Ratatouille a écrit :Quelqu'un peut m'expliquer comment Elmer Bernstein s'est retrouvé sur ce film ?

Quelqu'un peut m'expliquer comment ce lien, certes parcouru d'électrisantes ondes mais hors-sujet jusqu'à la moelle, s'est retrouvé sur ce fil ?

Ratatouille aura considéré que le nature joyeuse de l'extrait s'y prêtait !

Dans le genre hommage/détournement, cette petite scène chantée avec les pieds m'avait fait marrer :

Lee Van Cleef a écrit : ↑mar. 29 août 2023 18:23

Ratatouille a écrit :Quelqu'un peut m'expliquer comment Elmer Bernstein s'est retrouvé sur ce film ?

Quelqu'un peut m'expliquer comment ce lien, certes parcouru d'électrisantes ondes mais hors-sujet jusqu'à la moelle, s'est retrouvé sur ce fil ?

Je me posais justement la question... de quelle substance E.B. a-t-il pris pour composer cela ?

Du bon temps ? A donf !

Allez, un autre E.B. pour voir si ce je suis bien dans le thème...

Dans ses efforts éperdus pour dénicher enfin la bonne prise, Audrey Hepburn est prête à tout, y compris à faire de son chez-elle le théâtre d'une monumentale ribouldingue où les prétendants, a-t-elle bon espoir, joueront virilement des coudes. Le choeur féminin se fait plus rieur, le guiro insolent comme pas deux se la raconte — et voici le célébrissime et adorable Moon River de Mancini prêt à danser le cha-cha-cha jusqu'aux aurores !

L'Amérique, Sergio Leone voulait l'avoir, et il l'a bel et bien eue, cent fois oui, dans son monumental film testament ! Le cinéaste voit grand, toute humilité avalée d'un trait, faisant de la Grosse Pomme un décor à la (dé)mesure de son opéra aussi flamboyant que mortuaire. Il nous en reste depuis lors une cargaison entière d'images impossibles à rayer de notre mémoire (qui le souhaiterait, de toute manière ?) et, bien sûr, le merveilleux lyrisme de la partition de Morricone. Nichée presque à l'écart de ces voluptueux frissons mélodiques, une petite éminence affublée d'une sourdine bravache, fanfare en miniature où tout le monde bande ses muscles pour rire, rappelle que l'épopée du Nouveau Monde trouve son lit dans les quatre cents coups commis par une joyeuse bande de chenapans.

Faudrait créer un sujet sur les musiques composées avant le film.

Ce que j'en pense: quand on a une bonne idée, le plus raisonnable est de la mettre soi même en pratique !

à quand le décollage ?

L'ami Rico a bien fait ces jours récents de s'épancher élogieusement sur la musique de Michel Magne dans Par un Beau Matin d'Été. Il m'a conduit ainsi à me remémorer que, parmi les nombreuses itérations données par le compositeur à son régal de thème, figure cette surboum on ne peut plus sixties, taillée sur mesure pour les dernières noubas d'un été déclinant :

Magne est bon pour les ambiances estivales dansantes. On se rappelle évidemment du Palm Beach du plus célèbre Mélodie en sous sol. Mais effectivement, c'est un chouette développement fort à propos à l'image.

Si même le vieux Van Cleef s'amuse à contrevenir à son propre règlement intérieur, qu'adviendra-t-il donc du pauvre monde ? N'étant pas l'oeuvre de Frank De Vol lui-même mais de l'homme à tout faire Charles Randolph Grean, la succulente version discoïsée du Love Theme d'Hustle n'avait rien à fiche dans la présente rubrique. Mais après tout, mon katana tout juste moins obtus qu'un bourricot a plus souvent qu'à son tour fait l'économie de ma bénédiction pour tailler dans le lard de la déontologie ! C'est par conséquent cadeau, gentlemen :

Si je me fais sortir sur cet album de Michel Magne...

Ratatouille a écrit : ↑lun. 17 févr. 2025 10:27 Si je me fais sortir sur cet album de Michel Magne...

"Bon, Rata... Tu sors !"

Yes sir...

Non... allez Dr. Lee... une dernière chance...


Ou quand Schifrin s'en prend à Williams...






C'est quoi encore le numéro de ma chambre Dr. Lee ?

J'ai réussi à m'échapper de ma chambre...


Bonne journée !!!

Allez... on ne m'a pas encore remis ma camisole... continuons alors...



Bon... pas facile de trouver des covers des VRAIS compositeurs... Dr. Lee...

Ah si... un Morricone...



OK... je sors et prends mes médicaments... et je me camisole...

Ratatouille a écrit : ↑mer. 19 févr. 2025 16:26 Ah si... un Morricone...

Ah, ben tu vois quand tu veux, Rata ! Clopiner pieds nus et violacés sur le gravier coupant des sentiers du hors-sujet n'a rien d'une inexorable fatalité ! Le petit bémol (faut toujours qu'il y en ait un, quoiqu'on fasse) tient seulement à ce que ladite et revigorante "morriconerie" (on a fréquenté des vocables plus smart que celui-ci...) figurait déjà quelques étages plus haut ; le tout par mes excellents soins — évidemment.

Mais vous m'aviez prescrit une dose de rappel Dr. Lee...

Alors ici... est-ce grave ?

Alors là je crois que je suis dans le bon Dr. Lee... ?

Ron Grainer...

Superbe tir de barrage, compagnon — avec pattes d'eph' et chemises à jabot à tous les étages ! Tu viens de m'en boucher un coin. Encore un petit fagot de cet acabit, et je veillerai à suspendre (provisoirement, faut pas pousser le bouchon hors du goulot, non plus) tes séances d'électrochocs.

Coup de maître d'avoir trouvé cet arrangement de The Prisoner par son compositeur ! le problème c'est qu'il est moins fun que l'original, mais bon il a le mérite d'exister !

Les Baxter


Ron Grainer



Joseph Koo



Alors là... je crois qu'on va me redonner une dose de médicaments en plus... (c'est hors-sujet) mais bon... Philippe Sarde est indiqué ici... mais est-ce le même ?!


Bon et ici je crois qu'on peut m'enlever quelques médicaments... c'est bien du Francis Lai par lui même...

Même s'il n'en a pas foncièrement l'air, Rambo cultive, à ses heures perdues, l'âme d'un noceur, rarement le dernier à bondir sur la table basse, un abat-jour de guingois sur le crâne en guise de couvre-chef, pour chanter à tue-tête. Son récent baroud dans les linéaires de l'UnderScorama m'a très opportunément rappelé cette facette peu complimentée de son caractère, en témoigne la sympathique déclinaison pop du thème de notre bête de guerre fétiche, vestige d'une époque où ce type de badinage, souvent plus habile qu'il n'y paraissait, était encore monnaie courante.