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Re: Alan Silvestri : ses plus et ses moins
Publié : ven. 6 avr. 2018 08:36
par Mathilias
Je préfère quand Silvestri travaille avec Zimeckis je dois être un des rares ici à vraiment apprécier son travail pour THE WALK qui est pour moi sa dernière grande BO.
READY PLAYER ONE j'ai l'impression que c'est un score qui n'arrive pas à trouver un juste équilibre entre les années 90 et notre époque actuelle.
Après plusieurs écoutes, j'estime qu'il n'y a franchement pas de quoi s'extasier sur ce score (ah ! mais j'aimerai tant que tout ceux qui apprécient ce Score me fasse mentir

)
Mais le constat est réel et je dois avouer (à mon grand regret) que pour une fois Lee Van Cleef a raison !

Re: Alan Silvestri : ses plus et ses moins
Publié : ven. 6 avr. 2018 10:47
par Jimbo
Si la musique de film nous a appris quelque chose, c'est qu'il ne faut jamais hâtivement juger. Un score paraissant lambda peut se bonifier avec le temps et devenir un grand classique. Qui aurait parié à leur sortie sur The Goonies (Grusin), Legend (Goldsmith) ou encore Young Sherlock Holmes (Broughton) ? Ces titres ont acquis leur titre de noblesse avec les ans, de multiples visionnages des films et un engouement grandissant très progressif pour ces musiques, qui commencèrent par être timidement éditées puis massivement encensées par les béophiles les plus exigeants. Ready Player One sera peut-être l'objet d'un culte dans 20 ans et sa musique considérée comme légendaire, au même titre qu'un Predator aujourd'hui qui ne devait sonner que comme de l'action générique en 1987...
Je n'ai entendu le score de Silvestri pour Ready Player One que dans le film, et je dois dire qu'il a tout pour devenir une référence de demain. Il a tout ce qu'on a toujours demandé et recherché dans une musique de film : un vrai orchestre dans lequel on entend tous les instruments (ça peut paraître banal mais c'est pas courant), des mélodies porteuses, des morceaux d'action rutilants et thématiques, de l'émotion sensible et une identité sonore propre (je serai pas étonné dans quelques années, d'entendre les gens dire "tiens ça sonne un peu comme Ready Player One").
Re: Alan Silvestri : ses plus et ses moins
Publié : ven. 6 avr. 2018 11:06
par Dadid
Je ne pense pas que ce score puisse devenir une référence dans la mesure où, malgré ses qualités et tout le savoir-faire déployé, il ne marque pas le spectateur par ce "petit quelque-chose en plus", l'idée marquante qui fait mouche. J'imagine que la plupart des spectateurs l'auront à peine remarqué, d'ailleurs malgré ses références au passé et ses qualités et même s'il a en effet sa petite musique interne, il n'a rien de très remarquable musicalement parlant (dans le sens de "qui se remarque immédiatement"). C'est "juste" un très bon score mi-moderne mi-80's, dont le charme est pour beaucoup référentiel, et c'est déjà très bien !

Re: Alan Silvestri : ses plus et ses moins
Publié : ven. 6 avr. 2018 12:11
par Mortimer
Jimbo a écrit : Qui aurait parié à leur sortie sur The Goonies (Grusin), Legend (Goldsmith) ou encore Young Sherlock Holmes (Broughton) ?
Pas du tout ! Ces titres ont fait quasi l’unanimité auprès des béophiles immédiatement. J’étais déjà longtemps dans le milieu pour le savoir.Il suffit aussi de lire les critiques de l’époque.
Re: Alan Silvestri : ses plus et ses moins
Publié : ven. 6 avr. 2018 12:13
par Dadid
Ah carrément! Ce furent des coups de cœur instantanés !
Re: Alan Silvestri : ses plus et ses moins
Publié : ven. 6 avr. 2018 12:23
par Edern
Je n'ai pas encore écouté l'émission de
La Grande évasion, mais je suis en train d'écouter
l'émission The SoundCast au sujet de dernier Silvestri et c'est marrant car l'intervenant Justin Craig exprime exactement ma pensée vers la 33ème minute

Pourquoi un thème aussi puissant n'est pas exploité plus tout au long du score ?

Re: Alan Silvestri : ses plus et ses moins
Publié : ven. 6 avr. 2018 14:49
par Leary
Je n'ai pas encore écouté la musique seule, mais j'avoue que pour une fois, je ne comprends pas bien le procès qui est fait à Silvestri en terme de mélodies et thématique fortes.
Le thème dont tu parles Edern est lié je crois au groupe des 5 amis. C'est une fanfare assez marquante en effet, mais il est logique qu'elle n'apparaisse que dans la seconde partie du film.
Quand à celui de Parzival, il est lui utilisé tout du long (sous de multiples variations) et il s'agit clairement pour moi du plus mémorable. Pas du tout un thème secondaire...
De même que celui plus délicat de Halliday (flutes, hautbois, piano et cordes, des couleurs héritées de Forrest Gump/Contact qui fonctionnent toujours sur moi d'un point de vue émotionnel).
Il semble également y avoir un love theme pour Wade et Samantha, ainsi qu'un autre motif héroïque pour Art3mis. J'attends l'album pour creuser, mais d'ores et déjà la richesse de ce score me saute aux oreilles. Je ne parle pas en terme d'originalité. Il évident que ça ne faisait pas partie du cahier des charges. Mais je suis très heureux de retrouver ce son.
Re: Alan Silvestri : ses plus et ses moins
Publié : ven. 6 avr. 2018 15:00
par Edern
J'entends bien ce que tu indiques, et peut-être que cela vient du fait que je n'ai pas vu le film. Mais comme ça a été écrit plus haut, je trouve qu'il manque “un petit quelque chose en plus” aux deux thèmes principaux pour les rendre plus marquants à mes oreilles. Ils sonnent trop comme du Silvestri “routinier”. Ils sont effectivement un peu partout dans le score, mais il leur manque une petit truc, pour moi (pour l'instant) pour que le charme opère... Je ne sais pas si ça vient de l'écriture des variations, de l'aspect très bref et morcelé des leurs apparitions ?
Re: Alan Silvestri : ses plus et ses moins
Publié : ven. 6 avr. 2018 15:05
par Leary
Ok, tu vas aller voir le film et moi je vais écouter le CD !
Mais tu verras que le thème de Parzival a son importance, et marque le spectateur ne serait-ce que par la manière dont il est exposé à la fin d'une des épreuves : musique diégétique jouée par un orchestre (sans interprètes, juste les instruments !

). Je suis étonné que personne n'en ait parlé. C'est bien du Spielberg, amoureux de la musique de film.
Re: Alan Silvestri : ses plus et ses moins
Publié : ven. 6 avr. 2018 15:10
par Edern
Leary a écrit :la manière dont il est exposé à la fin d'une des épreuves : musique diégétique jouée par un orchestre (sans interprètes, juste les instruments !

)
Ha ha ! Marrant ça, curieux de voir ça

Re: Alan Silvestri : ses plus et ses moins
Publié : ven. 6 avr. 2018 15:11
par Leary
Evidemment c'est bref, mais j'ai trouvé ça savoureux.
Re: Alan Silvestri : ses plus et ses moins
Publié : ven. 6 avr. 2018 15:20
par Leary
Bon en écoutant le morceau en question sur Youtube je m'aperçois que la fanfare "diegetique " jouée par l'orchestre virtuel (mais faisant evidemment partie du score de Silvestri) n'est pas le thème de Parzival (ça l'était dans mon souvenir, je ne sais pas pourquoi). Ce dernier est développé dans un second temps juste après.
Re: Alan Silvestri : ses plus et ses moins
Publié : ven. 6 avr. 2018 15:55
par Lee Van Cleef
Edern a écrit :Certes, on reste très loin de Block War ou Need A Lift, mais il faut savoir se faire une raison : c'était il y a plus de 20 ans, quand même...
Non d'un katana customisé façon Rail Gun ! Comme le temps passe... Aucun mortel en cette vallée de larmes ne peut se prétendre épargné par l'inexorable écoulement sablonneux de la Terrible Horloge, c'est entendu. Mais contrairement à maître Jerry, évoqué un peu plus haut non sans à-propos, ou à John Williams, que ses pactes de sang conclus dans une autre vie avec Spielberg et
Star Wars exhortent régulièrement à tisonner les cendres grises d'une gloire devenue son encombrant fardeau, je trouve que le style de Silvestri n'a pas tant évolué que cela au fil des ans. L'action virile et chaussée de méchantes Rangers demeure encore et toujours son dada favori, les marches "fanfaresques" continuent à couler sans effort apparent de sa baguette (même si la toute dernière en date ne fait vraiment pas partie des plus fracassantes) et certains des shoots de testostérone dont il a écrasé le poussoir durant la décade passée (
Just About Close Enough, Carriage Chase, I Got a Ride, Big Idea) pourraient tomber tout droit du siècle dernier, sans la moindre érosion de leurs propriétés euphorisantes. Non, je suis convaincu que Silvestri possède encore les aptitudes musicales pour faire bouillir petit à petit ses thèmes musclés dans son fidèle chaudron noir... Mais
Ready Player One m'a convaincu qu'il a tout simplement (et même incompréhensiblement, soulignerais-je) cessé d'en voir l'utilité tant cinétique que dramatique. Une interview à coeur ouvert sur ce sujet précis ne serait pas de refus, gentlemen.
Re: Alan Silvestri : ses plus et ses moins
Publié : ven. 6 avr. 2018 16:06
par Lee Van Cleef
Mathilias a écrit :Mais le constat est réel et je dois avouer (à mon grand regret) que pour une fois Lee Van Cleef a raison !

Le vieux Van Cleef est source éternelle de cognition et de sagesse, il est Omniscience drapée du feu salvateur et ses lèvres ne livrent passage qu'au flot doré des lapalissades inarrêtables. Ne l'avez-vous donc point encore compris, béotiens de rien du tout que vous êtes jusqu'au dernier ?
Re: Alan Silvestri : ses plus et ses moins
Publié : ven. 6 avr. 2018 16:46
par Edern
Lee Van Cleef a écrit :(Just About Close Enough, Carriage Chase, I Got a Ride, Big Idea)
Je rajouterai bien aussi
Flying A Tank dans la liste
Lee Van Cleef a écrit :Non, je suis convaincu que Silvestri possède encore les aptitudes musicales pour faire bouillir petit à petit ses thèmes musclés dans son fidèle chaudron noir... Mais Ready Player One m'a convaincu qu'il a tout simplement (et même incompréhensiblement, soulignerais-je) cessé d'en voir l'utilité tant cinétique que dramatique. Une interview à coeur ouvert sur ce sujet précis ne serait pas de refus, gentlemen.
Effectivement... On se cotise pour inviter Silvestri à déguster quelques bons crus dans la cave d'Underscores ?

Re: Alan Silvestri : ses plus et ses moins
Publié : ven. 6 avr. 2018 17:46
par Leary
Dans une Interview que j'ai lue dans je ne sais plus quel media anglais, il dit au contraire qu'il était plus qu'heureux que quelqu'un à Hollywood (en l'occurence Spielberg, évidemment) lui demande enfin de composer à nouveau un score thématique, avec des mélodies bien identifiables. Je suis d'avis qu'il a réussi, mais nous sommes en profond désaccord et je ne saurais dire exactement pourquoi.
Sans doute vous attendiez vous à un thème de la trempe de Retour vers le futur ou Judge Dredd.
Pour en arriver là, peut être eût-il fallu prendre le risque de s'adresser à un jeune compositeur moins expérimenté, mais aussi fougueux et soucieux de faire ses preuves que Silvestri en 84, quand Spielberg rappelons-le, doutait encore de ses capacités à accoucher d'une oeuvre orchestrale aussi massive.
Mais dans le cas de Ready Player One, je maintiens, compte tenu du sujet, que Silvestri était (à part Williams himself évidemment. Et encore, pas sûr que ce-dernier ressentait l'envie de replonger dans son style des années 80) le choix idéal et que son score fait l'effet d'une véritable madeleine sur moi !
Re: Alan Silvestri : ses plus et ses moins
Publié : ven. 6 avr. 2018 18:00
par Le Yéti
Cela dit ça fait bien longtemps que Williams a écrit un thème mémorable et unique pour Spielberg. J'adore celui de Tintin — enfin celui du trésor — mais après ça… Il y a des thèmes superbes hein, mais rien de la trempe de Indiana Jones ou BTTF.
Personne ne pourra refaire Indiana Jones ou BTTF.
Re: Alan Silvestri : ses plus et ses moins
Publié : ven. 6 avr. 2018 18:07
par Leary
Exactement. Même les meilleurs peuvent rarement réitérer leurs plus grands Hits. Et dieu sait que Williams a pourtant déjà réussi à en enchaîner quelques uns !!... Mais son dernier grand hit remonte à Harry Potter en gros oui. Indiana Jones, Star Wars, Superman, Jaws, ET... il faut dire que la barre est déjà tellement haute..
Re: Alan Silvestri : ses plus et ses moins
Publié : ven. 6 avr. 2018 18:20
par Le Yéti
Et puis y'a thème mémorable et grand thème…
*sifflote le thème de Game of Thrones*
Re: Alan Silvestri : ses plus et ses moins
Publié : ven. 6 avr. 2018 19:15
par Lee Van Cleef
Leary a écrit :Dans une Interview que j'ai lue dans je ne sais plus quel media anglais, il dit au contraire qu'il était plus qu'heureux que quelqu'un à Hollywood (en l'occurence Spielberg, évidemment) lui demande enfin de composer à nouveau un score thématique, avec des mélodies bien identifiables. Je suis d'avis qu'il a réussi, mais nous sommes en profond désaccord et je ne saurais dire exactement pourquoi.
La question n'est vraiment pas de savoir si l'ami Alan, sexagénaire vultueux tout de même, est encore capable d'imaginer des thèmes de caractère (il l'est : hormis l'innommable
Red 2, tous ses gros scores de récente mémoire en comportent au moins un), mais bien de déterminer s'il se sent l'envie et les moyens de leur ouvrir une vaste arène où ils seraient libres, comme à la belle époque, de rugir à s'en érailler la voix. Pour ma part, la réponse reste toujours non : seconds couteaux mâchant du pain noir plutôt qu'omniprésentes
prima donna, les thèmes majeurs de
Ready Player One (déjà pas cassants à l'origine, mais c'est un autre débat) ne tirent pas davantage la couverture à eux que leurs homologues d'
Avengers ou
G.I. Joe et se satisfont des miettes dont Silvestri leur fait l'aumône, une apparition éclair par-là, une courte cavalcade trop vite abrégée par-ci, et ainsi de suite jusqu'au point final. Le divertissement répond présent
in fine, mais il ne laissera pas de marque indélébile.
Re: Alan Silvestri : ses plus et ses moins
Publié : ven. 13 avr. 2018 21:35
par Jimbo
Pas du tout ! Ces titres ont fait quasi l’unanimité auprès des béophiles immédiatement. J’étais déjà longtemps dans le milieu pour le savoir.Il suffit aussi de lire les critiques de l’époque.
Ces musiques ont été certainement appréciées par une poignée d'initiés en leur temps, tout comme c'est le cas de Ready Player One au moment même où je vous écris. Des initiés l'écoutent avec ferveur et y reconnaissent une grande oeuvre. Mais on parlait de reconnaissance générale et ce n'était clairement pas le cas des 3 BO que j'ai citées. En témoignent le triste destin de ces 3 musiques :
The Goonies a du attendre 25 ans pour enfin mériter une édition CD, totalement éclipsé en 1985 par la BO de Cindy Lauper.
Legend a été évincé du film pour toute une génération d'américains et paraissait vraiment trop expérimental même pour le public international qui a pu l'écouter dans le film. J'ai moi-même eu du mal à l'époque à m'y faire. Je reconnais aujourd'hui qu'il était trop en avance sur son temps !
Young Sherlock Holmes a été très longtemps ignoré des béophiles, dû à une sortie uniquement sur vinyle, pas toujours évident à trouver, mais que j'ai eu la chance de trouver dans les années 90. Il a fallu attendre le promo du début des années 2000 et surtout l'édition de 2014, pour qu'Intrada fasse redécouvrir aux béophiles cet oublié de la béohistoire.
Re: Alan Silvestri : ses plus et ses moins
Publié : sam. 14 avr. 2018 03:02
par Mortimer
C’est normal en 85 le compact disc était encore a ses balbutiements et tout ne sortait pas encore sous ce format. Et ignoré des béophiles permet moi d’en douter d’autant que Broughton s’était déjà fait remarquer avec Silverado la même année.
Goonies même s’il n’y a eut qu’une compil’ à la sortie du film cela n’a pas empêché aux amateurs de reconnaître la valeur du score dans le film. Et de réclamer une édition du score a qui voulait bien l’entendre.
Re: Alan Silvestri : ses plus et ses moins
Publié : sam. 14 avr. 2018 09:37
par Mortimer
Jimbo a écrit :
Ces musiques ont été certainement appréciées par une poignée d'initiés en leur temps
Forcement ! Que représente les béophiles face à la population mondiale ? Une poignée ! Et encore je dirais plutôt une toute petite poignée ! En 1985 et sans Internet, sur le territoire entre l’Alsace et la Lorraine je n’en connaissais que 3. Et la plupart du temps c'etait des personnes que je rencontrais chez les disquaires.
Re: Alan Silvestri : ses plus et ses moins
Publié : sam. 14 avr. 2018 09:51
par Dadid
C'est clair que YSH ne pouvait être ignoré des béophiles à sa sortie, d'une part à cause de Silverado comme le rappelle Mortimer, d'autre part parce que sa pochette noire et rouge brillait sur les présentoirs, et surtout par un effet de curiosité : les BO des productions Spielberg attiraient immanquablement notre attention car souvent génératrices de scores majeurs... quel que soit le compositeur on se disait que c’était forcément très bien. D'ailleurs je me rappelle bien de discussions entre clients autour de ce LP dans les rayons de la FNAC. Et justement le CD a été attendu, réclamé, durant de longues années...
Pour Les Goonies c'est plus compliqué à cause du LP pourri, à l'époque le score n'a pas pu prendre une place aussi importante dans nos mémoires... Par contre Legend ???!!!! Score très attendu, excellentes critiques, BO carrément mise en avant par Starfix par exemple, et grosse attente côté amateurs, l'intérêt étant justement alimenté par le score de remplacement de Tangerine Dream.
Mais bon ça reste un public restreint évidemment... On ne parle pas des Chariots de feu, Love Story ou Saturday Night Fever.
Re: Alan Silvestri : ses plus et ses moins
Publié : sam. 14 avr. 2018 10:38
par Jimbo
les BO des productions Spielberg attiraient immanquablement notre attention car souvent génératrices de scores majeurs...
Cette époque est bien loin alors, si Ready Player One ne suscite plus tant d'intérêt. Je continue de penser qu'il y a un coeur de fans aujourd'hui qui s'agrandira dans le temps. Nous verrons !