En effet, Desplat, avec cette partition lumineuse et envoutante, revient à la grande époque de La Jeune Fille à la Perle et Syriana pour les passages les plus minimalistes.

Vous me faites plaisir les gars, je voulais voir le film avant mais à défaut je l'ai commandé. A suivre, donc...

L'intégralité du dernier concert Hollywood in Vienna sur YouTube notamment consacré à Desplat

Gdemonta a écrit :L'intégralité du dernier concert Hollywood in Vienna sur YouTube notamment consacré à Desplat

Merci !

Éblouissant!

Extrait d'une interview du réalisateur (puisqu'il parle du musicien sans le nommer, je ne le nomme pas non plus) de Valerian :

Question: When you have a trailer with a bold song like this, bold music choice, it makes me wonder what is the music gonna be like in the actual film?

Luc Besson: He start Monday. So I can’t tell you exactly.

Question: Who’s that?

Luc Besson: We talked a lot with the musician. And for now there are few options, and I give him few weeks to come and surprise me with something. I don’t want to start and say, okay here is what I want. Because maybe he has an idea that is better than mine. You know, so I tell him what I want. But I say, okay, for now, you are free for a couple of weeks to digest the thing and see what’s coming from you.

Question: But it’s gonna be all traditional score, it’s not gonna be pop songs?

Luc Besson: No, probably classical probably. We don’t know yet if there is a place for a theme. Which is very interesting because of the rhythm of the film in the ’70s and ’80s like Star Wars and the film before that… I’m a big Star Wars fan, so nothing against the film, but the rhythm was way more, you know, [MAKES NOISE] They come in, they walk, they open the door, they talk. You know, it’s another rhythm. With this rhythm, you have the time to put theme. Today with the Internet and the way that people are watching films, it’s so fast that you don’t have the time to place themes in the film anymore. It’s very strange. It goes too fast. They finish the line, boom, open, tack; they take the thing, the door, up, another line. You know, it’s the rhythm of today. You can’t escape that. So I don’t know if we will have themes in a classical way

http://www.slashfilm.com/luc-besson-valerian-interview/

Ce que j'aime avec Besson : il a toujours l'impression d'inventer l'eau chaude, c'est assez plaisant.

Il ne l'a pourtant pas inventée, c'est certain, et ses dires n'annoncent rien d'autre qu'une épuisante et creuse bande-annonce d'1h45. Quand je vois comment il a massacré Adèle Blanc-Sec avec son humour anal et un faux rythme qui, puisqu'on en parle, fait semblant d'aller vite mais en fait se traine le cul à longueur de scènes inutile et surexploitées*, je dis : ça puire !

Et c'est quoi ce truc de ne pas citer Desplat ? Il a oublié son nom ou c'est du dédain pour quelqu'un qu'il n'a pas choisi ?

*contrairement à Star Wars qui, sans être précipité, EST épuré et rapide dans sa narration.

Ou bien il ne le cite pas parce qu'il ne parlait pas de Desplat mais d'un autre qui pourrait le remplacer ?

RXRA

Je ne savais pas qu'une édition CD existait pour The Upside of Anger! c'est récent?

Edit: c'est un CD à la demande.

Ça a toujours été le cas je crois.
Et c'est une partition très douce, très belle. J'avais beaucoup aimé le film d'ailleurs, malheureusement assez méconnu.

Il me semble me souvenir qu'à la sortie du film outre Atlantique, nous n'avions eu droit qu'à une édition digitale....du coup, je ne m'y etais plus intéressé....peut-être que le CDr a suivi dans la foulée.
C'est donc une demi-bonne nouvelle pour moi.

Oui le score n'était sorti qu'en digital et l'option CD-R est toute récente...

Tenté? Mais non, ami Forrester! N'en fais rien! Les premiers retours lus sur FSM sont calamiteux: service minimum sur l'artwork et surtout il y a du blanc entre les pistes censées s'enchaîner et des clics digitaux un peu partout...

l'article du Point date de 3 mois déjà mais contient des informations que je n'avais pas, donc je vous le poste en entier au cas où

http://www.lepoint.fr/pop-culture/cinem ... tor=EPR-6-[Newsletter-Matinale]-20161213

Star Wars Rogue One : ce que cache le départ brutal d'Alexandre Desplat
Par Philippe Guedj
Publié le 16/09/2016 à 18:23 | Le Point.fr
Coup de tonnerre dans la galaxie avec le remplacement au pied levé du compositeur français par l'Américain Michael Giacchino. L'arbre qui cache la forêt ?
#Décryptage#Cinéma #Musique

Rogue One : A Star Wars Story est-il en train de basculer du côté obscur ? Les fans s'inquiétaient déjà des reshoots massifs (plusieurs séquences ont été tournées cet été alors qu'officiellement le tournage était bouclé) et des rumeurs évoquant le remontage d'une bonne moitié du film et la mise à l'écart du soldat Gareth Edwards, au profit du joker Tony Gilroy (Jason Bourne : l'héritage). Et voilà qu'on apprend aujourd'hui le départ du compositeur Alexandre Desplat, remplacé par Michael Giacchino. Raison avancée par le Hollywood Reporter, qui a dévoilé l'information : les nombreux engagements de Desplat (dont l'agenda est aussi rempli que celui d'un ministre) l'empêchent logiquement de consacrer du temps à une nouvelle version de Rogue One. Mais qu'un compositeur de sa trempe soit écarté à trois mois de la sortie d'un film de ce calibre laisse forcément songeur.

Maestro maison de l'empire Disney, Michael Giacchino est, certes, un grand professionnel qui a signé parmi les plus belles bandes originales des films Pixar (on sèche encore nos larmes sur Les Indestructibles, Là-haut et Vice-Versa). Également complice des productions de J. J. Abrams, de Lost à Mission impossible : Rogue Nation en passant par Super 8 et Star Trek, il est par ailleurs un fan absolu de Star Wars et de John Williams. Les spécialistes voient en lui une sorte d'héritier naturel du vénérable compositeur. Ses compétences ne sont donc pas le souci. Le problème, ce sont les conditions dans lesquelles s'est faite la passation de pouvoir.
Soit Disney l'a viré, soit il jette l'éponge parce qu'il n'en peut plus

Il y a un mois à peine, Alexandre Desplat déclinait l'offre d'un long-métrage français en évoquant à demi-mot son immersion ultra-chronophage dans le chantier Rogue One. Son implication semblait totale et rien ne laissait penser qu'il lâcherait l'affaire. « En plein dîner professionnel, il ne cessait de s'absenter de table pour répondre à des appels de Disney depuis Los Angeles. C'était une grosse pression », nous confie un proche du dossier. Le départ de Desplat paraît d'autant plus abrupt et trahit une grande fébrilité en coulisses : « Sur un Star Wars, on ne change pas de compositeur à trois mois de la sortie du film en claquant des doigts, c'est hallucinant ! Des contrats complexes lient les deux parties... Soit Disney l'a viré, soit il jette l'éponge parce qu'il n'en peut plus et ne comprend pas ce que veut Disney, mais il y a forcément eu clash. »

Des rumeurs, là aussi insistantes, font état d'une réorientation de Rogue One vers une tonalité plus « légère ». Ce qui expliquerait la lassitude du compositeur, obligé de tout réadapter à la dernière minute. « Écrire la partition, enregistrer, réserver un orchestre symphonique… tout cela prend du temps. C'est impossible de tout refaire à zéro ! » nous indique-t-on.

« Disney va forcément garder une partie de l'orchestration de Desplat, il travaillait sur ce projet depuis plus d'un an, je ne vois pas comment ils pourraient faire autrement. En tout cas, c'est une immense surprise et ils doivent être très, très en retard. Ça ne m'étonnerait pas que des têtes finissent par tomber. Ça sent un peu le sabotage. » Une chose est certaine : quel que soit le résultat (et on le souhaite vraiment bon), le Star Wars qui sortira en salle le 14 décembre n'appartient définitivement plus à Gareth Edwards.

Aucunes informations n'ayant filtrées du studio et des compositeurs, tous ces articles ont été faits sur les suppositions d'usage concernant les reshoots et/ou changements de compositeur tardifs dans la postprod d'un film. Pour l'instant, l'implication de Gareth Edwards dans la promo du film et les quelques premiers retours de la projo presse du film vont à l'encontre de ce constat. A voir et à entendre donc. Et dans quelques années, les langues se délieront...

J'avais lu cet article.

Mais j'ai l'impression que beaucoup de conneries ont été dites à propos de Rogue One.

Edwards mis de côté, ok.

Mais alors pourquoi est il présent aux sessions d'enregistrement? Comment se fait il qu'il soit présent lors de la projection des 30 premières minutes (paraît il incroyables)?

Quant aux délais impartis à Giacchino, c'est un peu la norme à Hollywood, non?

On en fait tout un plat because Star Wars, mais j'ai un peu l'impression qu'on s'emballe un peu.

Quand à Desplat, j'ai lu ici et là qu'il n'avait au final rien composé (ce qui est faux, vu qu'un morceau portant sa signature figure sur l'album) et ailleurs que le gros du travail avait déjà été fait.

Peut être que son boulot n'était t'il tout simplement pas à la hauteur ou qu'il ne convenait pas aux attentes de la production.

Au final, je pense que tout et n'importe quoi a été dit.

Wait and see.

Quand à Desplat, j'ai lu ici et là qu'il n'avait au final rien composé (ce qui est faux, vu qu'un morceau portant sa signature figure sur l'album)

Tu as vu ça où ? J'ai pas vu en détails le tracklist pour éviter les spoilers, mais j'ai pas eu l'impression de voir le nom de Desplat...

Sinon y'a eu une interview d'Edwards publiée récemment ici : http://www.latimes.com/entertainment/mo ... story.html

Quand on lui parle des reshoots et en particulier du travail de Tony Gilroy, il esquive purement et simplement la question. Donc, à mon avis, il avale des couleuvres. Principalement parce qu'il n'a pas envie de se fâcher avec Disney Marvel.

Le travail de promo du film faisait certainement partie du contrat d'Edwards, reshoots ou non. Comme le souligne Le Yéti, il n'a certainement ni l'envie, ni la carrière/carrure pour s'opposer à Disney.

Et on le comprend. Le mec ça six ans qu'il fait des films et il a déjà signé deux blockbusters, va bosser sur un deuxième Godzilla qui ouvre la porte à tout un univers avec King Kong & Co... Non franchement, c'est la dure loi d'Hollywood. Même si ça s'est super mal passé, soit tu coules comme Josh Trank de Fantastic Four, soit tu gardes le sourire comme Edwards.

Tu as vu ça où ?

Il se pourrait que je raconte n'importe quoi!
J'étais persuadé d'avoir vu qu'un un morceau de Desplat figurait sur le cd, mais après recherches, il semblerait que j'ai rêvé!
My bad.

Ah

Le score du machin de Besson est en cours d'enregistrement à la Maison de la Radio à Paris ! Et oui, avec l’Orchestre National de France et les chanteurs du Chœur de Radio France. 92 musiciens et 32 chanteurs. 8 jours d'enregistrement (du 20 au 28).

https://www.francemusique.fr/actualite- ... sson-32686

Hum. Ils ont déjà fait des musiques de film ?

Interprétés je crois.