J'ai commandé à Tadlow "The Betsy" de John Barry, musique absolument sublime. Je constate que le label est "Prometheus" comme je crois "QBVII".
Quelle est la différence ? Orchestres dirigés par Nic Raine, production de James Fitzpatrick, orchestre toujours le même : Philarmonic de Prague, donc ma question est : pourquoi deux sociétés ? Quelle différence ? Quel intérêt ?
Merci de m'éclairer.

Prometheus label Belge si je me souviens bien qui a produit pas mal de cds en son temps (aux pochettes assez cheap) mais qui avait le mérite de mettre à la disposition des amateurs de musique de film des titres rares, LVD ne réalise plus de cds pour son Label mais co-produit et donc co-finance des gros projets avec Tadlow qui se charge de leur concrétisation avec le City of Prague.

Tous les détails ici:

https://cnmsarchive.wordpress.com/2014/ ... an-de-ven/

En fait tu as vraiment toutes les réponses à tes questions dans cette bonne interview de Luc Van Deven

Prometheus est un label belge indépendant qui existe depuis des décennies. Il s'est fait connaitre par les béophiles grâce à son fanzine puis magazine bilingue (anglais/français) "Soundtrack". Grace a son "patron" Luc Van De Ven nous avons aussi pu avoir quelques éditions CD de scores originaux de Georges Delerue, John Scott, Ennio Morricone et pleins d'autres.
Plus tard pour sortir des réenregistrements, Prometheus les a fait enregistrer par le label Tadlow UK et son patron James Fitzpatrick (qui avait aussi fondé le label Silva Screen) grâce au bas cout du City of Prague.
Mais Prometheus et Tadlow sont deux labels differents.

Tout est dit je crois... Pour préciser, Tadlow Music est plus qu'un label, c'est une société qui contracte des musiciens et réalise à la demande des enregistrements de toutes sortes (ça peut être simplement des cordes pour enjoliver une chanson...), à laquelle tu peux comme tout un chacun faire appel pour enregistrer ce que tu souhaites. Si tu as un désir d'enregistrement particulier et "un peu" d'argent de coté, même si c'est "la cucaracha" en mode épique, tu peux les contacter dès demain pour établir un devis. Ils enregistrent surtout à Prague (le coût est moindre), mais tu peux aussi choisir le Royal Philharmonic Orchestra à Londres. Accessoirement, l'argent gagné permet (plus ou moins) à Fitzpatrick de financer quelques-uns de ses rêves béophiliques.

Prometheus Records est "juste" (façon de parler, lire l'interview) un producteur de disques qui a fait le choix de financer entre autres des réenregistrements, qui fait appel aux services de Tadlow mais pourrait aussi bien se tourner vers d'autres prestataires - si ce n'est que leur passion commune les emmène parfois à coproduire, s'ils se mettent d'accord sur un titre, mais il s'agit de cas particuliers. Précédemment, un des cofondateurs, Luc Van De Ven, fut non seulement l'éditeur de Soundtrack! mais aussi un fort sympathique revendeur de disques par correspondance à qui des amis et moi téléphonions régulièrement (en Belgique, donc) pour qu'il égraine amoureusement à nos oreilles avides collées au combiné les titres des dernières merveilles reçues, après quoi nous nous précipitions à la poste pour lui envoyer un mandat rose bonbon. Ses prix étaient assez bas même avec le transport, grâce au Franc Belge d'alors, et parce qu'aucune TVA n'était facturée (du moins pas la française). Je connais encore son adresse par cœur, ou pas loin. Les années 80, une autre époque.

Leur point commun, hélas ? Il n'est pas sûr - je pèse mes mots - que l'un ou l'autre ne nous donne une nouvelle fois à redécouvrir des œuvres de la dimension des El Cid, Taras Bulba ou Alamo. A moins de campagnes de financement TRÈS efficaces ? Perdre de l'argent finit par poser des problèmes même aux plus motivés...

Oui, j'allais écrire qu'à un certain point c'était limite du mécénat

Comme il me reste quelques numéros de Soundtrack (bah oui on perd des trucs lors de déménagements ) vous m'avez donné l'envie de replonger dans ces belles années de béophiles. Je suis tombé sur un entretien de ...James Fitzpatrick lors de la sortie CD de Zulu de John Barry chez son label Silva Screen. Il y a une photo de lui très jeune et j'ai failli ne pas le reconnaitre.