Je crois surtout qu'ils s'en foutent, pour le coup !

Ça se confirme pour The Magnificent Seven

http://jameshorner-filmmusic.com/simon- ... ing-stage/

J'étais justement en train d'écouter une petite merveille mélodique et de sensibilité dont lui seul avait le secret... Dad....
Merci pour cette confirmation Adequacy ! J'en suis bouleversé... Le réalisateur n'avait donc pas exagéré dans ses propos en juillet dernier. James Horner lui avait bien fait ce magnifique cadeau. On ne sait toujours à pas quel point ses propositions de thèmes étaient détaillées, mais j'espère que son travail trouvera dans le film une belle existence et ne sera pas trop dilué dans les compléments et arrangements nécessaires. On peut au moins espérer que le End Title, et pourquoi pas une ou deux suites sur un éventuel CD, seront le plus proche possible de la musique qu'il avait déjà imaginée.

Adequacy a écrit :Ça se confirme pour The Magnificent Seven

http://jameshorner-filmmusic.com/simon- ... ing-stage/

Sans présager de la qualité qu'aura cette musique au final, le fait de demander à un collaborateur d'Horner de reprendre son travail fait en amont montre qu'il existe des êtres humains sensibles à Hollywood, ça fait plaisir.

Le fait que cela soit son arrangeur qui s'occupe du boulot est très rassurant pour l'héritage musical laissé par Horner.

Excellente nouvelle bien que je sois étonné que ce ne soit ni Randy Kerber ni JAC Redford, ses plus fidèles collaborateurs et orchestrateurs qui se soient occupés de cette partition.

Cinéphonia a écrit :Excellente nouvelle bien que je sois étonné que ce ne soit ni Randy Kerber ni JAC Redford, ses plus fidèles collaborateurs et orchestrateurs qui se soient occupés de cette partition.

Y a que le nom de Franglen qui est apparu mais sans doute que d'autres membres de la Horner Team sont présents. Je pense notamment à Simon Rhodes et Jim Henrikson.

Franglen était tout le temps avec JH depuis Avatar. C'était vraiment devenu son collaborateur principal avec Simon Rhodes.

Oui. C'est déjà rassurant de voir à la manœuvre le producteur de ses derniers scores. Il serait effectivement très étonnant de ne pas voir surgir bientôt le nom de quelques uns de ses plus fidèles autres collaborateurs.

Quelle excellente nouvelle ! C'est d'autant plus troublant que James Horner n'avait je crois pas pour habitude d'écrire des partitions en amont. Ce cadeau qu'il nous fait à titre posthume est une petite consolation.

Wyatt Earp a écrit :Je crois surtout qu'ils s'en foutent, pour le coup !

Ceux qui avaient l'habitude d'écouter presque chaque musique de Horner pour ensuite la critiquer de manière aveugle et infondée, seront bien heureux de pouvoir bientôt écouter Les 7 mercenaires et amer de réaliser que ce sera la dernière fois.

Tu sais Jimbo, je crois que Wyatt a raison. Ceux qui n'aimaient pas James Horner ou ne comprenaient pas ses (auto-)citations de son vivant, n'ont pas du changer fondamentalement d'avis du seul fait qu'il nous ait quittés l'année dernière. En tout cas, en dehors des 7 Mercenaires, qui ne sera pas à proprement parler entièrement de James Horner, il est toujours prévu je crois que la musique de Living in the Age of Airplanes soit éditée à l'automne.

Non, les avis ne changeront pas en quelques mois, mais peut-être en quelques années... Les adversaires de Jerry Goldsmith dans les années 90 auraient bien du mal à en dire du mal aujourd'hui par exemple...

Pour ceux qui comprennent l'anglais à l'oral.
James Horner s'exprime durant une heure dans cette vidéo enregistrée en mars 1992.
http://jameshorner-filmmusic.com/musica ... arch-1992/

Très instructif comme vidéo, merci beaucoup Adequacy !
Je retiendrai cette amusante citation "J'ai le sentiment que je ne veux plus jamais retravailler avec James Cameron". Disait-il en 1992. ^^
J'ai également une vidéo d'1H d'interview, tournée pas loin d'Avatar. J''ai gardé ça précieusement sur un DVD depuis toutes ces années.

J'ai adoré la fin quand James, interrogé sur le ghostwriting, donne l'exemple des scores de Menken pour Disney (Little Mermaid, Beauty and the Beast) : Menken s'occupe des chansons mais une équipe d'orchestrateurs composent et orchestrent tout le reste, du pur ghostwriting ! Et qui rafle les oscars ? C'est Alan bien sûr ! Ce fumiste ! Comme les frères Sherman autrefois ha ha...Et ses remarques sur l'injustice de récompenser Herbie Hancock pour Round Midnight pour son adaptation et 10 mn de score original et ignorer The Mission de Morricone. Tout ça parce que l'oscar pour la meilleure adaptation n'existe plus (le genre d'oscar que Rosenman avait à l'époque pour Barry Lyndon ou Bound of Glory "hé,vous savez, j'écris aussi de la musique originale !") Ça fait du bien d'entendre ces vérités sur les illettrés / crétins musicaux de Hollywood, c'est tellement rare !!!

Jimbo a écrit :

Wyatt Earp a écrit :Je crois surtout qu'ils s'en foutent, pour le coup !

Ceux qui avaient l'habitude d'écouter presque chaque musique de Horner pour ensuite la critiquer de manière aveugle et infondée, seront bien heureux de pouvoir bientôt écouter Les 7 mercenaires et amer de réaliser que ce sera la dernière fois.

Euh, j'adore Horner, mais leurs critiques n'étaient pas forcément toujours infondées. Ce n'est parce qu'il est mort que TOUTE sa musique est subitement devenue géniale : comme n'importe quel grand compositeur qui travaille beaucoup, il a livré du sublime, de l'excellent, du bon, du moins bon, du médiocre, du mauvais et du très mauvais.

Walden a écrit :J'ai adoré la fin quand James, interrogé sur le ghostwriting, donne l'exemple des scores de Menken pour Disney (Little Mermaid, Beauty and the Beast) : Menken s'occupe des chansons mais une équipe d'orchestrateurs composent et orchestrent tout le reste, du pur ghostwriting ! Et qui rafle les oscars ? C'est Alan bien sûr ! Ce fumiste ! Comme les frères Sherman autrefois ha ha...Et ses remarques sur l'injustice de récompenser Herbie Hancock pour Round Midnight pour son adaptation et 10 mn de score original et ignorer The Mission de Morricone. Tout ça parce que l'oscar pour la meilleure adaptation n'existe plus (le genre d'oscar que Rosenman avait à l'époque pour Barry Lyndon ou Bound of Glory "hé,vous savez, j'écris aussi de la musique originale !") Ça fait du bien d'entendre ces vérités sur les illettrés / crétins musicaux de Hollywood, c'est tellement rare !!!

Eh oui, il a raison, ça fout les boules ! Et face à The Mission, même lui ne faisait pas le poids avec son Aliens torché dans les conditions déplorables créées par Cameron : "Morricone était nominé la même année que moi pour Aliens. J'ai voté pour The Mission !", avoue-t-il.
Toute la partie sur la façon dont il envisageait son art face aux contraintes du système hollywoodien (l'analogie avec la peinture, ses ruses avec les réalisateurs...) est très intéressante aussi.

Wyatt Earp a écrit : Euh, j'adore Horner, mais leurs critiques n'étaient pas forcément toujours infondées. Ce n'est parce qu'il est mort que TOUTE sa musique est subitement devenue géniale : comme n'importe quel grand compositeur qui travaille beaucoup, il a livré du sublime, de l'excellent, du bon, du moins bon, du médiocre, du mauvais et du très mauvais.

ça reste à confirmer ; je n'ai pas encore réécouté Class Action mais il se pourrait bien que ce soit subitement devenu génial !

Pour le coup j'aime bien CLASS ACTION ! En revanche j'éviterai de retenter UNLAWFUL ENTRY...

C'est marrant, pour ma petite blague j'ai hésité entre les deux (alors qu'il y en a d'autres, soyons francs). Mais en réécoutant le Main Title de Unlawful Entry, j'ai trouvé que ça n'était pas si déshonorant... (pour autant, je n'ai pas souhaité aller plus loin ! )
Suite à ta remarque, j'ai donc fini par ressortir aussi Class Action et bon... Horner il était quand-même très fort : avec 2 ou 3 accords de piano et un simple petit air de saxo il réussirait presque à me faire chialer. Comme quoi, peut-être que l'on devient vraiment plus indulgent. Même dans ce qu'il a livré de plus mauvais (ou disons, de plus insignifiant), je finis toujours par trouver quelque chose à sauver...

Wyatt Earp a écrit : Pour le coup j'aime bien CLASS ACTION ! En revanche j'éviterai de retenter UNLAWFUL ENTRY...

pareil, Unlawful Entry, c'est awful. Alors que Class Action, c'est très agréable et émouvant. Le film d'Apted est d'ailleurs très bien

Leary a écrit : C'est marrant, pour ma petite blague j'ai hésité entre les deux (alors qu'il y en a d'autres, soyons francs). Mais en réécoutant le Main Title de Unlawful Entry, j'ai trouvé que ça n'était pas si déshonorant... (pour autant, je n'ai pas souhaité aller plus loin ! )
Suite à ta remarque, j'ai donc fini par ressortir aussi Class Action et bon... Horner il était quand-même très fort : avec 2 ou 3 accords de piano et un simple petit air de saxo il réussirait presque à me faire chialer. Comme quoi, peut-être que l'on devient vraiment plus indulgent. Même dans ce qu'il a livré de plus mauvais (ou disons, de plus insignifiant), je finis toujours par trouver quelque chose à sauver...

Pareil. Mais je suppose que c'est ce qui fait la marque des grands compositeurs !

Leary a écrit :

Wyatt Earp a écrit : Euh, j'adore Horner, mais leurs critiques n'étaient pas forcément toujours infondées. Ce n'est parce qu'il est mort que TOUTE sa musique est subitement devenue géniale : comme n'importe quel grand compositeur qui travaille beaucoup, il a livré du sublime, de l'excellent, du bon, du moins bon, du médiocre, du mauvais et du très mauvais.

ça reste à confirmer ; je n'ai pas encore réécouté Class Action mais il se pourrait bien que ce soit subitement devenu génial !

Son Vibes est une véritable purge même aujourd'hui.

Scorebob a écrit :Son Vibes est une véritable purge même aujourd'hui.

Et dire qu'il a été édité par deux fois...

A une époque la chose était considérée comme un graal par le complétiste vu sa rareté (1000 EX varese club première) et non pour sa qualité musicale aujourd'hui les pauvres 2000 exemplaires réédités en Varese ENCORE peinent à trouver preneur.
Ayant eu l'opportunité de trouver la première édition à pas cher au temps de sa cote la plus haute je mettais fébrilement le précieuuuuuuuuuuuuuux cd dans ma platine tout heureux par avance des divines mélopées qui en jailliraient pour ma plus grande joie quand d'affreuses sonorités me pétrifièrent net d'horreur , il va sans dire que je me débarrassais bien vite (à très bon prix) de l'infâme abomination synthétique qui ne devait pas entacher dans ma mémoire le talent d'Horner par ailleurs manifeste.