Alexandre Desplat et Dominique Lemonnier font pour nous le bilan de quinze années de Traffic Quintet.

Un hommage de Benjamin au splendide The Last Valley.

Sous la plume d'Olivier Soudé, les rêves et cauchemars de Christopher Young prennent vie dans Haunted Summer.

Si vous n'avez pas assez dormi, abstenez-vous d'aborder Perfect Blue sous peine de devenir complètement dingue !

Bel article pour PERFECT BLUE...
Rarement entendu une musique qui mette autant mal a l'aise tout en procurant du plaisir !!!!
A ranger aux cotés des travaux d'Akira Yamahoka pour la série SILENT HILL ....

La messe est dite, mon vieux Krull. Ton papier sur Perfect Blue m'a convaincu une bonne fois que tu étais l'homme de la situation pour chroniquer à leur juste valeur les expérimentations inquiétantes, bizarres et déglinguées de Morricone et son complice Bruno Nicolai durant la belle époque du giallo ! Au turbin, l'ami, il y a là une sacrée pile de disques qui n'attendent plus que tes soins avisés.

Merci les gars
Mais Lee, sache que j'y connais rien du tout aux trucs italiens moi... Tu veux parler des films genre Le Plumage de Stendhal à Neuf Queues ?

Nan mais te laisse pas faire, ça craint les trucs italiens chelous et bizarres. Déjà, faut se lever sacrément tôt pour arriver à lire d'une traite le titre d'un cd Italien. Les cd japonais au moins, tu te repères aux titres graphiques à base de hiéroglyphes totalement incompréhensibles !

Krull a écrit :Tu veux parler des films genre Le Plumage de Stendhal à Neuf Queues ?

C'est très exactement ça ! Enfin, à deux ou trois détails près, dirons-nous.

Le palmarès 2010 de la rédaction est maintenant (enfin, dirons certains) en ligne !

Lu de bout en bout et c'était passionnant ! Sacré boulot...
C'était surtout amusant de voir les points communs et les divergences d'un rédacteur à l'autre (chacun mettant en avant ses coups de coeur, ce qui permet à tous les lecteurs d'avoir un panel assez large), pour trouver une synthèse finalement cohérente et bien révélatrice !

Ô stupeur et grâce, le divin Stéphane a lui aussi comblé le superbe Vincere de tous les honneurs ! Ce qui vaut à Carlo Crivelli d'intégrer in extremis le classement définitif de la rédaction, et, ma foi, on ne peut pas dire qu'il ait volé ce privilège. M'est avis que le sieur Janus ne doit plus se tenir de joie...

J'avais bien aimé ce qu'avait fait Crivelli sur Vincere aussi, par contre ça me fait mal de le dire mais le passage musical du film le plus mémorable c'est quand même The Windows of Appearance qui provient d'un opéra de Philip Glass. Je crois que Crivelli avait d'ailleurs composé un truc pour cette séquence et on doit sûrement l'entendre sur le disque - je ne l'ai pas encore écouté - mais apparemment ça n'a pas dû satisfaire Bellocchio. Le Morricone, je sais pas où il a été le chercher celui-là par contre. Je suis sûr que même Janus ne le connait pas.

Julien a écrit :J'avais bien aimé ce qu'avait fait Crivelli sur Vincere aussi, par contre ça me fait mal de le dire mais le passage musical du film le plus mémorable c'est quand même The Windows of Appearance qui provient d'un opéra de Philip Glass. Je crois que Crivelli avait d'ailleurs composé un truc pour cette séquence et on doit sûrement l'entendre sur le disque - je ne l'ai pas encore écouté - mais apparemment ça n'a pas dû satisfaire Bellocchio. Le Morricone, je sais pas où il a été le chercher celui-là par contre. Je suis sûr que même Janus ne le connait pas.

Sur le disque,il y a un thème qui me fait penser justement à du "Glass" "crivellisé" et j'ai trouvé cette mixture très attractive. Elle donne une aération à un style musical très fort dont le compositeur (que j'adore) est peut-être un peu trop prisonnier,parfois. Il se peut que Bellocchio n'ait pas accepté ce faux Glass,qu'il ait préféré l'original,ce "The windows of appearance" qui a dû servir de musique temporaire sur la dite scène.

Concernant E.M.,s'il s'agit du film sur Anne Frank,si,je connais. Je connais même de longs extraits. C'est un Morricone classique bien plus inspiré et moins pépère que sur certains des derniers films d'Alberto Negrin comme Gino Bartoli ou encore Pane e liberta. J'ai beaucoup aimé les extraits que j'ai pu entendre et cela malgré les mauvaises conditions d'écoute.

Oui sur Vincere, l'influence de Glass est souvent évidente, même au niveau des chœurs d'ailleurs. Ça évoque parfois son Opéra Civil Wars. Sinon, j'ai un peu parcouru les extraits du cd et je pense que le morceau qui a dû être retirée est la pièce Dies Irae. Un peu dommage quand même de ne pas avoir laissé au compositeur une plus large part de manœuvre. Dans le film d'ailleurs il y a d'autres extraits d'opéras. Du Verdi je crois et quelques thèmes musicaux divers. La partition de Crivelli a été pas mal hachée au montage. Heureusement que l'on peut trouver la musique sur le cd.

Sinon, pour Anne Frank, j'ai vu que l'on pouvait voir le téléfilm en intégralité sur youtube. Je crois de toute façon que c'est pour l'instant le seul moyen pour pouvoir écouter la musique. Tout ce qu'à fait Morricone après Mission sur Mars m'est d'ailleurs complètement inconnu. J'ai un peu l'impression que c'est quand même assez classique ce qu'il fait maintenant.

Julien a écrit :Oui sur Vincere, l'influence de Glass est souvent évidente, même au niveau des chœurs d'ailleurs. Ça évoque parfois son Opéra Civil Wars. Sinon, j'ai un peu parcouru les extraits du cd et je pense que le morceau qui a dû être retirée est la pièce Dies Irae. Un peu dommage quand même de ne pas avoir laissé au compositeur une plus large part de manœuvre. Dans le film d'ailleurs il y a d'autres extraits d'opéras. Du Verdi je crois et quelques thèmes musicaux divers. La partition de Crivelli a été pas mal hachée au montage. Heureusement que l'on peut trouver la musique sur le cd.

Sinon, pour Anne Frank, j'ai vu que l'on pouvait voir le téléfilm en intégralité sur youtube. Je crois de toute façon que c'est pour l'instant le seul moyen pour pouvoir écouter la musique. Tout ce qu'à fait Morricone après Mission sur Mars m'est d'ailleurs complètement inconnu. J'ai un peu l'impression que c'est quand même assez classique ce qu'il fait maintenant.

Pas tout,ça dépend des films et parfois des téléfilms qui sont généralement très grand public,notamment ceux de Negrin. Cependant,pour Negrin il a quand même composé une partition poignante et pas si classique que ça (tout dépend des extraits,un thème lyrique pouvant côtoyer un morceau plus expérimental) pour L'ultimo dei corleonesi. J'aime aussi son travail sur Ripley's game de Liliana Cavani et La sconosciuta de Tornatore,en collaboration avec le "Rock Metal Electronica Rocco Petruzzi". Si le disque est sans doute trop long et redondant,il y a des moments fabuleux dans cette partition chiadée et virtuose,notamment le morceau "Rapido" qui est un monument à lui seul. J'aime quand même en général ce qui l'a composé pour Battiato et Pozzessere,surtout Lucia. Bien sûr,il lui est de plus en plus difficile de me surprendre à 100%,mais il arrive encore à arracher des thèmes qui,même,classiques,sont parfois d'une grande beauté,comme le final "Mare" qui achève La provinciale. Côté concert,j'aimerais beaucoup découvrir sa pièce pour batterie électronique et orchestre,composée il y a un ou deux ans,ainsi qu'une oeuvre de 45 minutes environ pour solistes,choeur et orchestre qui,il paraît,est vraiment formidable.

Ceci-dit,j'aimerais bien que tu m'orientes en matière de Glass et Nyman,compositeurs que j'ai un peu négligés au profit d'autres grands noms...par MP ou sur un autre topic plus adéquat...comme tu veux...

Je partage l'étonnement général (mais l'est-il vaiment, général ?) quant à l'absence de l'omnipotent Zimmer dans les diverses listes des Inside Men, qu'il s'agisse de The Pacific ou encore et surtout d'Inception, qui avait tout de même rallié pas mal de suffrages à sa cause (même Starfe a apprécié la bête, c'est dire). Evidemment, il serait on ne peut plus naïf et utopique de ma part d'y voir les prémices de la fin d'un règne. Hans et ses terribles suppôts ont prouvé d'innombrables fois qu'ils étaient à l'épreuve du dédain des béophiles.

Lee Van Cleef a écrit :

Krull a écrit :Tu veux parler des films genre Le Plumage de Stendhal à Neuf Queues ?

C'est très exactement ça ! Enfin, à deux ou trois détails près, dirons-nous.

Je t'avais bien dit que je suis trop approximatif ! Du coup, je te passe le relais ?

Janus a écrit :Côté concert,j'aimerais beaucoup découvrir sa pièce pour batterie électronique et orchestre,composée il y a un ou deux ans,ainsi qu'une oeuvre de 45 minutes environ pour solistes,choeur et orchestre qui,il paraît,est vraiment formidable

Ah oui ses musiques pour le concert, ça doit sûrement être plus atypique. Je pensais pas qu'il était autant sur la brèche. Apparemment il semble bien partit pour égaler la carrière d'Elliot Carter qui compose encore à 102 ans !

Julien a écrit :

Janus a écrit :Côté concert,j'aimerais beaucoup découvrir sa pièce pour batterie électronique et orchestre,composée il y a un ou deux ans,ainsi qu'une oeuvre de 45 minutes environ pour solistes,choeur et orchestre qui,il paraît,est vraiment formidable

Ah oui ses musiques pour le concert, ça doit sûrement être plus atypique. Je pensais pas qu'il était autant sur la brèche. Apparemment il semble bien partit pour égaler la carrière d'Elliot Carter qui compose encore à 102 ans !

Ah,tiens! encore un compositeur sur lequel je vais devoir me pencher,un jour...pas attendre qu'il meurt,quand même.

J'ai essayé d'écouter quelques trucs de lui mais pour l'instant, j'ai vraiment pas accroché. C'est quand même franchement austère. Même Boulez à côté, c'est du Rondò Veneziano.

Greg décrypte en détail la magie d'Alexandre Desplat sur Harry Potter And The Deathly Hallows - Part 1.

Greg vous invite à découvrir un David Newman sauvagement sympathique avec Animaux & Cie !

Hellboy a écrit :Greg décrypte en détail la magie d'Alexandre Desplat sur Harry Potter And The Deathly Hallows - Part 1.

Bravo Greg pour cette analyse très détaillée que je partage totalement... la musique de Desplat a été un peu trop vite vilipendée par des critiques pas toujours justifiées...

Oui, bravo. l'analyse est belle et sérieuse même si on n'est pas d'accord. C'est vrai qu'il faudra attendre le second opus pour mesurer le travail globalement. Moi je me suis ennuyé à la vision du film et cela n'aide pas à apprécier le score. Le fin devrait être quand même plus enlevée.