Ca fait du bien ce retour aux sources de Sam Raimi !
Les ingrédients :
- un bon trip baroque, une attraction type train fantôme de fête foraine
- des effets spéciaux qui nous renvoient 15 ans en arrière (dans le bon sens du terme)
- l'humour noir ne plombe pas le film (et il y a des moments très drôles)
- un casting un peu cliché (dans le bon sens du terme, encore)
- musique de Chris Young plutôt sympa (le Main Title met bien dans l'ambiance)
- et alors surtout surtout surtout : Alison Lohman....
Un super film d'horreur délirant. Un Sam Raimi en grande forme pour nous donner une leçon de cinéma d'épouvante. De plus la musique de Chris Young est fabuleuse dans son genre.
Huhu vu ce soir et il m'a bien fait marrer. Le ton du film, à cheval entre horreur et comédie, rappelle les débuts du père Raimi... en beaucoup plus sage et propet (malheureusement).
Certaines idées sont pas mal du tout (le coup de la mouche entre autre).
Ah, et j'ai adoré la fin!
La musique de Young est excellente (au ciné en tout cas ça fait son effet !).
Vivement le cd.
Nan mais c'est scandaleux oui. Le cd repoussé le 7 juillet, ça va pas être tenable. MAIS ALORS PAS DU TOUT. Je vais les maudire pour avoir osé décalé la date de sortie si loin.
Et le film, sans être un chef d'oeuvre, est une bonne claque. A voir en salles absolument, c'est un gros travail de mise en scène, de synthèse parfaite entre le son et la musique, de vraies idées de musique, ce qui fait vraiment plaisir. Le découvrir chez soi, sur sa tv enlèvera une bonne partie de son impact. Je crois que ça fait bien depuis la maison du diable (The Haunting) de Robert Wise que j'ai pas eu un trip maison hantée de cet acabit. Et en plus, ça fait plaisir de voir Sam Raimi s'éclater comme un gosse en mélangeant émotion, humour, flippe (que ça soit sur la longueur ou sur l'effet (type jump scare) toujours réussi, ce qui est assez impressionant, vu que les jump scare ça fait plutôt clochard du film d'horreur).
Je crois que je vais y retourner, et plus vite que ça.
Je veux réécouter la musique de Young
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Pazu a écrit :Nan mais c'est scandaleux oui. Le cd repoussé le 7 juillet, ça va pas être tenable. MAIS ALORS PAS DU TOUT. Je vais les maudire pour avoir osé décalé la date de sortie si loin.
Quoi ? Ah non, hein !
Bon ben tant pis, moi qui pensait pouvoir écouter tout ça tranquilos d'ici une petite semaine
Je serai pas aussi enthousiaste que toi Pazu au sujet du film, par contre, la musique y est absolument délectable au cinéma, tout à fait d'accord là dessus.
Un gros plaisir aussi qu'il soit passé en VO par chez nous.
Batman Beyond: Return Of The Joker Kristopher Carter
Le film repose quand même pas mal sur des effets redondants (une imagerie déjà vue et en mieux chez d'autres films plus déjantés du cinéaste,des jump scares répétitifs "un brin" agaçants...),et il y a un côté un peu laborieux et convenu dans l'intrigue.
Heureusement,il y a le personnage de l'excellente Allison Lohman,de l'humour noir,une certaine cruauté,quelques bons moments...ça reste un Raimi sympa (que je préfère pour ma part à sa trilogie Spidey ),mais sans plus.
le film est sympa, mais il est dommage que Raimi n'arrive pas à retrouver l'intensité et le délire de sa trilogie EVIL DEAD....le film est soigné, il a ses bons moments, aussi une certaine distance amusée, les interprètes son très bons mais je ne retiens pas ce nouvel opus comme un film marquant de mister Raimi. Au contraire des Spiderman que j'apprécie de plus en plus
Chris Young s'en est donné à cœur joie, ça c'est formidable !!!
BRAINSTORM main title (James Horner) http://www.youtube.com/watch?v=HMj_80T6cyg
Film composer great Elmer Bernstein (Magnificent Seven, To Kill A Mockingbird) once said to me, “The dirty little secret is that we’re not musicians – we’re dramatists.”(Michael E Levine)
Vu aujourd'hui et au contraire pour moi c'est un grand Sam Raimi ! Le retour au burlesque, au cynisme, à l'horreur pure, au gore potache, tout y est. Ce n'est évidemment pas EVIL DEAD car on voit que DRAG ME TO HELL a du budget (au contraire de EVIL DEAD qui était fauché), mais l'écriture, très efficace, et à la mise en scène, impeccable, permet à tout cela de fonctionner. Le personnage d'Alison Lohman est en effet bien écrit et assez cohérent. Très belle fin, attendue et donc jouissive. Excellent score de Young même si je suis un poil déçu par son thème, ça n'a pas la puissance que j'avais imaginé (j'en attendais peut-être un peu trop). J'attends cependant le CD avec impatience.
Pas mieux. Délire assumé à tous les étages et on sent un vrai plaisir à faire un film d'horreur. Par contre, la fin est vraiment trop attendue et du coup, aucune surprise. ça reste quand même largement au-dessus du lot dans le genre. La zique est tout bonnement fabuleuse ! Du Young pur jus.
Petit constat : "Star Trek", "Terminator", "Drag me to hell"... Que des réussites qui fleurent bon les années 80. C'était peut être pas si naze que ça vu qu'on y revient... Et ça c'est un revival qui me fait bien plus plaisir que le retour des pantalons pattes d'Eph !
« Je ne connais pas la moitié d’entre vous autant que je le voudrais et j’aime moins de la moitié d’entre vous à moitié moins que vous ne le méritez ! »
Pour ma part, j'ai trouvé ce nouveau Raimi absolument formidable sur bien des points : le sens de la narration d'abord, impeccable de sobriété, la mise en place des personnages (dont bon nombres de réalisateurs d'aujourd'hui feraient bien de s'inspirer), une mise en scène très fluide (à part la visite chez le medium "indien" qui tombe quand même un peu comme une mouche dans le soupe mais bon...), des mouvements de caméra super maitrisés. Et puis surtout, un sens du jusqu'au boutisme jouissif.
Par contre, la fin est vraiment trop attendue et du coup, aucune surprise.
C'est justement là, je trouve, que Raimi fait fort. Car, l'ayant vu venir de loin, je me demandais s'il allait justement assumer cette fin là. Et il le fait le bougre !.. Car n'oublions pas tout de même, nonobstant sa qualité de série B horrifique de luxe, qu'il y a du pognon là-dedans... Du coup réussir à placer une fin pareille, c'est très fort... J'imagine que les executifs auraient sans doute voulu une fin plus conventionnelle
dans le sens "happy end", chose que Raimi évite, et rien que pour ça, Bravo !
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Et en effet, la musique de Young est superbe !.. Des tas d'effets orchestraux très bons qui versent parfois dans une grandiloquence qui fait sacrément plaisir à entendre (reste à confirmer dans une écoute seule, vivement le cd !!!!). Le thème est tout à fait idoine, sans faire trop cliché. Splendide !
Un accusé est cuit quand son avocat n'est pas cru. (Pierre DAC)
Hé bé... C'est donc ça, le retour soit-disant triomphal de Sam the Man à l'horreur déjantée ? On nous avait promis le rejeton allègrement taré d'Evil Dead 2 (sa caméra frappadingue, ses excès gores jubilatoires) et de Crimewave (ses personnages fous et hystériques, son goût sans fausse note pour le slapstick façon Tex Avery), et c'est vrai qu'en fouinant un peu, on réussit à dénicher quelques petits trésors, comme le gag de l'enclume, la scène du repas et, bien sûr, le génial affrontement dans le parking souterrain. Hormis ces délectables petits plaisirs, Drag me to Hell se résume hélas à une série B lambda, mollement conduite par une héroïne insipide (Allison Lohman fait ce qu'elle peut, mais elle n'est pas aidée par un script singulièrement creux), et dont les (rares) rebondissements sont si téléphonés qu'on les voit venir à des kilomètres à la ronde (la scène finale). Et puis, y a même pas Bruce Campbell !
Triste à dire (merde, carrément tuant, oui !), mais la fougue et l'inventivité débridée, qui animaient Raimi à ses débuts, se sont bel et bien évaporées, quand bien même le cinéaste s'escrime à nous persuader du contraire en cadrant de traviole à la moindre manifestation démoniaque. Bref, après la douche froide qu'avait déjà été le boursouflé Spider-Man 3, force est de constater que notre homme traverse une mauvaise passe.
Lee, on dirait que tu attendais de Sam Raimi qu'il refasse ses films des années 80-90. Non seulement c'est irréaliste mais surtout je n'en voit pas l'intérêt. Raimi ne peut plus franchement faire du potache fauché comme à ses débuts, sinon quel intérêt ? Ce serait un retour en arrière. Je vois DRAG ME TO HELL au contraire comme un aboutissement de ce style après avoir passé l'étape "real bankable" et outre que je trouve le film formidablement bien troussé, je trouve que c'est un sacré bon fuck à tout le monde. Même à ses fans ! Il aurait pu, en gros, faire du grand n'importe quoi (genre un EVIL DEAD) avec le budget d'un SPIDER-MAN, mais il a préféré faire un film bien construit qui a de la gueule, sans pour autant perdre le ton irrévérencieux de ses débuts. Ne nous arrêtons pas aux apparences !
Tout à fait d'accord avec Lepithec. Bordel, Drag Me To Hell a tout de même mille fois plus de classe (et même de satire) que tous les films horrifiques récents (MARTYRS et autres monumentales bouses) ! Lee, tu attendais sans doute trop un retour en arrière vers EVIL DEAD. Alors, certes, tu as raison, ce nouveau Raimi est moins dingue que les premières aventures de Ash, moins culte que EVIL DEAD 3, mais pour un film à gros budget, il se démarque tout de même considérablement des productions du même genre. Contrairement à toi, je trouve que le choix de Lohman est excellent car on n'imagine pas sa petite frimousse de lycéenne un peu passe partout devoir faire ce qu'elle fait dans le film.
Attention, il y a du spoiler :
Car, tout de même, elle est sacrément selfish comme ils disent là-bas : elle refuse à une vieille femme le droit de rester dans sa maison (juste pour ne pas lui voir passer sous le nez une opportunité de carrière), sacrifie un chaton (juste parce que finalement sa vie est moins importante que la sienne, qu'importe qu'on soit végétarien ou grand défenseur de la cause animale ), pense à se débarrasser de sa malédiction en voulant la refourguer à son rival pour le poste de manager de banque, voire à de simples inconnus (super jouissif de la voir un instant se dire avoir trouvé la victime idéale dans le vieux sous assistance respiratoire). Et Raimi frappe fort en faisant s'accomplir la malédiction au moment où l'héroïne fait amende honorable en (s')avouant qu'elle était finalement bien responsable du sort de la vieille dame et donc de son sort à elle). C'est plus subversif qu'il n'y parait, à mon sens. Raimi annonce la couleur très tôt : la démon prendra l'âme de l'héroïne trois jours plus tard. On se dit qu'au dernier moment, ouf tout se passera bien. Et bien non. Raimi enfonce le clou : vous pensiez vraiment que parce qu'elle a une gentille frimousse, on va l'épargner ?
Je pense que c'est un de ces films qui gagnent à être revu encore et encore.
Un accusé est cuit quand son avocat n'est pas cru. (Pierre DAC)
Je trouve ton analyse excellente, mais n'empêche que Lee n'a pas tort sur un point : visuellement, c'est pas terrible, voire carrément télé dans certaines scènes (au bureau, au dîner...). Mais sinon, j'ai trouvé ça très amusant. Je regrette juste que ça ne fasse pas peur une seule seconde. Par contre...tu trouves que ça la rend selfish, de sacrifier un chaton pour sauver sa peau ?
Merci André pour cette aimable remarque mais fais gaffe !.. C'est pas pour rien que je faisais allusion à des spoilers dans mon texte !
Pour répondre à ta question André, oui. Cet acte la rend (également) égoïste. Je sais que ça peut paraitre bizarre mais pour moi toute vie mérite respect. On peut penser que ça fait trop new age ou même cul-cul comme façon de penser, mais j'assume . En l'occurrence je ne tuerai pas un animal à moins de sentir que c'est lui ou moi, et là c'est l'instinct de survie qui parle.
J'oubliai aussi quelque chose dans mon propos. Je trouve que Raimi brosse un portrait assez exact de la société dans laquelle on vit : mange ou fais toi manger ; sers toi d'abord, et s'il en reste... mets le de côté ; il faut bâtir sa vie sur une situation professionnelle, une carrière, choisir sa/son compagne/compagnon aussi en fonction de ce critère (bien montré dans le film) ; les apparences et les premières impressions sont forcément exactes jusqu'à ce que quelque chose de personnel résonne en nous et commence à nous faire changer d'avis.
cf. justement la scène du repas de famille où la mère daigne enfin s'intéresser à l'amie de son fils lorsqu'elle s'identifie à elle par la souffrance de l'alcoolisme qui a touché leur famille respective...
Quand au style visuel, je ne suis pas du tout d'accord. Les moments plus calmes sont filmés sans artifice aucun ce qui leur donne un côté très réaliste je trouve.
Raimi ne sacrifie rien aux effets de mode et entérine son style avec bien sûr ses tics de réalisation etc...
Un accusé est cuit quand son avocat n'est pas cru. (Pierre DAC)
Toute vie mérite respect, certes, mais si j'avais le choix entre mourir ou vivre à condition de tuer un animal, je n'hésiterais pas une seconde !
Quant au style visuel, il m'a malheureusement fait penser à l'insupportable série pour ménagères MEDIUM dans les scènes dont je parle.
Ah, les coupe-jarrets, s'acharner de la sorte sur un vieil homme meurtri et sans défense ! Mais j'ai la tête dure, tenez-le vous pour dit. Je persiste et signe, Drag me to Hell est une déception, même si je n'avais jamais vraiment espéré qu'il marquerait la résurrection du Raimi psychopathe des débuts, tout comme je ne crois pas une seule seconde que Peter Jackson, un jour, donnera une suite à son Z rigolard Bad Taste (ou alors, sans éclaboussures de cervelle, sans dégustation de vomi et sans explosion de mouton au lance-roquette).
Le résultat aurait pourtant pu être d'un calibre supérieur, car comme je l'ai précedemment fait remarquer, c'est lorsque l'ami Sam fait copuler l'horreur rentre-dedans et l'humour cartoonesque (la baston aussi virtuose qu'hilarante entre l'héroïne et l'affreuse sorcière) que Drag me to Hell se dévoile sous ses plus beaux atours. Mais ces formidables poussées de fièvre sont trop rares au sein d'un film excessivement sage et formaté, qui ne dépareille au bout du compte que très peu parmi les oeuvrettes anonymes que le cinéaste, via sa boîte de production Ghost House, nous a servi jusqu'à l'écoeurement ces dernières années.
Maintenant, à mon tour de spoiler à tout crin avec cette fameuse scène finale, que tout le monde s'accorde à trouver si fichtrement géniale et subversive :
Subversive, dites-vous ? De mon côté, cette conclusion m'a bien plus rappelé l'ironie méchante des EC Comics, ce qui m'aurait positivement enchanté si elle n'avait pas été aussi prévisible, et donc dépourvue de l'effet de surprise choc qui fait le sel de toute bonne histoire de Tales from the Crypt. Franchement, à moins d'être un néophyte candide en matière d'horreur, le spectateur devine sans peine de quelle manière va s'achever le récit dès l'instant où Allison Lohman laisse échapper l'enveloppe dans la voiture, soit dix bonne minutes avant le point final. Et Raimi, ce grand paresseux, ne cherche même pas à déjouer cette attente, laissant filer l'occasion rêvée de flanquer par la fenêtre les atermoiements de l'héroïne.
Jusqu'alors incapable de se résoudre à faire don du bouton empoisonné au premier quidam venu (faudra qu'on m'explique où sont l'audace et la cruauté, là-dedans), Lohman, se sentant soudain proche de basculer dans l'abîme infernal, aurait dû rejeter le maléfice sur l'unique personne lui faisant face sur le quai de la gare : son fiancé, le compatissant Justin Long. Imaginez donc le malheureux happé par des mains impitoyables, n'ayant que le temps, avant de disparaître pour toujours, de lancer à sa compagne un ultime regard horrifié et débordant d'incompréhension.
je ne me lasse pas de revoir le cradingue foutraque EVIL DEAD que j'adore, alors que le très lisse DRAG ME TO HELL ne repassera pas de sitôt devant mes mirettes...
j'ai quand même hâte de voir le score de Chris Young sortir, hé hé
BRAINSTORM main title (James Horner) http://www.youtube.com/watch?v=HMj_80T6cyg
Film composer great Elmer Bernstein (Magnificent Seven, To Kill A Mockingbird) once said to me, “The dirty little secret is that we’re not musicians – we’re dramatists.”(Michael E Levine)
Un renfort providentiel en la personne de l'Homme aux Mille et Un Liens ! Mais je ne suis pas pour autant tiré d'affaire. Surtout, Walden, sois prêt pour la boucherie, car ta machette et mon katana ne seront pas de trop pour repousser les assauts des fans jusqu'au-boutistes de Sam Raimi, outrés que nous ayons pu fouler aux pieds son dernier-né.
Lee Van Cleef a écrit :Un renfort providentiel en la personne de l'Homme aux Mille et Un Liens ! Mais je ne suis pas pour autant tiré d'affaire. Surtout, Walden, sois prêt pour la boucherie, car ta machette et mon katana ne seront pas de trop pour repousser les assauts des fans jusqu'au-boutistes de Sam Raimi, outrés que nous ayons pu fouler aux pieds son dernier-né.
hé bien croisons le fer au nom de Evil Dead et de Bruce Campbell, Lee san !!!
BRAINSTORM main title (James Horner) http://www.youtube.com/watch?v=HMj_80T6cyg
Film composer great Elmer Bernstein (Magnificent Seven, To Kill A Mockingbird) once said to me, “The dirty little secret is that we’re not musicians – we’re dramatists.”(Michael E Levine)
Cher Lee, j'abandonne . Je te présente mon épée et m'agenouille.
Mais je ne me range pas pour autant à tes arguments car, s'ils méritent considération, ils ne reposent à mon sens que sur la déception de ne pas avoir vu une série Z des années 80, bordélique et hystérique. Je respecte ton goût, c'est pourquoi je n'argumenterai pas plus. Ceci étant, les reproches que tu fais à ce DRAG ME TO HELL me semblent tout de même au moins, sinon plus, équivalents à ceux qu'on pourrait faire au premier EVIL DEAD (narration bancale, absurdité des "rebondissements" etc...). Mais attention, je n'ai pas dit que je trouvais EVIL DEAD mauvais, loin de là. Quand je l'ai découvert il y a plus de 20 ans, j'ai été stupéfait par l'audace visuelle du métrage archi cheap et par certaines scènes qui foutaient vraiment les jetons. Mais voilà, comme tout cinéaste, Sam Raimi a grandi. Certains le regrettent puisque pour eux il aura sans doute vendu son âme au diable en édulcorant son côté bordélique, son anticonformisme etc... On peut le comprendre. Pour ma part, je retiens que Sam Raimi est passé à un stade (pas forcément supérieur mais) différent, plus mature, et qu'il maitrise désormais bien mieux le sens de la narration (THE GIFT, A SIMPLE PLAN, THE QUICK AND THE DEAD, SPIDERMAN étant des modèles du genre).
En tout cas, je me jetterai sur le Blu-Ray dans 6 mois . Juste pour voir si je ne me suis pas trompé.
Sinon, la fin que tu évoques me plait bien cher Lee. Mais elle ne cadre pas avec ce que Sam Raimi veut démontrer. Mais surtout, cela n'en fait qu'un "film à twist" de plus. Quand la mode n'en sera plus à cela, avec une telle fin, comment aurait-on considéré DRAG ME TO HELL dans 10 ou 15 ans ?
Car, pour être honnête, je me suis dit juste avant la scène finale, au moment où l'héroïne regarde son fiancé dans le blanc des yeux, " ah non, Raimi ne va pas oser faire ça, il ne va pas faire un twist de dernière seconde et nous faire contempler l'inverse de sa démonstration, nous faire nous dire que l'humain (Lohman, je veux dire) peut rivaliser avec le surnaturel et faire en sorte qu'il remporte la partie bordel !!... cette petite égoïste ne va tout de même pas refourguer le bouton de manchette à son mec ! "...... et ouf non....... Raimi va jusqu'au bout. La malédiction doit s'accomplir. Elle n'a qu'à assumer sa décision. Point barre. Dans une société où l'on déresponsabilise à tour de bras, je trouve ça gonflé d'aller jusqu'au bout de sa théorie : quand on ne respecte rien ni personne, personne ne peut plus rien pour vous. Quand on joue avec les gens, un jour ou l'autre, c'est vous qui finissez par faire l'objet du jeu.
Enfin bon, tout ça comme d'habitude est affaire de goût et de ressenti. Juste pour vous donner une idée de qui je suis (vous allez voir, ça va tout de suite vous rassurer sur la valeur de votre opinion ) : je suis quand même probablement le seul mec sur Terre à trouver Starship Troopers, en dehors des scènes de batailles et d'effets spéciaux, nullissime, joué par des comédiens tous plus mauvais les uns que les autres, en rajoutant à outrance dans la satire BeverlyHillsienne de ce space opera qui se veut caustique et qui n'arrive jamais, à aucun moment, au petit orteil du bijou ROBOCOP.
Un accusé est cuit quand son avocat n'est pas cru. (Pierre DAC)
Votre débat sur la fin est tout à fait intéressant et légitime, je me suis moi-même (comme tous les spectateurs j'imagine) posé ces interrogations en va-et-viens : osera, osera pas ? Toute l'ambiguité du film est là justement ! Sam Raimi sait très bien, je suppose, qu'on devine ce qu'il va se passer dans les 20 dernières minutes, et il joue de nous avec ça. Rien n'est fait par hasard. Et la fin qu'il a choisie finalement - outre être logique avec ce qui a précédé - reste, d'une certaine manière, très dans l'esprit "Evil Dead" puisque l'on parlait de ça plus haut. Enfin, je trouve. Un film très rock'n roll finalement alors qu'il n'en a pas l'air.
Bref, du grand Sam Raimi, donc.
Mais cet avis n'engage que moi.
Sam Lowry a écrit : je suis quand même probablement le seul mec sur Terre à trouver Starship Troopers, en dehors des scènes de batailles et d'effets spéciaux, nullissime, joué par des comédiens tous plus mauvais les uns que les autres, en rajoutant à outrance dans la satire BeverlyHillsienne de ce space opera qui se veut caustique et qui n'arrive jamais, à aucun moment, au petit orteil du bijou ROBOCOP.
Euh...Tu peux développer ? Parce que là je crois que tu es carrément passé à côté de ce qu'a voulu dire Paulo !
![[love]](./images/smilies/icon_heart.gif "Love"){kind=icon}
![[cd]](./images/smilies/icon_cd.png "En écoute"){kind=icon}
Lost: Season 4 Michael Giacchino
),mais sans plus.
![[dead]](./images/smilies/icon_dead.gif "Mort"){kind=icon}
C'est tout vu, j'irai pas!
