Un hautbois, une flûte, des cordes et on s'envole... toute la légèreté d'un film très prenant et lourd.
Qui entraînera une collaboration géniale.
On parle Hitchcock/Herrmann, Williams/Spielberg, Goldsmith/Dante,... mais ici les frères Coen et Carter... on fait un sublime boulot...



Comme dans Hudsucker Proxy... où la maestria est digne d'un Frank Capra à la réalisation... et des audaces pour aller chercher Katchaturian et son Spartacus... mais aussi une voix crystaline pour une mort qui ne l'est pas moins grave...

Visionnage et écoute de Flight Risk d'Antonio Pinto. Et bah c'est pas bien. De la musique comme on peut en entendre sur tout pleins de prods tv ou de documentaires, de la compo sans ame qui fait le strict minimum à l'image (ce qui pourrait presque être une qualité, car elle fonctionne). Totalement inintéressant.

Haricolin a écrit : ↑mar. 4 févr. 2025 18:54 De la musique comme on peut en entendre sur tout pleins de prods tv ou de documentaires, de la compo sans ame qui fait le strict minimum à l'image (ce qui pourrait presque être une qualité, car elle fonctionne).

Ah non, tu vas pas t'y mettre toi aussi, Rico ! Pas alors que ton cerveau, engoncé dans une cavité crânienne encore écarlate d'acné et tapissée d'un nombre révoltant de cheveux, devrait se tenir à l'écart de ce genre de sophisme scrofuleux — à tout le moins s'en défier quelque peu. J'ai écouté en écrasant moult bâillements d'ennui l'extrait fourni par tes mains diligentes, et ma stupeur se révèle bicéphale : comment peux-tu éprouver le moindre désir de t'infliger ce gruau coagulé après l'avoir subi déjà à l'écran, pieds et poings liés ? Et par quelle sclérose mentale t'es-tu convaincu qu'un tel agglomérat de formules au dernier stade de la putrescence pouvait, selon l'expression honnie, "fonctionner-au-quart-de-poil-sur-les-images" ? Ça me dépasse.

Lee Van Cleef a écrit : ↑mer. 5 févr. 2025 21:38 Ah non, tu vas pas t'y mettre toi aussi, Rico ! Pas alors que ton cerveau, engoncé dans une cavité crânienne encore écarlate d'acné et tapissée d'un nombre révoltant de cheveux, devrait se tenir à l'écart de ce genre de sophisme scrofuleux — à tout le moins s'en défier quelque peu. J'ai écouté en écrasant moult bâillements d'ennui l'extrait fourni par tes mains diligentes, et ma stupeur se révèle bicéphale : comment peux-tu éprouver le moindre désir de t'infliger ce gruau coagulé après l'avoir subi déjà à l'écran, pieds et poings liés ? Et par quelle sclérose mentale t'es-tu convaincu qu'un tel agglomérat de formules au dernier stade de la putrescence pouvait, selon l'expression honnie, "fonctionner-au-quart-de-poil-sur-les-images" ? Ça me dépasse.

Tout simplement parce que je trouvais ça pas mal a l'image. Mais j'ai très très vite déchanté a l'écoute isolée.
Mais ça m'était déjà arrivé sur d'autres films (comme Godzilla Minus One de Naoki Sato)

Je suis encore jeune et innocent, je me fais facilement rouler dans la farine.

Envie d'une petite journée nostalgie Varèse/Silvestri...

Father of the Bride... une comédie rose bonbon, un casting qui tient la barre haute... et Silvestri qui nous amène déjà de la douceur et de la tendresse... oui ce n'est pas le genre de film où on peut incorporer la rythmique de Predator...
L'album est assez court... mais varié... entre grand symphonisme pour la cérémonie, du coeur pour le thème d'un père qui voit sa fille partir pour un mariage et un peu de jazz et des morceaux complètement déglingos quand on commence à ramener les factures à Steve Martin...

Une petite suite...

Et ce 250$ par invité...

Toujours Silvestri/Varèse... on a déjà un tempo à la Death Becomes Her, de la testosterone Predatorienne et un humour à la Roger Rabbit pour un film, étant petit, croyais être l'adaptation de la BD belge Ricochet... mais rien à voir... un Denzel Washington très bon... un John Lihtgow au paraxysme de la Gargamelerie de la méchanceté... une baffe dans ma figure quand j'ai loué le film en VHS et le lendemain... il me fallait le CD...

Un vrai film des années 80/90... où les réalisateurs osaient tout... ainsi que les compositeurs... mais dans le bon sens du terme...
Ah nostalgie quand tu nous tiens...

Héhéhé, le film est pour moi aussi un vrai plaisir coupable. Complètement irréaliste, racoleur, mais diablement divertissant !

Silvestri semble aussi avoir lissé un "hommage" à Williams dans le thème principal : il sonne par moment comme une version sous crack de Jaws

Effectivement... et le film pour moi est très bon... car il est premier degré... bref génial... et oui il y a un bel hommage à Jaws

Bon... bientôt fini le volume de 53 brochures du jour... et voici la hantise des bibliothécaires... sauf si on leur donner du fromage...

Encore une réussite de film hilarant... chapeau bas à Christopher Walken... et Silvestri nous fait vivre à travers ses notes la vie de cette souris... compagnon qu'il aime vu sa participation aux Stuart Little...

Visionnage et écoute de Peacemaker de Clint Mansell et Kevin Kiner. Très discret à l'image (comme d'habitude chez James Gunn, ce sont les chansons qui prennent toute la place), le score est tout de même moins ennuyeux que prévu. Beaucoup de gros rock, pas mal d'électro et de samples, un tout petit peu d'émotions. On est très clairement pas là pour réfléchir, c'est bourrin à souhait et ça dit pas grand chose. Après, personnellement je trouve pas ça désagréable si on aime le style. Et c'est bien moins indigent que ce qu'a pu faire Murphy pour les deux dernière prods Marvel de Gunn. Le seul vrai soucis c'est que c'est trop long pour le peu que ça propose. Mais ça assume clairement ce que c'est et franchement ça passe.



(Et j'ai aussi vu Creature Commandos, autre production DC toute récente de Gunn, aussi mise en musique par Mansell et Kiner, mais j'ai pas l'impression qu'on aura droit à un album score, dommage).

Parce que mes enchainements n'ont aucun sens, visionnage et écoute de The Night of the Hunter de Walter Schumann. Malheureusement, la seule version de la BO que nous avons est l'histoire racontée par Laughton avec la musique derrière. Il faut tout de même remarquer le travail de Schumann, très évocateur, parfois très effrayant et d'autres plus poétiques et rêveur. Mêlé à la voix de Mitchum, suave et calme, ça aurait donné un superbe album. En espérant que ça soit réédité un jour.

Très bonne BO, digne d'un réenregistrement espéré (et réclamé) par beaucoup.

Quand un film est pas génial... faut appeler David Newman à la rescousse...

Avec Somewhere in time, je pense que c'est l'un des plus beaux scores nostalgiques de John Barry.
Alors, Chaplin avait sa part d'ombre, mais ici c'est dans l'hagiographie que nous sommes, même si dans le film de Sir Richard Attenborough, il distille certaines choses qui n'ont pas été évoquées, oubliées ou volontairement...

Je n'ai jamais entendu autant de cordes qui me font dresser les poils sur les bras... en bruxellois... donner des kikebiches...

Un compositeur trop peu mis en avant... et pourtant... pourtant... il fallait succéder à Christopher Young sur Hellraiser...


Ainsi qu'à Danny Elfman pour les suites des Darkman...

Salut TVA bien ?

https://www.msn.com/fr-fr/finance/autre ... d073&ei=34

En Belgique cela va encore être pire, vu que comme contre attaque... les commandes ne passeraient plus par la poste mais par des camionnettes aux noms bien connues américaines... et là on aurait encore plus de taxes... car en plus de celle appliquée lors de l'achat aux States... il y aurait les 21% de TVA pour l'Europe... la Belgique est passée à une droite extrême... bref... l'ère des Lumières c'est bien éteinte il y a longtemps...

Un de nos ministres a dit : "A quoi bon investir dans un ministère de la culture, il faut investir dans la discipline..."

Je me demande ce que vont déjà devenir les bibliothèques... les médiathèques, les centres culturels, les académies de musique... s'il n'y a plus de subsides...

Je commande une compile de Rachel Portman vraiment pas chère chez Momox... Et je reçois un exemplaire signé de ma chouchoute du moment.

J'ai eu la même surprise quand j'ai reçu le CD de "Jesus loves me" signé par Marcel Barsotti

Visionnage et écoute de Your Friendly Neighborhood Spider-Man (dernière série en date MCU, très chouette d'ailleurs), composé par Leo Birenberg et Zach Robinson. Tout partait bien. A l'image, le thème principal, très enthousiaste, ressortait bien. Au début de l'album, on est accueilli tout d'abord par un amusant opening rap samplé sur le générique de la série de 67, puis on enchaine donc sur le chouette thème principal, qui pose le style de la BO : mélange assez surprenant entre rock, orchestral, synthé, jazz lounge, hip hop et un peu de pop. L'approche demeure thématique, avec pas mal de thèmes, même si ils sont pas tous beaucoup développés. Mais au fur et à mesure qu'on avance, on sent que le budget n'est pas là et l'habillage de la tension retombe vite dans une écriture zimmerienne assez plate, sans réellement d'orchestre et trop peu éloquente pour intéresser sur les 1h10 de l'album. Et on perd un peu le style du début. Une BO intéressante donc, mais qui ne parvient pas à convaincre réellement. Dommage



(Une chouette suite qui présente tous les thèmes, bons et mauvais)

Cette série doit être 10X mieux animée que celle des années 60, et puis le graphisme un peu vintage m'a l'air sympa. Pour la musique en revanche, je doute qu'un gamin qui la découvrira puisse la mémoriser sa musique (et encore moins se la chanter intérieurement en allant à l'école avec son cartable Spiderman ! ) comme ce fut la cas pour la première série - ce qui dû faire la moitié de son succès, et sa longévité musicale.

Haricolin a écrit : ↑ven. 21 févr. 2025 22:54(Une chouette suite qui présente tous les thèmes, bons et mauvais)

En lieu et place d'un énième épanchement de ma verbosité tant crainte alentour, la suite en question ne rackettera à mon larynx qu'un lot rabougri d'épithètes lapidaires : super ringardos et cheap à mort ! Ne t'en offusque point, mon brave Rico, mais je préfère cent fois fréquenter des bipèdes arachnéens autrement sympathiques :

Lee Van Cleef a écrit : ↑sam. 22 févr. 2025 19:47 En lieu et place d'un énième épanchement de ma verbosité tant crainte alentour, la suite en question ne rackettera à mon larynx qu'un lot rabougri d'épithètes lapidaires : super ringardos et cheap à mort !

Sache, mon cher, qu'en écoutant cette BO je me suis dit : "Voilà une BO qui ne plaira pas a Lee. Comme quoi, j'avais vu juste

Dadid a écrit : ↑sam. 22 févr. 2025 19:19 Cette série doit être 10X mieux animée que celle des années 60, et puis le graphisme un peu vintage m'a l'air sympa. Pour la musique en revanche, je doute qu'un gamin qui la découvrira puisse la mémoriser sa musique (et encore moins se la chanter intérieurement en allant à l'école avec son cartable Spiderman ! ) comme ce fut la cas pour la première série - ce qui dû faire la moitié de son succès, et sa longévité musicale.

Fonce, la série animée est intelligemment écrite et très fun. Pour ce qui est de la memorabilite de l'objet, je suis d'accord que le générique de rap ne restera pas dans les mémoires (même si il s'inscrit dans la même logique que le générique rock de Spider-Man 94 ou celui techno de celle de 99). Par contre, le thème (donc ce que je vous ai mis) est bien mis en avant sur les end credit et rentre vite en tête au bout de quelques épisodes. Mais cela nécessite de ne pas passer comme un sagouin le générique de fin