Ah ? Je me demande bien quel sera son contenu car, dans le film, il y a peu de musique, en tout cas pas beaucoup plus que sur le cd d'origine...

No sé ! Il faudra attendre la sortie officielle pour voir ce qu'il aura sur la galette.

Oui. Je reste curieux et en alerte. Dire que je n'ai pas encore fini d'écouter le coffret Ecoutez Le Cinéma consacré à ce géant... manque de temps, encore et toujours...

Voilà qui empeste à naseaux grands ouverts le remplissage bréhaigne, comme il me paraît bien que ce fut déjà le cas pour le récent triple album du Get Carter de Roy Budd.

Je ne m'hasarderais pas à comparer José Benitez et Quartet Records aux labels anglais qui pillent sans vergogne les titres libre de droit en y ajoutant beaucoup de vent pour effectivement n'y faire que du remplissage. Allons allons cher Lee, remets tes bésicles.

L'album existant d'Italian Job ne m'a jamais plus. J'ai vraiment hâte de savoir ce que va nous proposer cette édition qui a déjà au moins le mérite de disposer d'une très belle pochette.

Il m'est déjà passé entre les mains quelques Quartet gavés de tant et tellement de rabâcheries, si pesamment épris de vaine récidive, porte-étendards orgueilleux de l'être du psittacisme musical, que je ne peux en rien exclure la possibilité pas rose d'un disque itératif jusqu'au vertige migraineux. Mais je ne demande bien sûr qu'à récolter, pour mon scepticisme inné, un pied de nez débordant de malice de la part de l'intrépide label.

Lee Van Cleef a écrit :psittacisme musical

J'adore.

Daigne prêter l'oreille à ce conseil rien de moins qu'amical, cher Sam : avant de fanfaronner en société avec ce délicieux vocable en bandoulière, consacre de nombreuses et studieuses heures à le prononcer dans l'intime discrétion de ton humble masure, jusqu'à toucher enfin du doigt (ou plutôt des lèvres) l'élocution immaculée qu'il nécessite. Faute de quoi, tu risques de faire pschitt...

Le Get Carter est plus un double CD, le 3ème disque étant une compile Budd.

Lee Van Cleef a écrit :Daigne prêter l'oreille à ce conseil rien de moins qu'amical, cher Sam : avant de fanfaronner en société avec ce délicieux vocable en bandoulière, consacre de nombreuses et studieuses heures à le prononcer dans l'intime discrétion de ton humble masure, jusqu'à toucher enfin du doigt (ou plutôt des lèvres) l'élocution immaculée qu'il nécessite. Faute de quoi, tu risques de faire pschitt...

Ta cicérone préconisation à mon endroit me pousse à te dire que j'ai déjà eu loisir, pas plus tard qu'hier, de tenter la prononciation à haute voix de ce doux vocable. J'hésite encore à t'en formuler la substantifique conclusion à laquelle je suis parvenu... nonobstant le fait que je suis toujours ébaubi par ton si particulier idiolecte.

Le concert à Paris du 29 juin dernier est à voir sur le site d'Arte jusqu'au 18/03/2020 : https://www.arte.tv/fr/videos/090817-00 ... AGyIlCsMHg

J'ai justement commencé à le voir ce midi et il m'en reste encore 17 mn à regarder.
Je suis assez mitigé. Pour moi, Quincy, c'est avant tout le jazz des années 50 et 60. J'ai d'ailleurs une bonne partie de ses albums sortis durant cette période. Après, je dois bien avouer que je ne m'y retrouve pas vraiment. Donc, je reste un peu en dehors de ces interprétations.

Je viens de voir le film "Les Quatre Malfrats" ("The Hot Rock" en VO ) et la musique est signée par Big Quincy. Et au niveau des musiciens, on trouve des pointures comme Gerry Mulligan et Clark Terry. Classe.
Allez, je ne dis pas non à une future édition CD, couplée avec un autre score oublié du compositeur.

DarkCat a écrit :Je viens de voir le film "Les Quatre Malfrats" ("The Hot Rock" en VO ) et la musique est signée par Big Quincy. Et au niveau des musiciens, on trouve des pointures comme Gerry Mulligan et Clark Terry. Classe.
Allez, je ne dis pas non à une future édition CD, couplée avec un autre score oublié du compositeur.

Avec The Anderson tapes qui n’a jamais été édité sauf dans des compiles.

Vous aimez le grand Quincy ?
Cool, Thierry Jousse aussi::

Quincy Jones, l’homme-orchestre (1/2)

J'ai écouté ce matin In the heat of the night après avoir vu le film hier. Je suis légèrement partagé. Il faut reconnaitre en tout cas que c'est un travail admirable. A l'image ça fonctionne du tonnerre. Le thème de Tibbs à la guitare est chouette, la chanson thème mémorable et les morceaux de suspense excellents (qui me font penser un peu à Morricone dans l'approche atypique, ce qui n'est pas déconnant vu la relation qu'avait les deux). Mais n'étant pas un grand fan de jazz, je ne suis pas rentré o fond dedans non plus, pas autant que je l'aurais voulu. ça reste du très bon travail mais pas forcément le plus à même de me toucher. A voir sur les prochaines BO de Jones que j'écouterais, car je reste très curieux du travail du monsieur.

Haricolin a écrit : ↑sam. 8 juin 2024 12:10je ne suis pas rentré à fond dedans non plus, pas autant que je l'aurais voulu.

- Pourquoi nous parles-tu de ta vie priv...
- Mais ta gueule, le Chat. Tu nous fais chier avec tes blagues à deux balles !!!
- Mais euh, c'est la faute de Hari, tout de même.
- OK, mais ce n'est pas une raison. C'est vrai, quoi, merde.

QJ nous a quitté. Un monstre de créativité, racines jazz, soul, pop, classique aussi... Un pur fruit de l’Amérique.

Je suis très triste...

Rappelons l'existence de ce chouette coffret, qui à sa sortie m'a permis de mieux connaitre sa musique de film, et à travers elle, ses fameuses racines musicales qu'il savait entremêler comme peu d'autres :

Oui. Un indispensable, comme on dit aujourd'hui.

Un homme plein d'humour...

[youtube][/youtube]

Une légende s'éteint mais sa musique demeure éternelle
RIP Q

Ce n'est assurément pas demain la veille que le petit monde de la musique, qu'elle soit ou ne soit pas de film, profitera de l'invraisemblable panachage de talents d'un aussi génial caméléon que mister Q. Bien évidemment, les médias flemmards, en ce jour, n'ont que sa collaboration avec Michael Jackson plein la bouche ; excessivement rares seront ceux qui se hasarderont à souligner que Jones reçut sa vocation de plein fouet dans les salles de cinéma, qu'il fréquentait à un rythme frénétique étant gamin, les yeux étoilés par l'émerveillement... et les oreilles victimes on ne peut plus consentantes des sortilèges psalmodiés par Herrmann, Alfred Newman et autres géants, dont il se promit de suivre un jour les traces — serment largement honoré, nul ne pourra jamais le lui retirer.