IRINA PALM de Sam Garbarski (2007): Sur une base originale et accrocheuse (une ménagère de plus de 50 ans devient "masturbeuse" émérite pour financer le traitement médicale de son petit-fils), Garbarski, dont ce n'est que le 2ème long, réalise un film sans cesse à la limite du maladroit et du lourdingue.
Dommage, il y a de bonnes scènes malgré tout, et on peut toujours fantasmer... sur le meilleur film qui reste à faire.

BLISS (WHIP IT) de Drew Barrymore.

Quelle déception!

... et à tout point de vue.

En gros, on a droit à une "dramédie" excessivement balisée, banale même. La mère de Bliss veut que sa fille devienne une Miss, alors que Bliss découvre le Roller Derby, auquel elle s'inscrit en cachette, et elle devient rapidement la championne de l'équipe, mais elle n'a pas l'âge légale, pourra-t-elle, blablabla....

Pour aggraver son cas, ce n'est pas très bien filmé (par first timer Barrymore), en tout cas sans originalité, l'utilisation de la musique manque totalement de trouvailles, on rit et on frémit assez peu.

Le plus grave en fait, c'est que le film n'arrive jamais à convaincre du caractère essentiel du Roller Derby. Après 40 minutes, je me disais: "Concours de miss? Roller Derby? Bof...Kifkif."

4/10.

"Agathe Cléry". Pas objectif... Je suis un fan total de Valérie Lemercier. Là encore.
Les petits passages chantés façon Demy sont sympas. Et faut voir Lemercier en Mickael Jackson !

"Whiteout". ça commence par un crash d'avion en image de synthèse pas digne d'un téléfilm de la 6, ça continue par une longue douche de Miss Bekinsale (qui est vraiment très jolie, c'est vrai...) et ça se termine avec la révélation finale qu'on connaît depuis la 9ème minutes du film. C'est saupoudré de scènes d'actions illisibles et longueurs incroyables, le tout sur une musique de frizzel décalque de celle d'Alien 4. Et voila. Pour faire plus court, c'est complètement pourri.

Curieux qu'un grand fan comme moi de Yoshiaki Kawajiri ait tant tardé pour découvrir ce qui est sans conteste l'un de ses opus majeurs, La Cité Interdite (Wicked City). Comme de coutume avec ce réalisateur fêlé, le film est une orgie délirante de créatures contrefaites, de femmes réellement fatales et d'affrontements sanglants. Et si bon nombre de ses succédanés, le jouissif Urotsukidoji en premier lieu, ont poussé le bouchon plus loin en termes de sexe et d'éclaboussures gores, La Cité Interdite n'a pas grand mal à les surclasser par son ambiance délicieusement putride et la précision au scalpel d'un découpage virtuose.

COUPLES RETREAT de Peter Billingsley (2009): J'ai loué ça parce qu'aucun des titres que je voulais (surtout THE BOX :drunken: ) n'était disponible.
J'imaginais bien que ça ne serait pas très bon, et... ce n'est vraiment pas très bon.
Je crois qu'un des principaux défauts du film est qu'ils sont allés tourner ça "sur place", sur l'île de Bora Bora, et... ils se sont tous ramollis en le faisant.
Ah, et un autre défaut, par annoncé sur l'affiche ou le générique: la présence de Jean Reno! Dès qu'il apparait, on sait que ça sera très mauvais!
Ben voilà: c'est une comédie pas très drôle, molle du cul, pas hyper pertinente, paresseuse.
Même le cadre est gerbant, en fait: une île où il fait toujours beau, l'eau est toujours bleue, et où tout est fourni au touriste bobo pour qu'il s'emmerde, et nous avec. 4/10.

"Voyage au centre de la terre"... Enfin c'est terminé là mais j'ai arrêté. Bon sang que c'est c..

"The Haunting of Molly Hartley" Un film de 90mn où il se passe... RIEN. Absolument rien. Le vide total.

Mon pauvre Misqua, t'enquiller nanar après nanar sur un rythme si effréné va bien réussir à définitivement t'écoeurer du cinéma ! Va falloir apprendre à trier le bon grain de l'ivraie, et vite, avant qu'une indigestion de péloches faisandées ne te laisse sur le carreau.

Non mais j'aime bien qu'on me cingle avec du barbelé aussi.
Je viens de me refaire "Sneakers", un p'tit film sympa au casting 4 étoiles. Musique très éfficace de Horner qu'il reprendra ensuite à toutes les sauces ! ("Bicentenial Man" - "Une homme d'exception" - "Apollo 13" pour les scènes d'action).

SNEAKERS c'est carrément une perle, le film divertissant intelligent que l'on ne fait plus (c'est vrai que Phil Alden Robinson est carrément une exception dans le paysage cinématographique ricain), un film absolument adorable !
score de Horner exceptionnel car c'est la seule fois depuis qu'il a "changé" de style, en intégrant les minimalistes dans son écriture. Depuis 1992, pas de révolution de son style à signaler, uniquement des variations sur sa palette

Ah ? J'ai le souvenir d'un film effroyablement chiant shooté comme un téléfilm, pas super bien joué malgré le casting et d'une musique sympa sans plus (dans le genre je préfère A BEAUTIFUL MIND).
Quant à Robinson, à part FIELD OF DREAMS qui doit beaucoup à Costner...

C'est que tu te fais vieux, Sherif et tes souvenirs se ramassent une bonne pelle. Ce film est vraiment très sympa.

"Very bad trip" hier soir... Un gros délire jusqu'auboutiste bien sympa.

J'ai toujours trouvé que Sneakers était un film vraiment sympa (mais le casting n'y est évidemment pas étranger). Ce n'est pas, à mon sens, un grand film, c'est certain, mais un film qui permet de passer une bonne soirée est déjà un bon film.

2012 - Moins nul que si ça avait été pire ! Outre le nombre ahurissant de mésaventures arrivant au héros, les incohérences de l'histoire, la banalité et la nullité de certains dialogues, le plus gros reproche que je ferai concerne sûrement la durée. C'est beaucoup trop long !
Sinon, j'ai bien aimé le 1er ministre italien qui préfère mourir avec sa famille, en étant proche de Dieu. J'imagine bien Silvio dans la même situation : le brave homme se sacrifie pour aller dans une arche, et commencer à repeupler le pays... et en attendant le jour J, il s'entraîne.

Le Petit Nicolas - Bof. Film assez fade, qui se laisse néanmoins voir jusqu'au bout. C'est clairement un film pour mouflets. Mais je ne connais pas du tout la BD, et je me dis que le problème vient peut-être de là. Ceux qui connaissent les deux, vous en pensez quoi ??

"The Unborn". Classique. Trop classique. Et la fin part en live. Dommage, il y avait du potentiel dans l'histoire.

Misquamacus a écrit :"Voyage au centre de la terre"... Enfin c'est terminé là mais j'ai arrêté. Bon sang que c'est c..

et en plus c'est laid, mal joué, mal réalisé, mal photographié... j'arrête aussi

BigJ. a écrit :COUPLES RETREAT de Peter Billingsley (2009): J'ai loué ça parce qu'aucun des titres que je voulais (surtout THE BOX :drunken: ) n'était disponible.
J'imaginais bien que ça ne serait pas très bon, et... ce n'est vraiment pas très bon.
Je crois qu'un des principaux défauts du film est qu'ils sont allés tourner ça "sur place", sur l'île de Bora Bora, et... ils se sont tous ramollis en le faisant.
Ah, et un autre défaut, par annoncé sur l'affiche ou le générique: la présence de Jean Reno! Dès qu'il apparait, on sait que ça sera très mauvais!
Ben voilà: c'est une comédie pas très drôle, molle du cul, pas hyper pertinente, paresseuse.
Même le cadre est gerbant, en fait: une île où il fait toujours beau, l'eau est toujours bleue, et où tout est fourni au touriste bobo pour qu'il s'emmerde, et nous avec. 4/10.

t'aurai vu la bande annonce je crois que tu te serai abstenu : l'autre jour j'ai eu droit à ce truc + "Thelma, Louise et Chantal" : ça me rappelle les films de Max Pecas... en pire !

Gizmo a écrit :t'aurai vu la bande annonce je crois que tu te serai abstenu

Non, non, j'avais vu la Bande-annonce, justement. Et au moment de prendre le DVD, j'ai soudain eu un gros coup de déprime!

J'ai enfin réalisé ce fantasme vieux de près de 40 ans: voir ON THE BEACH("L'Ultime Rivage") de Stanley Kramer (1959).... et je n'ai (presque) pas été déçu: le roman, que j'ai lu il y a à peu près un mois, est globalement bien respecté, certaines modifications assez heureuses ont été apportées.

Pour rappel, le film ne raconte rien de moins ((SPOILER NON MASQUES !!!)) que l'extermination totale de la race humaine, suite à une guerre nucléaire qui a rapidement ravagé tout l'hémisphère nord.
Mais l'hémisphère sud, qui n'a pas participé au conflit, va bientôt subir un sort similaire au nord, un nuage atomique se dispersant graduellement sur toutes les terres australes. ((Fin du Spoiler non masqué. ))

Comme toujours dans ce genre d'adaptations, des détails annexes ont été éliminés.

Là où le bât blesse, c'est que dans ce travail d'épuration très hollywoodien, certains détails essentiels sont aussi passés à la trappe.
A noter que ON THE BEACH précède DR STRANGELOVE et FAIL SAFE (deux autres films conçus comme des avertissements contre les conflits nucléaires) de cinq ans, et c'est le seul des trois à expliciter et décrire les conséquences de tels conflits.

De manière plus anecdotique, Gregory Peck a demandé à participer au film par conviction politique personnelle, et ce film marque le premier rôle dramatique non dansant de Fred Astaire, qui s'en tire d'ailleurs très bien.

La musique, de Ernest Gold, ne m'a pas parue vraiment remarquable. De plus, on est obligé de subir assez longtemps une chanson (et ses variations): "Waltzing Matilda".
http://fr.wikipedia.org/wiki/Waltzing_Matilda
Elle était probablement porteuse d'une grosse symbolique en 1959 et/ou en Australie, mais son impact a été passablement perdu sur l'auteur de ses lignes (moi, quoi!)
7/10

Bill Plympton, ce bon vieux trublion de l'animation US, grand apôtre du sexe rigolard et du gore qui éclabousse, semble s'être assagi ces dernières années, ce qui n'a pas manqué de chagriner les fans de Mutants Aliens et I Married a Strange Person ! Mais ce que le réalisateur a (un peu) perdu en folie furieuse, il l'a gagné en émotion et en rigueur narrative. Idiots and Angels, son dernier long en date, se révèle ainsi touchant dans son portrait amer d'un homme englué dans une très ordinaire médiocrité, poussé bien malgré lui à faire le bien après que des ailes aient poussé dans son dos. L'inimitable poésie de Plympton fait mouche une fois encore, sans toutefois réitérer la miraculeuse réussite de Hair High, san doute le chef-d'oeuvre du cinéaste, qui couplait ici cette même authenticité des sentiments à des excès graphiques totalement frappés.

Ayant une fille de 14 ans, j'ai regardé "Lol" ce soir... Gros succès 2009, me semble. Non seulement c'est très mauvais mais en plus, l'histoire de ces petits parigos pêtés de fric, qui fument et qui baisent et dont les préocupations majeures sont de trouver de la beuh et des capotes... Non, merci ! Seul Alexandre Astier est à sauver mais on le voit 3 minutes chrono. Franchement... MDR... Et puis mettre un beur et une trisomique pour se donner bonne conscience... Bravo.
Ma fille a détesté. c'est une brave petite.

Tu féliciteras ta fille de ma part, j'ai une classe entière qui ne jure que par ce film....

Moi aussi... Lol !

Misquamacus a écrit :Ayant une fille de 14 ans, j'ai regardé "Lol" ce soir... Gros succès 2009, me semble. Non seulement c'est très mauvais mais en plus, l'histoire de ces petits parigos pêtés de fric, qui fument et qui baisent et dont les préocupations majeures sont de trouver de la beuh et des capotes... Non, merci ! Seul Alexandre Astier est à sauver mais on le voit 3 minutes chrono. Franchement... MDR... Et puis mettre un beur et une trisomique pour se donner bonne conscience... Bravo.
Ma fille a détesté. c'est une brave petite.

Le plus beau, : au début, l'héroïne dit "Moi c'est Lola, mais tout le monde m'appelle Lol". Sauf que pas une seule fois dans le film quelqu'un ne l'appelle Lol !
On en a déjà causé je crois (surtout Walden, LOL) : c'est du cinoche communautariste typique d'Azuelos (après le Sentier-"J'ai fait ce film car aujourd'hui c'est chez les femmes juives que se trouve la culture et la modernité", je la cite-, on passe au 16e), torché comme de la téloche. Mais outre Astier, la belle Sophie est magnifique et pour le coup c'est très ancré dans la réalité (parisienne, en tout cas). Cela dit, pas besoin d'être lycéen pour fumer, baiser, et s'inquiéter de savoir si on va trouver de la beuh et des capotes (et si le nouveau Intrada sera toujours dispo le lendemain ).
Et, oui, ta fille est une brave petite.

mouiiiiiiin le vilain Wyatt il me pourrit trop mon LOL avec Sophie !!! Pas coooool ! Attends mec, je le kiffe trop ce film de djeunz, il est trop balèze ! LOL c'est comme ce plaisir pervers d'écouter du Avril Lavigne ou du Hilary Duff avec ce souvenir de l'effet que DIABOLO MENTHE ou la BOUM 1 & 2 ont fait à l'époque...