et que vois-je ? Tu n'as donc pas pu résister au fruit défendu ! J'espère que ta culpabilité a été attenuée par le plaisir d'écoute de Carbon Dioxyde, Manual Burn ou Four More Amps. Personnellement je possédais le double-CD rempli de dialogues imbuvables et ces pistes n'y figuraient pas. Mais il me semble qu'elles étaient déjà sur l'autre album.

Eh bien en réalité, quand j'ai voulu lire le fichier, il était corrompu. J'y ai donc vu un signe, et me suis donc définitivement résigné à attendre une edition officielle, dont mon petit doigt me dit qu'elle ne devrait pas trop tarder.

[Lee Van Cleef]

Je peux comprendre que cela ne peut pas plaire.

C'est le moins qu'on puisse dire : j'en suis carrément tombé de ma chaise.

[Walden]

Je peux comprendre que cela ne peut pas plaire.

C'est le moins qu'on puisse dire : j'en suis carrément tombé de ma chaise.

tel le Nazgul noyé par les eaux, le camarade Lee a été emporté par les puissants flots du delirium hornerium tremens, cette rivière qui, animée par la parole des mages de cette puissante magie, emporte tout sur son passage... ...ok les gars, soyons sérieux, la magie de James Horner m'emporte depuis 27 ans...dois-je m’inquiéter ?


(je suis bien désolé, camarade Lee, j'aurai préféré mettre le lien de la version de Ralph Bakshi...voici donc par défaut la version hérétique du gros Jackson..., officiant principal du Bad Taste...

[PatrickB]

Je reconnais bien là en effet le style dithyrambique à l'extrême, et souvent ampoulé, de Dreams to Dreams et Cinefonia.
Bah ! Je préférais avoir un magazine de passionnés Horneriens que rien du tout, surtout Cinefonia qui parlait de tout ... et de Horner.

Dans notre fanzine en-ligne dédié à Morricone "Maestro", numéro 8 qui est juste sorti, nous avons tenu à rendre hommage à James Horner, après la préface, compte tenu du choc, et de son importance dans la musique de film.
Voilà, c'est dit.

[Adequacy]

Enfin la réaction de Jean-Jacques Annaud. Il suffisait juste que quelqu’un lui pose la question en fait :

This breaks my heart because not only was James an essential artistic partner, but over the years, he became an intimate friend. We were very shy, both of us, to tell about our life or experiences. I’ve been working with him for 30 years. The first time was on “The Name of The Rose” a long, long time ago and then we did the “Enemy of the Gates” as well. We spent a lot of time going to concerts together. Here as well, he was the first person to see the movie and the only person to give me comments at this early stage. I always trusted him because we are friends. I remember I said, “James, we know each other so well that is now your movie.” He called me a few days later and played on the piano of the theme, and he was spot on. I said, “Don’t even try it. Anything else, I love this.”

We recorded in London, spent three weeks together in a studio at Abbey Road. Unfortunately, he had this thing of flying in the morning with an old jet from the Korean War and I spoke to him about it. I said, “It’s dangerous what you do with the airplane,” and he said, “Yes. But I need it. I need to escape from this world of Hollywood. I need to be close to the sky,” which I understood. He said, “If something happened, it would be fate.” Unfortunately, fate happened, sooner than I expected. I was in Moscow when this happened a few weeks ago. It’s a big loss for me, both on personal and professional level. H‎e was so shy, so modest, so humble. This man is a miracle. The way he was playing the piano all the time…in a way, he was an alien. He was living here [pointing to the sky], not in the woods. There were a lot of tinkling little bells in his garden. A very, very unique person.

What’s interesting is when we were in London, he said to me, “Jean-Jacques, where are the studio people? Don’t they need to hear the theme?” I said to him, “There’s no studio people, James. What I need is your heart. Just go ahead. I know you won’t be wrong.” He loved music from Mongolia, which is very, very special and his producer Simon Franklin came to me in Beijing and we recorded for 15 days with a lot of musicians from Mongolia, It’s one of those things where you didn’t have to make many notes. You just tell a person with such talent to do their best. Don’t even think about the audience. Just give me your heart in the images you’ve seen, and this is what you hear. When we recorded, James would always have the orchestra rehearse it once and would come to the booth and say, “So, what do you think?” I said, “James, the only comment I have is I love your music and I love you.” It’s a rare relationship. That’s why it’s a huge loss for me.

Source : http://moveablefest.com/moveable_fest/2 ... orner.html

[Walden]

“James, the only comment I have is I love your music and I love you.” It’s a rare relationship. That’s why it’s a huge loss for me

tout est là...

[Leary]

Merci Adequacy.

I said, “It’s dangerous what you do with the airplane,” and he said, “Yes. But I need it. I need to escape from this world of Hollywood. I need to be close to the sky,” which I understood. He said, “If something happened, it would be fate.”

[Adequacy]

Rien de nouveau vu que c'est les articles de Cinéfonia de l'époque mais je partage les liens quand même :

Spécial The Chumscrubber (2005) :
Interview avec JH:
http://jameshorner-filmmusic.com/fr/les ... mscrubber/
Article de JCA:
http://jameshorner-filmmusic.com/fr/the ... s-la-tete/

[Adequacy]

Ray Bradbury qui écoute du JH !