Starfe a écrit :et dommage que la musique de Dorothy n'ait jamais été éditée.

+1.

"Book of Blood" Un mixe de deux nouvelles de Clive Barker... J'adorais ça ado, j'aime toujours autant l'ambiance. Sympathique adaptation.

J'ai adoré "Le Discours d'un Roi". C'est d'une sobriété et d'une justesse rare. On alterne le drame et la comédie comme dans la vie. Et que dire de tous les acteurs ! franchement, là, j'ai pris un pied intégral. Et la musique est sublime en + !

Je me suis tappé Piranha 3D ce week-end, mais en 2D!

Ça m'a rappelé le célèbre navet Friday the 13th part III. Honnêtement, je ne pensais pas qu'on faisait encore des films 3D en jouant encore la carte de la 3D peu subtile comme ça, du genre objet contondant qu'on nous approche de la figure ou objet/animal qui nous saute subitement à la figure... Bref, ça ne me donne pas le goût de virer au 3D... Et dans la version 2D, certains effets spéciaux ne sont caremment pas bien intégrés, on dirait qu'ils flottent au dessus du reste... on dirait qu'on recule, technologiquement parlant, au lieu d'avancer...

Mais Richard Dreyfuss (Jaws) tient un petit rôle, de même que Christopher Lloyd (Retour vers le futur) que l'on voit en vieux scientifique un peu barjot... ça, j'aime assez.

Le mérite du film tient surtout aux effets spéciaux et maquillages impliquant les figurants. Beaucoup de scènes complètement dégueulasses (à faire rire, même!), mais irréprochables techniquement. Ouaip, beaucoup de jus rouge a été gaspillé dans ce film là!

Ça permet de passer 87 minutes...

Pierrebrrr a écrit :Voilà, j'imagine que ça ne va pas déchainer les passions, mais ça me taraude carrément, aujourd'hui.On a les soucis qu'on peut. Depuis quelque jours, il y a le site d'une fameuse revue de cinéma fantastique, Mad Movies pour ne pas la nommer, qui a eu la merveilleuse idée d'une série "seul contre tous", dans laquelle il s'agit pour un journaliste/critique de défendre un film conspué et de se dresser tel David face aux goliaths du consensus critique. Et moi, il en a un auquel je repense souvent parce que je crois qu'il a été trainé dans la boue par tout le monde, c'est Superman Returns. Et je ne comprends pas pourquoi. J'adore ce film. Je le trouve très beau, je le trouve délicat, sensible, bien mis en scène, musique formidable, un acteur relevant le défi d'incarner Superman après Christopher Reeve. C'est une sorte de remake déguisé du film de Donner, mais pourquoi pas ? C'est un vrai chant d'amour d'un cinéaste à un film qu'il adore. La seule chose qui me hérisse complètement, là-dedans, c'est la mysoginie assez folle du personnage de la pauvre Parker Posey, mais pour le reste, je trouve que c'est une illustration merveilleuse du mythe Superman.
Voilà, ça va mieux en le disant.

J'ai adoré aussi. Je trouve premièrement que c'est une excellente suite aux deux premiers films (Superman et Superman 2 - Richard Donner's Cut). Ces 3 films réunis constituent même une trilogie presque parfaite. Rien à redire sur Brandon Routh... ni sur la réintégration de Marlon Brando, super... Le petit speech sur le père qui devient le fils, oui, ça m'a bien ému et plu ce film!

"The Fighter" De beaux numéros d'acteurs mais l'histoire (vraie) ne m'a pas emballé + que ça. ça reste quand même très très regardable (même si pour moi, bêtement et béatement, le film de boxe c'est "Rocky")

"Monsters" Très joli petit film, tout sonne très vrai malgré le sujet. Je me suis fait balader par la fin, en plus.

"Never Let me Go"... A ne pas regarder en période de cafard. Dur, très dur...

Misquamacus a écrit :"Never Let me Go"... A ne pas regarder en période de cafard. Dur, très dur...

Oui, et très beau. Adapté du roman d'un japonais anglophone, ce qui transpire dans le film : je ne le savais pas en le visionnant et pourtant, au cours du film, je me suis pris à soupçonner une adaptation d'un roman asiatique ou d'un manga, voire d'un remake ! Tout ceci grâce au dépouillement de l'intrigue et à son apparente simplicité, à la façon dont l'intrigie dérouler son mystère sans heurt ni esbrouffe, à un certain statisme qui laisse surgir la poésie, et malgré que l'histoire se déroule en Angleterre. Comme quoi, le style...

Dadid a écrit :Oui, et très beau. Adapté du roman d'un japonais anglophone, ce qui transpire dans le film : je ne le savais pas en le visionnant et pourtant, au cours du film, je me suis pris à soupçonner une adaptation d'un roman asiatique ou d'un manga, voire d'un remake ! Tout ceci grâce au dépouillement de l'intrigue et à son apparente simplicité, à la façon dont l'intrigie dérouler son mystère sans heurt ni esbrouffe, à un certain statisme qui laisse surgir la poésie, et malgré que l'histoire se déroule en Angleterre. Comme quoi, le style...

Complètement d'accord avec toi. Je me suis fait la même remarque pendant le film.

La déception du moment s'appelle Empreintes criminelles. L'idée de départ était vraiment bonne. Faire une série policière à l'aube de l'identité judiciaire, rendant ainsi hommage à des hommes comme Bertillon et Locard, tout en rappelant ainsi que la France eut un rôle primordial et déterminant dans cette discipline, voilà qui augurait du meilleur !
Bref, je partais confiant... hélas ma joie est décédée avant même la fin du premier épisode...

Tout sonne faux, les décors, les personnages, les dialogues, la façon de filmer, etc... Par exemple, cette volonté de filmer les toits ou de faire des gros plans, visant à donner l'illusion du Paris des années 20, est risible et lassante. On se croirait revenu au temps de la série des Brigades du Tigre. Mais à la limite, c'est toujours mieux que les moches images numériques de Paris, dont la série nous abreuve, pour faire couleur locale.

Quant à la musique de Frédéric Porte, elle me parait être totalement à côté de la plaque. Trop moderne, elle ne permet pas de s'immerger dans la série. On se croirait parfois dans un épisode des Experts. Et je n'avais pourtant aucun mauvais préjugé sur ses qualités de compositeur n'ayant jamais entendu une seule note de ses compositions. Mais vu les films et séries auxquels il a participé, ce n'est pas étonnant.

Au final, j'enrage encore plus en me disant que les Anglais auraient pu en faire une superbe série attachante et intelligente. Dommage...

CADFAEL les avait précédé , même en mode mineur les anglais font mieux dans le genre.

Scorebob a écrit :CADFAEL

J'ai justement revu la série, il y a une paire de mois (Paris Première était offerte durant un mois... on peut dire que c'est bien tombé ). C'est vrai que cette série est vraiment bien, même si elle peut parfois être légèrement soporifique...
C'est en outre une bonne adaptation des livres, ce qui ne gâche rien à l'affaire.

Y'a comme qui dirait du laisser-aller chez Patrick Brion. Rendre hommage à la brillante versatilité de Richard Fleischer (le thriller Violent Saturday, le mélo The Girl in the Red Velvet Swing, le film de guerre Between Heaven and Hell) est objectivement une excellente initiative, mais faire subir les derniers outrages au Grand Pope du Cinemascope en balafrant ses oeuvres à grands coups de pan & scan est chose honteuse, mes amis ! Pour un peu, je me serais cru téléporté du cadre habituellement accueillant du Cinéma de Minuit à une soirée en prime time sur TF1... Mais une fois digéré l'affront commis envers The Girl in the Red Velvet Swing (car je faisais surtout référence à celui-ci), j'ai pu savourer (tant bien que mal) un chatoyant drame passionnel, conduit avec beaucoup de rigueur et d'émotion par Fleischer.

Violent Saturday (les Inconnus dans la Ville, 1955) est en effet excellent. Le final dans la grange est un grand moment, la violence sèche de Fleischer est un modéle de mise en scène. Les comédiens sont tous formidable, à commencer par Lee Marvin (la brève séquence où il "maryrise" un gamin est mémorable), Ernest Borgnine excellent en Amish.... et même Victor Mature réussi à être bon (avec un jeu plus sobre qu'à l'accoutumé). Une vraie découverte malgré une copie très "floue" (merci France 3 ) !
Quant aux autres, ils sont enregistrés (ou en passe de l'être) et mériterons toute mon attention.

Si vous l'avez l'occasion, je recommande ESSENTIAL KILLING de Jerzy Skolimowski. Simple, radical, violent, beau, dérangeant. Un survival dans sa plus pure expression. Musique omniprésente de Pawel Mykietyn (très bruitiste, ça m'a rappelé SHINING dans l'utilisation à l'image sans toutefois la radicalité d'un Penderecki).

Je vous recommande à mon tour un film, que j'ai vraiment bien aimé, à savoir Le Roi des masques. Il a été récemment diffusé sur Arte (voir éventuellement sur leur replay). Ce film, qui narre un épisode de la vie d'un vieux saltimbanque et de son "fils" adoptif dans la Chine des années 30, est à la fois simple, touchant et profondément humain.
Le réalisateur Wu Tianming aborde, fort harmonieusement, de nombreux thèmes, comme le rôle de la femme et de l'enfant, la place de l'Art et des artistes, et bien sûr la transmission du Savoir.
Bref, un film (ou plutôt un conte) attachant, que vous devez découvrir sans plus attendre.

The Green Hornet.
ça craint ce film. Étonnant un tel ratage de la part de Gondry. Il n'y a aucune personnalité dans cette adaptation.
Seul truc marrant, la "baston" avec Kato, démarquage des bastons Homériques entre Clouzeau et son Cato.
Pour le reste...
J'ai rien vu en BO... Y'a eu un truc ?

non, je ne crois pas. Mais hormis le thème de JNHowrd, c'est pas surtout des chansons dans ce film (de merde) ?

heu, si ! Mais le thème est sympa.

J'ai écouté le dernier Harry Potter hier (juste après m'être tapé le Prince de sang-mêlé pour me remettre dans le bain) et je n'ai pas été impressionné.

En fait, le film a eu le même effet sur moi que le roman : j'ai trouvé ça tellement plate!

Je me serais attendu à un film plus « punché » que le roman. Mais de toute façon aucun des derniers films ne l'était, le sang mêlé était aussi d'une totale platitude... J'avais pourtant adoré les deux premiers films, mais on dirait que dans la série, la magie est partie en même temps que Richard Harris (le premier Dumbledore).

Enfin, bref, c'est une petite déception pour moi. J'ai toujours eu de toute façon beaucoup de difficulté avec les films dont on ne sait pas s'ils s'adressent aux enfants ou aux adultes...

C'est ce qu'on appelle des films grand public, non ?
Quand au Potter de Desplat, je trouve que c'est une merveille, très émouvante. A tel point que je crois même qu'il y a un sujet tout entier dévoué à sa célébration, qui doit s'appelle "Alexandre Potter".
Pour les films, je partage ton avis, je ne suis pas allé au delà du trois, Cuaron oblige.

Une Semaine de Vacances et Un Dimanche à la Campagne, deux films intimistes français qui s'en tiennent rigoureusement aux modestes promesses de leurs titres respectifs. De prime abord, deux échantillons anonymes de ce cinéma tant conspué et méprisé par des gens qui, confits dans leurs certitudes, ne se donnent généralement pas la peine de juger sur pièce. Mais avec Bertrand Tavernier aux commandes, le résultat n'a pas grand-chose à voir avec les téléfilms anémiques que l'on aurait pu craindre. Techniquement brillants, interprétés avec brio (Louis Ducreux, en vieux patriarche inquiet de voir se décomposer autour de lui la cellule familiale, est tout bonnement magistral) et gorgés d'une émotion sincère, ces deux métrages récemment diffusés en prime time sur TF1 (plutôt sur Arte, vous croyez ? Curieux, j'aurais pourtant juré que...) prouvent à leur façon paisible et limpide qu'un cinéma dit exigeant et "simple" n'est pas condamné à mortifier d'ennui le spectateur.

"127 heures". Film qui ne peut fonctionner que si l'acteur est à la hauteur, un peu comme Tom Hanks dans "Seul au Monde". La prestation de James Franco est du même niveau. C'est tout dire donc.

Bonjour à tous,

Ma dernière déception en date : "Animal Kingdom". J'ai été assez surprise je dois dire, je m'attendais à mieux que ça. Je pense que l'idée est bonne mais que la réalisation n'est pas à la hauteur. C'est vraiment dommage... Et la musique ne m'a pas vraiment aidée à rentrer dans l'histoire non plus.