Jamir a écrit :Une seule fournée chez Quartet ce mois-ci, avec 4 Italiens prévus pour le 24 avril (source https://www.facebook.com/QuartetRecords):
- La battaglia di Algeri (The battle of Algiers) (Ennio Morricone)
- Uccidere in Silenzio (Stelvio Cipriani)
- La Ragazza di via condotti (Enrico Simonetti)
- L'ingenua / L'osceno desiderio (Carlo Savina)
Je vais jouer la carte de la sécurité et ne prendre que le déjà connu LA BATTAGLIA DI ALGERI (je ne connais absolument pas les trois autres, aussi bien les films que les musiques). Maintenant si vous me dites que le Cipriani vaut le coup, l'hésitation est de mise...
Séparé de ses deux compères, le sketch de Fellini risquerait de ne remplir qu'une fraction bien maigrichonne du disque. Mais si j'en crois mes recherches, c'est bien l'intégralité des Histoires Extraordinaires que Quartet compte nous offrir. En ce cas, à nous ce Metzengerstein que les exégètes de Prodromidès disent truffé de fulgurances avant-gardistes préfigurant largement l'incroyable Danton.
J'ai déjà une édition de Toby Dammit qui fait 33'52. Elle est couplée sur un même disque avec celle du Satyricon (qui lui fait 27'03). Et comme c'est un double CD, l'autre disque a le score de Roma (42'59).
Le score est un peu répétitif et pioche pas mal dans des thèmes déjà connus de Rota, pas si indispensable que ça donc, du moins bien moins que Le Satyricon ou Roma.
Tout ça pour dire que ce n'est pas du tout sûr qu'il s'agisse de l'intégralité du score d'Histoires extraordinaires, car on peut remplir un CD.... ou alors le coupler avec a Season in Hell de Jarre qui est aussi prévu et que j'ai aussi dans une édition de chez DRG et qui lui était également couplé avec un autre score, celui des Damnés.
Les deux musiques additionnées avec le timing des éditions que j'ai, faisant un peu plus d'une heure, il est tout à fait possible qu'elles soient proposées ensemble.
Tu as peut-être raison, camarade. Heureusement, la parution dès demain du fameux album nous dispensera de continuer à nous triturer douloureusement les ménages quant à son possible contenu.
Lee Van Cleef a écrit :Tu as peut-être raison, camarade. Heureusement, la parution dès demain du fameux album nous dispensera de continuer à nous triturer douloureusement les ménages quant à son possible contenu.
Je suis outré, vénérable Sherpa, que tu laisses passer un aussi équivoque lapsus calami, et je vais de ce pas noyer mon chagrin dans le puits sans fond du pastis !
Melodie en sous-sol a écrit :L`insoutenable légereté du pastaga le soir au-dessus des calanques...
Comme cela est bien dit !!!!!!
Et je respire d'ici là l'odeur de l'opium anisé et, avant le dérèglement des sens en chaloupe sur le bateau ivre, je tiens à préciser que le Toby Dammit n'est pas mon Nino Rota de prédilection, préférant et de loin Roméo et Juliette, Casanova (avec ce superbe harmonica de verre dont l'air sublime a été plagié par Horner dans "The chumscrubber" tout aussi délicieux mais du coup aussi un peu emprunté), Juliette des esprits, et étrangement le Satyricon qui pourtant se veut un score tribal, très hermétique, voire d'un silence religieux, mais le Fellini y est aussi très certainement pour quelque chose dans ma perception des choses !
Alcibiade a écrit :Je suis outré, vénérable Sherpa, que tu laisses passer un aussi équivoque lapsus calami, et je vais de ce pas noyer mon chagrin dans le puits sans fond du pastis !
"Heu... c'est quoi, un lapsus calami ?
- Tu te souviens, le jour où t'as essayé de te récurer la narine avec un hameçon
à oeillet ? Bah en fait, c'est pareil."
Pendant que mes gentils compagnons sculptent eux aussi de plaisants bas-reliefs dans le roc incomparablement riche de la langue française, Quartet vient de dévoiler le fin mot de l'histoire : Toby Dammit se présente bel et bien seul dans l'étroit écrin de son boîtier cristal. A peine sera-t-il égayé par quelques versions alternatives et une longue suite qui, me concernant, font un pâle suppléant à ce Metzengerstein dont je me surprenais déjà à fantasmer la mine sombre et inquiétante.
Ah oui tiens, dommage qu'on est pas eu droit à la musique des trois courts. Tel quel, ça risque d'être un peu répétitif. Il y avait eu en plus déjà une édition, qui regroupait Satyricon et Roma. Je me demande si les suppléments proposés vont vraiment apporter quelque chose de plus. Au passage, pour ceux qui écoutent France Musique, ils ont parfois pour habitude d'utiliser cette musique de Rota dans leurs jingles !
Amityville en 2 CD, mouaip, je trouve l'album bien comme il est, on verra. Par contre un nouveau Sarde en mode intimiste (je suppose), je ne dis pas non ! The cool world je ne connais, pas, donc à voir...
Oui, un score inventif, parfois un peu trop mickey-mousing et lorgnant du côté de Roger Rabbit, mais lorsqu' Isham revient à ses sources fouettées d'électro-jazz, cela fait grand plaisir.
Testez aussi ce "I'm no dream" sensuel et énigmatique :
La plage que je préfère est sans conteste "Miss Holli Would" que je ne parviens pas à pêcher sur youtube, et qui reprend le thème de "I'm no dream" avec des petits miaulements de chattes en chaleur et des rires sardoniques et pervers.
Ah ben non, j'ai trouvé finalement :
Par contre, le Varèse est très bien comme cela, presque complet dirais-je et avoisinant une heure bien tassée, parfois indigeste d'ailleurs. Je me demande ce qu'un double CD ajouterait de décisif.
A voir, mais s'il s'agit d'ajouter la compil chansons au score, je ne suis pas preneur.
Je m'étonne un peu qu'aucun des zélateurs de Schifrin, qui ne forment pourtant pas sur UnderScores une caste élitiste et secrète, ne nous ait touché deux mots à propos du double album de Serial, paru il y a maintenant un mois. Evidemment, la teneur ultra-pop des extraits présentés par Quartet, entre mélodies que les esprits chagrins qualifieront de "facile" et orchestrations plutôt du genre décontracté, n'annoncent pas un incunable guetté par mille paires d'yeux fiévreux depuis des lustres. Mais il doit y avoir là de quoi passer un agréable moment, je gage. Même topo en ce qui concerne le score de Kenny Ascher, rejeté par la production avant qu'elle n'appelle le grand Lalo à la rescousse. La zique n'a vraiment pas l'air de faire dans la dentelle, mais il semble s'en dégager de gros quartiers de bonne humeur qui mériteraient le secours d'une oreille bien intentionnée.
N'ayant jamais aimé la musique de "Basic Instinct" (oui, je sais, je suis bien le seul sur ce forum ), je n'ose imaginer mon ennui profond avec pas moins de 2 CD !