James Horner, le topic
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Re: James Horner, le topic
J'ai découvert James Horner au cinéma avec WOLFEN, mais c'est avec le doublé KRULL/BRAINSTORM en 84 que je suis devenu fan. Il reste l'un des très rares compositeurs dont je collectionne tous les scores et il a composé l'une de mes 5 BO préférées, à savoir LEGENDS OF THE FALL. Un hommage lui sera rendu dans le Mad Movies de juillet.
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Re: James Horner, le topic
Excellente nouvelle. L'un des derniers numéros de Mad Movies que j'ai acheté doit être celui de ton hommage à Basil Poledouris.
Concernant la personne pour succéder à James Horner sur Avatar, c'est hautement improbable car il est hors-course à Hollywood, mais Cameron a travaillé deux fois avec Joel McNeely.
Je n'ai pas l'impression que les gens se plaignent de la couverture médiatique ici. Si?Etienne a écrit :Je vous trouve un peu durs avec les média... Ils en ont quasi tous parlé, parfois avec plusieurs petits articles, mais des articles quand même (il suffisait de descendre un peu les pages d'Europe1.fr ou de RTL par exemple), même Canteloup en a parlé dans sa Revue de Presque hier matin, en tournant ça à la dérision, certes, mais James Horner a été dans la Revue de Presque...
Concernant la personne pour succéder à James Horner sur Avatar, c'est hautement improbable car il est hors-course à Hollywood, mais Cameron a travaillé deux fois avec Joel McNeely.
![En écoute [cd]](./images/smilies/icon_cd.png)
Re: James Horner, le topic
Ce serait formidable! Faire vivre sa musique à travers les concerts constitue le meilleur hommage!Jibé a écrit :Comme certains d'entre-vous le pressentaient, suite à sa disparition, un projet de concert hommage en mémoire de James Horner est évoqué par Robert Folk sur son facebook
Les réactions au post de Robert Folk (Dan Goldwasser, John Debney, Robert Townson, Conrad Pope...) semblent unanimes... Si ce concert avait lieu, j'apprécie l'idée suggérée par R. Folk d'en réaliser une captation vidéo.
Super, on compte sur toi!Wyatt Earp a écrit :Un hommage lui sera rendu dans le Mad Movies de juillet.
Re: James Horner, le topic
ça m'a tordu les boyaux, mais j'ai commencé ma petite rétrospective musicale. Comme Inpou, j'ai d'abord choisi un score qui me semblait joyeux, léger et dynamique : The Rocketeer. Je n'avais pas réalisé que, comme James Horner l'avait pourtant expliqué en interview, il s'agissait en fait pour lui du film symbolisant le mieux cette passion qui l'animait depuis tout petit et qui a malheureusement fini par l'emporter : la liberté de voler.
Je me souviens à l'époque, quand j'ai découvert cette musique, avoir été désappointé par ce thème héroïque dont l'ouverture était largement dominée par un piano et des cordes, moi qui, essentiellement influencé par John Williams, Star Wars et Superman, ne les envisageais qu'au son d'une fanfare rutilante.
James Horner essayait toujours d'échapper aux conventions et d'entraîner le spectateur dans sa direction...
Sa musique était subtile et délicate, d'une telle richesse, d'une telle maîtrise, que je me l'étais alors imaginé comme un homme déjà très âgé!
Petite anecdote personnelle (je rappelle qu'à l'époque internet n'existait pas, ou était balbutiant): La première fois que j'ai eu accès à une photo de James Horner, c'était dans le Dreams to dream...s n° 7. Il se trouve que sur ces photos, il n'était jamais seul.. Toujours certain de l'image que je m'étais forgée, je fus donc persuadé pendant plusieurs mois (jusqu'à l'hiver 97...), que James Horner était cet homme aux cheveux blanc au premier plan (il s''agissait en fait de Dermot Crehan). Dans mon esprit, il ne pouvait être cet autre type discret et à l'allure juvénile...
Pourtant quand il a composé ses premiers chefs d'œuvre, il avait à peine 30 ans...
Je me souviens à l'époque, quand j'ai découvert cette musique, avoir été désappointé par ce thème héroïque dont l'ouverture était largement dominée par un piano et des cordes, moi qui, essentiellement influencé par John Williams, Star Wars et Superman, ne les envisageais qu'au son d'une fanfare rutilante.

Sa musique était subtile et délicate, d'une telle richesse, d'une telle maîtrise, que je me l'étais alors imaginé comme un homme déjà très âgé!



- Shardar
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Re: James Horner, le topic
C'est une magnifique idée!Jibé a écrit :Comme certains d'entre-vous le pressentaient, suite à sa disparition, un projet de concert hommage en mémoire de James Horner est évoqué par Robert Folk sur son facebook
Les réactions au post de Robert Folk (Dan Goldwasser, John Debney, Robert Townson, Conrad Pope...) semblent unanimes... Si ce concert avait lieu, j'apprécie l'idée suggérée par R. Folk d'en réaliser une captation vidéo.
Re: James Horner, le topic
Je crois que pour une fois on ne peut pas trop se plaindre des hommages de nos médias. Car à part John Barry je n’ai jamais vu ça.
Pour Poledouris et Kamen c’était le néant absolu. Pour Goldsmith je n’ai pas vu grand chose et surtout rien à la TV. La mort de Milkos Rosza je l’ai apprise par l’intermédiaire d’une radio de Munich qui diffusait toutes les semaines une émission de 2 heures sur la musique de film.
Quant à Delerue il y avait une ligne dans Les dernières nouvelles d’Alsace. Et un petit hommage à la TV de Jean Claude Brisseau puisqu’il avait reprit des petits extraits de Tours du Monde…pour son film "Céline". Cela dit à l’époque l’internet n’existait pas.
Pour Poledouris et Kamen c’était le néant absolu. Pour Goldsmith je n’ai pas vu grand chose et surtout rien à la TV. La mort de Milkos Rosza je l’ai apprise par l’intermédiaire d’une radio de Munich qui diffusait toutes les semaines une émission de 2 heures sur la musique de film.
Quant à Delerue il y avait une ligne dans Les dernières nouvelles d’Alsace. Et un petit hommage à la TV de Jean Claude Brisseau puisqu’il avait reprit des petits extraits de Tours du Monde…pour son film "Céline". Cela dit à l’époque l’internet n’existait pas.
Re: James Horner, le topic
En déplacement à Paris j'avais pris connaissance de la nouvelle à Séoul juste avant d'embarquer...J'avais découvert LE DERNIER LOUP de JJ ANNAUD dans l'avion...Une fois atterri la confirmation de l'horrible nouvelle m'a dévasté...il a fallu m'asseoir un moment à l’aéroport pour absorber le choc...Même aujourd'hui cette nouvelle me semble Irréelle...je me suis senti encore plus loin des miens, qui m'attendent à Suva...J'ai pensé très fort à Adequacy grâce à qui j'ai rencontré James deux fois en quatre mois pour la création de ses deux concertos...je me sens encore un peu déphasé...j'ai besoin de sa musique...il me faudra patienter de rentrer à Suva lundi pour arriver mercredi...le voyage sera long...
BRAINSTORM main title (James Horner)
http://www.youtube.com/watch?v=HMj_80T6cyg
Film composer great Elmer Bernstein (Magnificent Seven, To Kill A Mockingbird) once said to me, “The dirty little secret is that we’re not musicians – we’re dramatists.”(Michael E Levine)
http://www.youtube.com/watch?v=HMj_80T6cyg
Film composer great Elmer Bernstein (Magnificent Seven, To Kill A Mockingbird) once said to me, “The dirty little secret is that we’re not musicians – we’re dramatists.”(Michael E Levine)
Re: James Horner, le topic
C'est l'effet Titanic qui perdure, phénomène cinématographique mondial le score de James HORNER est sans doute après La Fièvre du samedi soir la Bof la plus vendue au monde, sans parler de la chanson associée dont Cameron ne voulait pas et qu'Horner et Dion on réussi à le convaincre d'intégrer dans son film, à ce sujet Céline déclarait encore il y a peu "qu'elle n'en pouvait plus d'être sollicitée pour pousser le My Heart will go on, encore et encore."
Horner et ses Hornérismes ont marqué leur temps , je gage qu'on le redécouvrira progressivement et que de jeunes oreilles seront encore séduites à l'avenir par sa patte musicale unique, Il y a deux albums que je considère comme ce qui représente le mieux son style tout en puissance:
KRULL et MIGHTY JOE YOUNG (j'aimerais voir ces deux là joués en live).
Deux qui prouvaient sa maîtrise du Musical:
Fievel et le nouveau monde et Fievel au Far Ouest
BUT... But there is no cats in América....
Way out west... WAY out west...way out west...
Deux pleins de délicatesse:
BICENTENNIAL MAN (qui repasse dimanche soir sur Arte) et TESTAMENT.
Et que dire de BALTO, WHERE THE RIVER RUNS BLACK (aux synthés envoûtants), BRAINSTORM (que je kiffe un max) et bien d'autres encore... Non je n'oublie pas STAR TREK II ET III.
Et tout commença pour moi en découvrant au ciné Battle beyond the stars et les Monstres de la mer.
Horner et ses Hornérismes ont marqué leur temps , je gage qu'on le redécouvrira progressivement et que de jeunes oreilles seront encore séduites à l'avenir par sa patte musicale unique, Il y a deux albums que je considère comme ce qui représente le mieux son style tout en puissance:
KRULL et MIGHTY JOE YOUNG (j'aimerais voir ces deux là joués en live).
Deux qui prouvaient sa maîtrise du Musical:
Fievel et le nouveau monde et Fievel au Far Ouest
BUT... But there is no cats in América....
Way out west... WAY out west...way out west...
Deux pleins de délicatesse:
BICENTENNIAL MAN (qui repasse dimanche soir sur Arte) et TESTAMENT.
Et que dire de BALTO, WHERE THE RIVER RUNS BLACK (aux synthés envoûtants), BRAINSTORM (que je kiffe un max) et bien d'autres encore... Non je n'oublie pas STAR TREK II ET III.
Et tout commença pour moi en découvrant au ciné Battle beyond the stars et les Monstres de la mer.
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Re: James Horner, le topic
Pour l'occasion il y a une page BO de plus. Il mérite bien ça.Leary a écrit :Ce serait formidable! Faire vivre sa musique à travers les concerts constitue le meilleur hommage!Jibé a écrit :Comme certains d'entre-vous le pressentaient, suite à sa disparition, un projet de concert hommage en mémoire de James Horner est évoqué par Robert Folk sur son facebook
Les réactions au post de Robert Folk (Dan Goldwasser, John Debney, Robert Townson, Conrad Pope...) semblent unanimes... Si ce concert avait lieu, j'apprécie l'idée suggérée par R. Folk d'en réaliser une captation vidéo.
Super, on compte sur toi!Wyatt Earp a écrit :Un hommage lui sera rendu dans le Mad Movies de juillet.
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Re: James Horner, le topic
Tiens d'ailleurs ce n'est pas toi qui avait écrit toute une page dans... heu... L'Ecran Fantastique je dirais, il y a 25 ans de cela, intitulé James Horner : le parcours d'un phénomène (ou un truc du genre) ?Wyatt Earp a écrit :Pour l'occasion il y a une page BO de plus. Il mérite bien ça.
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Re: James Horner, le topic
SI ! T'as une sacrée mémoire. 25 ans, la vache...
En tout cas ça fait plaisir de bosser pour un mag dont le rédac'chef se démène à 48h du bouclage pour dégager une page sur la mort d'un compositeur de BO.
En tout cas ça fait plaisir de bosser pour un mag dont le rédac'chef se démène à 48h du bouclage pour dégager une page sur la mort d'un compositeur de BO.
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Re: James Horner, le topic
Après avoir écouté beaucoup de souvenirs, place aux news de retard.
En écoute "Pas de deux". Très beau.
En écoute "Wolf Totem". Là très belle surprise pour l'instant. j'en suis au morceau 5.
En écoute "Pas de deux". Très beau.
En écoute "Wolf Totem". Là très belle surprise pour l'instant. j'en suis au morceau 5.
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Re: James Horner, le topic
Bravo effectivement.Wyatt Earp a écrit :SI ! T'as une sacrée mémoire. 25 ans, la vache...
En tout cas ça fait plaisir de bosser pour un mag dont le rédac'chef se démène à 48h du bouclage pour dégager une page sur la mort d'un compositeur de BO.
J'attends ce numéro avec impatience.
Re: James Horner, le topic
J'en suis certain, et il reste ensuite Southpaw, et Living in the age of airplanes ! Je crains une contamination commerciale, je crains que la mort serve d'argument de vente, et que nous achetions compulsivement pour nous rappeler ou glaner les derniers moments de composition d'un être en sursis qui l'ignorait (surtout pour ma part, la dernière partition qu'est "Living...", certainement aérienne comme The Rocketter, mais aussi certainement les deux Star Trek, et Appolo 13 pour les étoiles, et les deux Cocoon pour les profondeurs abyssales de jouvence. Comme il se fait souvent dans ce genre de situation : une mort, et un dernier score lu comme le symbole ultime d'une vie et ceci inévitablement et certainement légitimement dans tous les cas de figure).Misquamacus a écrit :En écoute "Pas de deux". Très beau.
La mort est aussi un argument de vente, et il n'y a rien d'aussi naturel que d'y consentir ! La dévoration se fait aussi ainsi par la voie numérique et économique ! Nous dévorons des vies avidement sans toujours le voir et sans jamais l'assumer ! Nous vivons dans l'ère du numérique où tout se sait immédiatement, nous vivons dans l'ère du libéralisme où tout se consomme rapidement ! Il me tarde aussi (bête et stupide que je suis d'être ainsi déterminé par le marché économique, et je l'assume, et tant pis pour mon libre arbitre) d'acquérir au plus vite ces trois dernières œuvres testamentaires !
Pour ainsi dire le respect voudrait que l'on ne consente pourtant à cela ! Faiblesse donc !
- Misquamacus
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Re: James Horner, le topic
Juste écouté en sur Youtube en fait... C'est l'avantage de pouvoir avoir un accès et consommer rapidement. Maintenant peut être que vais acquérir un des deux d'ici quelques temps effectivement. J'attends que mon banquier parte en vacances...
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Re: James Horner, le topic
Je l'ai retrouvé ce matin.Wyatt Earp a écrit :SI ! T'as une sacrée mémoire. 25 ans, la vache...
En fait je n'ai pas de mérite, j'ai tout un dossier sur bien des méfaits du sieur Cédric D. chez moi !


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Re: James Horner, le topic
Le fou !
Pour ma part je n'ai plus aucun de mes articles dans L'Ecran et Soundtrack, j'ai tout perdu dans un déménagement. Si tu as une solution, je suis preneur !



Pour ma part je n'ai plus aucun de mes articles dans L'Ecran et Soundtrack, j'ai tout perdu dans un déménagement. Si tu as une solution, je suis preneur !
Re: James Horner, le topic
Vanité des vanités tout n'est que vanité...Alcibiade a écrit :J'en suis certain, et il reste ensuite Southpaw, et Living in the age of airplanes ! Je crains une contamination commerciale, je crains que la mort serve d'argument de vente, et que nous achetions compulsivement pour nous rappeler ou glaner les derniers moments de composition d'un être en sursis qui l'ignorait (surtout pour ma part, la dernière partition qu'est "Living...", certainement aérienne comme The Rocketter, mais aussi certainement les deux Star Trek, et Appolo 13 pour les étoiles, et les deux Cocoon pour les profondeurs abyssales de jouvence. Comme il se fait souvent dans ce genre de situation : une mort, et un dernier score lu comme le symbole ultime d'une vie et ceci inévitablement et certainement légitimement dans tous les cas de figure).Misquamacus a écrit :En écoute "Pas de deux". Très beau.
La mort est aussi un argument de vente, et il n'y a rien d'aussi naturel que d'y consentir ! La dévoration se fait aussi ainsi par la voie numérique et économique ! Nous dévorons des vies avidement sans toujours le voir et sans jamais l'assumer ! Nous vivons dans l'ère du numérique où tout se sait immédiatement, nous vivons dans l'ère du libéralisme où tout se consomme rapidement ! Il me tarde aussi (bête et stupide que je suis d'être ainsi déterminé par le marché économique, et je l'assume, et tant pis pour mon libre arbitre) d'acquérir au plus vite ces trois dernières œuvres testamentaires !
Pour ainsi dire le respect voudrait que l'on ne consente pourtant à cela ! Faiblesse donc !
Re: James Horner, le topic
SOUTHPAW semble être l'avant dernier album en date à paraître James Horner, un film sur un boxeur:
http://www.screenarchives.com/display_results.cfm
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- Shardar
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Re: James Horner, le topic
Living at the Age of Airplanes n'est pas sorti (ni CD, ni téléchargement je crois -- le film est sorti en avril aux USA, et à part au Canada dans 2 salles, aucune autre date n'est pour l'instant connue), Southpaw arrive et il y aura aussi The 33 en novembre... Et peut-être Collage sortira aussi?
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Re: James Horner, le topic
Déjà visible ici depuis mercrediScorebob a écrit :SOUTHPAW semble être l'avant dernier album en date à paraître James Horner, un film sur un boxeur:
http://www.screenarchives.com/display_results.cfm

![En écoute [cd]](./images/smilies/icon_cd.png)
Re: James Horner, le topic
Pardonnez-moi , je continue mon petit tour d'horizon Hornerien (j'en éprouve le besoin) à travers la BO de The Mask Zorro.
Dans la veine flamboyante du compositeur, cette musique représente pour moi son accomplissement. Je la trouve supérieure encore à celle de Willow dont elle est la descendante revendiquée (c'était clairement le souhait de Steven Spielberg). On y retrouve donc la puissance orchestrale (sans oublier shakuhachi, kena aussi!) et son foisonnement thématique (le thème de Zorro et celui d'Elena sont devenus instantanément des standards) sublimés par l'ajout des couleurs hispanisantes très prononcées (guitare, claquettes, castagnettes). Cette symbiose trouve notamment son aboutissement dans l'exubérant et jubilatoire "the Ride". Il m'est toujours impossible de tenir en place à l'écoute de ce titre entraînant (James Horner a pourtant dû faire preuve d'obstination pour imposer ses orchestrations peu conventionnelles).
Mais cette partition d'une vitalité sans égale hérite aussi de l'aspect romantique, passionné et mélancolique d'Horner à travers le personnage d'Elena qui était pour lui l'élément central (le cœur) du film. Ainsi, la flute à l'accent fragile dans "The Confession" et "Diego's Goodbye" (avant la reprise déchirante aux cordes de son thème), n'est pas sans évoquer Braveheart.
C'est cet équilibre parfait entre les différentes facettes du langage du compositeur qui font du Masque de Zorro une œuvre essentielle qui me réjouit à chaque nouvelle écoute.
En conclusion, pour résumer l'impact de la musique de James Horner sur son film, le réalisateur Martin Campbell rapportait les propos suivants de Steven Spielberg :
"Avec ce gars, tu crois savoir à quoi t'attendre et finalement tu as toujours plus. Donne-lui une pépite, et tu récolteras plus d'or que tu ne peux imaginer"...
(CinéFonia magazine n°14)
Dans la veine flamboyante du compositeur, cette musique représente pour moi son accomplissement. Je la trouve supérieure encore à celle de Willow dont elle est la descendante revendiquée (c'était clairement le souhait de Steven Spielberg). On y retrouve donc la puissance orchestrale (sans oublier shakuhachi, kena aussi!) et son foisonnement thématique (le thème de Zorro et celui d'Elena sont devenus instantanément des standards) sublimés par l'ajout des couleurs hispanisantes très prononcées (guitare, claquettes, castagnettes). Cette symbiose trouve notamment son aboutissement dans l'exubérant et jubilatoire "the Ride". Il m'est toujours impossible de tenir en place à l'écoute de ce titre entraînant (James Horner a pourtant dû faire preuve d'obstination pour imposer ses orchestrations peu conventionnelles).
Mais cette partition d'une vitalité sans égale hérite aussi de l'aspect romantique, passionné et mélancolique d'Horner à travers le personnage d'Elena qui était pour lui l'élément central (le cœur) du film. Ainsi, la flute à l'accent fragile dans "The Confession" et "Diego's Goodbye" (avant la reprise déchirante aux cordes de son thème), n'est pas sans évoquer Braveheart.
C'est cet équilibre parfait entre les différentes facettes du langage du compositeur qui font du Masque de Zorro une œuvre essentielle qui me réjouit à chaque nouvelle écoute.
En conclusion, pour résumer l'impact de la musique de James Horner sur son film, le réalisateur Martin Campbell rapportait les propos suivants de Steven Spielberg :
"Avec ce gars, tu crois savoir à quoi t'attendre et finalement tu as toujours plus. Donne-lui une pépite, et tu récolteras plus d'or que tu ne peux imaginer"...
(CinéFonia magazine n°14)
Re: James Horner, le topic
Comme beaucoup d'entre vous, il n'y a qu'ici que je trouve un écho compréhensif à cette nouvelle dévastatrice...
Ça fait du bien de lire les messages de chacun !
Aussi loin que je me souvienne, mes premiers souvenirs conscients de James Horner sont probablement ceux de la musique de Cocoon, film enregistré sur Antenne 2 au tout début des années 90, dont je me repassais en boucle la fin et le générique, en grande partie pour la musique exaltante et mélancolique.
Willow a aussi été un choc musical quand je l'ai découvert sur Canal+, à peu près à la même période.
A partir de là James Horner ne m'a plus jamais quitté, et il n'y a guère que John Williams qui m'ait autant marqué musicalement.
Comme beaucoup de ses admirateurs, ses années 2000 m'ont un peu laissé circonspect, avant que je renoue avec l'artiste grâce à Avatar et Karate Kid.
Avec lui, c'est un peu une page de la musique de films qui se tourne.
C'était pour moi le dernier représentant de la composition à l'ancienne, d'influence classique.
La relève est hélas quasi inexistante.
J'ai encore beaucoup de son oeuvre à explorer, mais c'est un crève coeur de se dire qu'il ne composera plus rien désormais...
Comme tous les créateurs, ses oeuvres resteront à jamais.
Merci pour tout l'artiste !
So long !
Ça fait du bien de lire les messages de chacun !
Aussi loin que je me souvienne, mes premiers souvenirs conscients de James Horner sont probablement ceux de la musique de Cocoon, film enregistré sur Antenne 2 au tout début des années 90, dont je me repassais en boucle la fin et le générique, en grande partie pour la musique exaltante et mélancolique.
Willow a aussi été un choc musical quand je l'ai découvert sur Canal+, à peu près à la même période.
A partir de là James Horner ne m'a plus jamais quitté, et il n'y a guère que John Williams qui m'ait autant marqué musicalement.
Comme beaucoup de ses admirateurs, ses années 2000 m'ont un peu laissé circonspect, avant que je renoue avec l'artiste grâce à Avatar et Karate Kid.
Avec lui, c'est un peu une page de la musique de films qui se tourne.
C'était pour moi le dernier représentant de la composition à l'ancienne, d'influence classique.
La relève est hélas quasi inexistante.
J'ai encore beaucoup de son oeuvre à explorer, mais c'est un crève coeur de se dire qu'il ne composera plus rien désormais...
Comme tous les créateurs, ses oeuvres resteront à jamais.
Merci pour tout l'artiste !
So long !
Re: James Horner, le topic
Petit coucou en direct du Palais des Congrès... c'est la pause pendant le ciné-concert, mais ça va reprendre pour la seconde partie. Le naufrage commence, j'attends le formidable "The Sinking", notamment. Inutile de dire qu'on se rend compte s'il en était besoin, de l'impact de la musique de Horner sur les images du monument de Cameron. Ça le fait toujours. ![Love [love]](./images/smilies/icon_heart.gif)
![Love [love]](./images/smilies/icon_heart.gif)
Re: James Horner, le topic
Un ciné concert qui doit sans doute par la force des choses être annoncé comme un hommage au compositeur récemment disparu.