Lalo Schifrin est mort à l'âge de 93 ans. Il restera comme le compositeur des thèmes de "Mission Impossible" et "Mannix", entre autres. Ainsi que L'inspecteur Harry, Bullit, Luke la main froide, Opération dragon.

Triste je suis

Hasta luego, Lalo

Sa musique restera à jamais plus puissante que le soufflant de l'inspecteur Harry.

Immense tristesse
RIP Lalo

Et bien j'étais justement entrain d'écouter la musique du dernier "Mission Impossible" pour la chronique de l'UnderScorama en rentrant du boulot. Adieu Mr Schifrin. Nous vous avions vu à Miramas pour un super concert "Centenaire du cinéma" et plus tard au festival de Cannes pour un concert privé, le jour de mon anniversaire. Un Monsieur charmant, sympa et accessible et une belle vie au service de la musique.

Encore un géant qui nous quitte, reposez en paix monsieur Schiffrin nous penserons a vous en écoutant vos musiques .

https://www.msn.com/fr-fr/actualite/cul ... 43de&ei=36

Une journée qui commence bien tristement. Ca me rappelle un jour ou je passais Bullit et ma copine de l’époque, accessoirement bassiste qui me parle de musique d’ascenseur , ni une ni deux je lui dégotte la partition basse de « Music to interrogate by » suivi d’un « amuses toi bien » auquel fit écho un « ah quand même «  quelques jours plus tard. C’était devenu un running gag à l’époque.
Bref, vous nous manquerez Monsieur Schifrin

Dévasté depuis hier soir. Ayant eu la chance de partager par deux fois des moments privilégiés avec Lalo je le connaissais donc un peu en tant qu'homme et donc au-delà de sa musique. C'était quelqu'un de très accessible, d'une grande gentillesse, très humble, amoureux de la France et qui vivait vraiment pour son art.
Je suis bien sûr un grand admirateur de son travail pour le cinéma mais encore plus de sa contribution si singulière au jazz et par dessus tout de son jeu de piano.
Plus qu'un Artiste, je perds un compagnon dont la musique tourne régulièrement à la maison depuis que je suis adolescent et qui a été un soutien particulier à certains moments difficiles.
Je me sens un peu bête ce matin car je n'imaginais pas etre à ce point affecté...

Compositeur de musique de films, de musique classique, de jazz...

Un grand maître est parti...

Encore une icône de la musique de film qui s'en va ! Quelle tristesse

De ma Sainte Trinité musicale (Morricone (1928), Schifrin (1932) et Williams (1932)) capable de composer pour tous les genres et de maîtriser la grammaire musicale (dans l'exigence et la popularité - les 2 n'étant pas incompatibles), il ne reste donc que Williams qui malheureusement n'est pas éternel...
Désagréable sensation de voir disparaître une époque de tous les possibles, de l'audace et disons le d'une certaine vision artistique que je ne retrouve qu'à de rares exceptions chez les plus jeunes (Pemberton et McCreary).

Son idiome naturel était le jazz, il a su l'intégrer à l'orchestre et à une écriture plus classique adaptée à la B.O., avec en plus un talent de mélodiste qui ont aidé à sa célébrité. Je n'insisterai pas sur ses génériques TV, qui ont formé plusieurs générations à ce style à la fois catchy et "classe", pour le dire simplement.

A force d'écouter sa musique de film, dont une des qualités est d'être le plus souvent limpide (bien que parfois plus étrange ou expérimentale), on pourrait ne plus voir le talent. C'est souvent le cas des meilleurs, ils paraissent simples car ils savent rester abordable, sophistiqués mais sans étaler leur science, quand d'autres se réfugient derrière des techniques musicales étanches à la "populasse" pour glaner des postes subventionnés. Un remède à ce mauvais jugement ? La musique du dernier M:I en date : dès qu'elle ne cite plus Lalo, elle prend l'eau, tout est dit.

J'aime beaucoup son concerto pour flûte, entre autres œuvres écrites pour le concert.

Même si feu Lalo était rangé des voitures depuis fameuse lurette, probablement pour le meilleur après mûre cogitation (je me refuse à l'imaginer abâtardissant son style pour se conformer au goût frelaté du jour), l'annonce de sa mort ne m'en a pas moins ébranlé d'un rude coup. Les demi-dieux eux-mêmes ne peuvent fouler pour l'éternité la terre, qu'importe l'incommensurable legs dont ils dotèrent de leur vivant leur domaine de prédilection — la musique de film en la circonstance, qui, en l'absence de Schifrin, eût sans doute été orpheline d'un pan crucial de l'inimitable son des seventies. Un géant protéiforme s'en est allé ; gageons, hélas, que nous n'en reverrons pas d'une stature pareille de longtemps.