Certains des raccourcis grossiers, des facilités ou des incohérences signalés par ce critique drôlatique sont en effet évidents à la vision du film... Pourtant, compte-tenu du style de film, la plupart passent bien en regard des qualités. Cette histoire est d'abord une allégorie, et même si ça n'excuse pas tout, faut pas charrier... Il aime quoi, d'ailleurs, ce "critique" nombriliste qui semble plus désireux d'être lu (vu son accumulation de vannes pas très drôles) que d'être constructif ? Parce que bien des défauts qu'il souligne sont communs à beaucoup de films orientés fantasy ou simplement action, d'hier et d'aujourd'hui... à ce compte là tout est nul, rares sont les films qui resisteraient à ce genre d"analyse un peu hors de propos. Il faut voir un film pour ce qu'il est sensé être, et franchement, comparé à ce qu'on a vu récemment dans le genre, ce "Planète des singes" tient au moins le pari de faire naître une étincelle de magie en nous faisant aimer ce personnage simiesque, et partager son combat. Ce qui n'était vraiment pas gagné surtout en images de synthèse... Rien à voir avec l'immonde Choc des titans, par exemple.Scorebob a écrit :BON c'est décidé: après la lecture de ce résumé au vitriol je n'irai pas voir cette planète pourrie, faut pas pousser mémé dans les orties on parlait des incohérences du scénar des premiers films et celui ci qui semblait chercher a les gommer un peu est encore pire que les autres.EH les mecs vous n'avez pas remarqué tous ces petits détails vous qui avez aimé?
Mon conseil : si tu veux juger ce film, va le voir.
mais je ne fonde que peu d'espoir car Zimmer a eu le grand mérite et l'intelligence de comprendre que dans un monde où tout doit aller de plus en plus vite, la place des artisans-orfèvre de la musique à l'ancienne est vouée à disparaitre. Aujourd'hui une musique de blockbuster, ça doit sonner comme du TRANSFORMERS, un point c'est tout. Du sous-sous-Zimmer (parce qu'au moins chez Zimmer, même s'il y a un gros son bien dégueu quand il utilise un orchestre symphonique, il y a souvent une idée spécifique au film qu'il choisit de mettre en musique) où la moitié des sons proviennent de logiciels qui pré-mâchent tout quand ce n'est pas un Protool-like qui, à partir d'une série de quelques notes faisant office de thème ou de mélodie, en déduit tous les accords (bateaux, forcément) qui vont avec pour harmoniser le tout, à la vas-y que je te pousse.
), je rajouterais Andrew Lockington et surtout Abel Korzeniowski dont le Copernicus Star reste une des mes sorties préférées de l'année.