Petit coup de coeur du moment...cette musique de court-métrage est vraiment belle

Visionnage et écoute de The Naked Gun de Ira Newborn. Vraiment excellent. Une musique très versatile, qui réussit autant dans la gaudriole (avec moults parodies de musiques déjà existantes), que dans le sérieux le plus total (les parties policières sont habillées très sérieusement et les parties de suspense sont très réussies, avec par exemple un chouette thème pour la télécommande hypnotique). Tout n'est pas à tomber par terre, mais ça virevolte dans tous les sens à notre plus grand bonheur.

Pas sûr que cet esprit soit de la partie dans le remake qui vient de sortir. Qui s'y est collé d'ailleurs ?

Lorne Balfe évidemment, qui d'autre pour une suite tardive de film policier...

Haricolin a écrit : ↑jeu. 14 août 2025 14:42 Visionnage et écoute de The Naked Gun de Ira Newborn. Vraiment excellent. Une musique très versatile

D'accord avec tout sauf avec ton utilisation anglicisée - ou "drebinesque" ? - de versatile (désolé pour le côté prof )

Le limier de légende que fut Frank Drebin (moins fox-terrier à poil dur que griffon bruxellois, diagnostiquera-t-on à vue de nez) aurait sans aucun doute anticipé le ricochet, quasi-programmatique en ces circonstances, au bout duquel le camarade Rico se repaîtra de quelques autres zozoteries de Leslie Nielsen, mises en musique ce coup-ci par un Bill Conti génialement ad hoc.

Dadid a écrit : ↑jeu. 14 août 2025 18:32D'accord avec tout sauf avec ton utilisation anglicisée - ou "debrinesque" ? - de versatile (désolé pour le côté prof )

J'imagine, ami Dadid, que tu souhaitais plutôt écrire "drebinesque" ? En l'état, ta diatribe à l'encontre de Rico, même aimablement dardée, ressort un tantinet émoussée de ce méli-mélo de consonnes cul par-dessus tête...

... étrange, j'écris "débri..." et tu montres illico la pointe de ton katana ! Merci œil de faucon, j'ai corrigé (une telle irrévérence au grand Drebin ne peut rester telle quelle) !

Depuis quelques jours, je n'en finis plus de compulser mon exemplaire (pas même chiffonné, toujours très présentable — pareil au vieux Van Cleef, en somme) de Leitmotiv consacré aux adaptations à l'écran des bouquins de Stephen King. Il suffisait d'un détonateur, l'annonce du tout premier concert ayant pour figure de proue le sorcier de Bangor en aura fait amplement office. Cornaqué par le Grand Sachem, seul à tenir les manettes de cet ambitieux panoramique musical ("Monsieur King, je suis votre admirateur numéro un", l'a-t-on déjà surpris à bredouiller dans le vide, l'oeil vitreux, la main crispée à s'en blanchir les phalanges sur son antique tomahawk), je suis parti derechef serrer la pogne de certaines oeuvres que j'avais, depuis notre première rencontre, négligées sans grand scrupule ; tel, par exemple, le joliment réussi The Stand, qui se garde de renchérir dans les grandes orgues de l'apocalypse pour mieux suivre le sillon d'une Americana souvent paisible, comme si la Fin des Temps, au lieu d'ouvrir les immenses vantaux de l'enfer, avait rendu à la bannière étoilée la sérénité qui lui fit tout bien soupesé constamment défaut. Bref, merci pour la balade, Misqua ! Et à propos, toujours écoeuré du pop-corn ?

Talgorn en mode théâtral...

Merci monsieur Molière !

Un compositeur à la carrière éphémère et… pour ainsi dire gâchée. Sans doute en partie par lui-même, mais aussi, sans doute, par un entourage peu scrupuleux. En tout cas, je crois qu'il aurait pu avoir la carrière de Desplat, vu l'étendue de son talent. De quoi vit-il, de nos jours???

Ratatouille a écrit : ↑jeu. 28 août 2025 13:31 Talgorn en mode théâtral...

Merci monsieur Molière !

J'aime beaucoup cette partition de Talgorn.

Hé bien, mon p'tit coup de cœur du moment va vers Brigitte. Meuh non, pas Brigitte Macron, mais bel et bien Brigitte Lahaie.
Et je ne parle pas de l'actrice, mais de la chanteuse.
J'ai ainsi beaucoup aimé son mini album "Adultères".


Alors certes, ce n'est pas Aretha Franklin, Liza Minnelli ou encore Berthe Sylva (une référence pour les plus anciens du forum), mais cela s'écoute fort plaisamment.
Et puis avec seulement 5 titres et 17 mn, on a guère le temps de s'ennuyer.
Je regrette d'ailleurs que l'éditeur Pulse n'est pas profité de cette occasion pour mettre en bonus la chanson qu'elle a interprétée en 1987.

Et un petit retour sur l'origine de ce titre: