CHE 1ère partie : L'Argentin
Publié : mer. 19 nov. 2008 01:24
Avant-première en présence de Benicio del Toro, Steven Soderbergh
Très prometteur ce premier volet, le sujet est traité sans les artifices du biopic, avec justesse et rigueur, sur la forme du "documentaire" avec flashbacks entre son discours de l'ONU, un entretien avec une journaliste interprétée par Julia Ormond (séquences traitées en noir et blanc - comme la télé de l'époque - avec caméra portée façon pris sur le vif) et la progression de la guerilla qui a mené à la victoire de la Révolution cubaine, traitée en couleurs dans un style analytique (on pense à la manière de Spottiswoode pour Under Fire, qui évoquait la guerilla nicaraguayenne dans un style journalistique, le lyrisme de Jerry en plus)
Au delà des qualités cinématographiques du film, voilà un sujet toujours d'actualité, pas seulement sur le personnage historique, mais sur tout ce que son combat implique : du côté des causes (Les Etats-Unis font de Cuba un bordel capitaliste immonde), et du côté des conséquences (le traitement fascisant de la Révolution en cours par la diplomatie américaine jette les guerilleros cubains dans les bras de l'Union Soviétique) une manière de créer une perspective sur la politique étrangère du gouvernement des Etats-Unis dans son "pré-carré" américain...il y a de quoi faire en matière de crimes contre l'humanité....jusqu'à la manière dont les puissances traite les pays dits du "tiers-monde"....
hâte de voir la suite....l'année prochaine !
Peu de musique, mais le peu qu'il y a est très bien écrit et respectueux de la sobriété du langage cinématographique, le générique de fin du compositeur est formidable, grâce à ce score , je redécouvre Alberto Iglesias avec grand plaisir
enfin bravo à Wild Bunch pour avoir misé sur le film, cette petite boîte redonne espoir sur la production de projets vraiment hors du commun
Très prometteur ce premier volet, le sujet est traité sans les artifices du biopic, avec justesse et rigueur, sur la forme du "documentaire" avec flashbacks entre son discours de l'ONU, un entretien avec une journaliste interprétée par Julia Ormond (séquences traitées en noir et blanc - comme la télé de l'époque - avec caméra portée façon pris sur le vif) et la progression de la guerilla qui a mené à la victoire de la Révolution cubaine, traitée en couleurs dans un style analytique (on pense à la manière de Spottiswoode pour Under Fire, qui évoquait la guerilla nicaraguayenne dans un style journalistique, le lyrisme de Jerry en plus)
Au delà des qualités cinématographiques du film, voilà un sujet toujours d'actualité, pas seulement sur le personnage historique, mais sur tout ce que son combat implique : du côté des causes (Les Etats-Unis font de Cuba un bordel capitaliste immonde), et du côté des conséquences (le traitement fascisant de la Révolution en cours par la diplomatie américaine jette les guerilleros cubains dans les bras de l'Union Soviétique) une manière de créer une perspective sur la politique étrangère du gouvernement des Etats-Unis dans son "pré-carré" américain...il y a de quoi faire en matière de crimes contre l'humanité....jusqu'à la manière dont les puissances traite les pays dits du "tiers-monde"....
hâte de voir la suite....l'année prochaine !
Peu de musique, mais le peu qu'il y a est très bien écrit et respectueux de la sobriété du langage cinématographique, le générique de fin du compositeur est formidable, grâce à ce score , je redécouvre Alberto Iglesias avec grand plaisir
enfin bravo à Wild Bunch pour avoir misé sur le film, cette petite boîte redonne espoir sur la production de projets vraiment hors du commun