Attache moi ! qu'est-ce que c'est bien . Le maestro a totalement compris l'ambivalence du film. Entre les thèmes charmants (le principal, très sautillant), ceux romantiques (le theme d'amour) et ceux inquiétant (le Nocturne), on ne sait plus où donner de la tête. En plus les développements mêlent les différences ambiances. J'aime beaucoup personnellement les thèmes de suspense car ceux de romance font un peu trop penser a Cinema Paradiso sorti un an avant. Un petit régal qui dure en plus 40 minutes ce qui est rare avec le maestro

Ceci était l'hymne de fermeture de la boutique de cinéma où j'aidais comme étudiant.
Les habitués savaient que c'était le signal pour passer à la caisse... les touristes... partaient d'eux-mêmes...

Stanno Tutti Bene (Ils vont tous bien) c'était si bien. Le film est très chouette (et très triste, j'étais pas loin des larmes parfois). Et la musique est vraiment géniale. A l'image elle remplit parfaitement son office, en personnalisant bien le perso de Mastroianni et la dualité comédie - drame du film. Le thème principal est très très réussi, entre douceur, ridicule et un léger drame sous-jacent. Le reste du score est plus dramatique. Ce qui est vraiment réussi c'est que la BO relance totalement l'auditeur dans l'ambiance très triste du film. Il y a quelques morceaux très mélancoliques que je trouve très réussi et enfin les différents développements du thème principal sont tout aussi réussis. Gros coup de coeur pour le coup, pour le film comme pour la musique. Mais j'aurais pas du regarder un film aussi mélancolique après un aussi bon week-end, maintenant que je suis rentré et que c'est fini je suis pas dans un bon mood.

Pourrait-on m'expliquer... non pas le duel final mais le triello... 7 minutes ? Je ne me souviens pas d'avoir vu un séquence aussi longue ?

Ratatouille a écrit : ↑mar. 25 juin 2024 17:33 Pourrait-on m'expliquer... non pas le duel final mais le triello... 7 minutes ? Je ne me souviens pas d'avoir vu un séquence aussi longue ?

Bah...
C'est le principe d'une Extended Version...
Tout va bien Ratatouille ?

Non, Ratatouille n'est pas encore bon pour la guillotine des pièges à rats.

Si mes souvenirs sont exacts, cette version compile en effet la version album (en stéréo) avec une reprise finale différente provenant du film (en mono). Voilà pourquoi ce n'est pas expanded mais over expanded !

L'hommage d'un maestro à un autre. Dommage qu'il manque les images de Joe Dante très Sergio Leone, avec les gros plans des visages des personnages. Sans oublier l'auto citation de Patton. J'adore ce film

C'est Morricone ?

Pas plus que ça :

Mission to Mars c'est si bien
Déjà à l'image c'est une petite merveille. La musique est très mise en avant et elle apporte tellement d'émotions que le film peine à porter autrement. Il y a certaines scènes qui seraient plutôt nulles sans la musique. Elle porte vraiment le film.
Et isolée c'est aussi une pépite. Le thème principal romantique à souhait est un pur plaisir pour les oreilles, en plus d'illustrer parfaitement cette soif de découverte spatiales. Le côté patriotique est parfait et je ne parle pas des scènes de suspense appuyés parfois par des rythmes électroniques, qui sont incroyablement prenantes. En plus les morceaux sont longs donc on a des vrais développements.
Vraiment un chef-d'œuvre cette BO.

Je n'ai jamais été convaincu par ce "Mission to Mars" de Morricone que j'ai toujours trouvé soporifique comme son "Wolf" (qui partage par ailleurs bien des similitudes). À la même époque et sur le même sujet à la mode, j'ai préféré (et de loin) le "Red planet" de Revell.

Alcibiade a écrit : ↑sam. 6 juil. 2024 20:22 Je n'ai jamais été convaincu par ce "Mission to Mars" de Morricone que j'ai toujours trouvé soporifique comme son "Wolf" (qui partage par ailleurs bien des similitudes). À la même époque et sur le même sujet à la mode, j'ai préféré (et de loin) le "Red planet" de Revell.

Ah !
Et pourquoi donc ?

Simple pour ma.part, des plages longues étirées jusqu'à l'ennui béat et au romantisme estampillé à la John Barry mais sans thème repérable avec des effets électroniques de pure forme, et lorsque je considère par exemple "The thing" ou ses partitions plus expérimentales comme "La cora notre delle bagnole di vetro" ou " L'umanoide" où l'électronique joue un rôle central nullement anecdotique, je me dis que pour un univers de ce type, il aurait dû faire mieux. Non, ce "Mission to Mars"' me fait bâiller, et j'arrive rarement au bout de l'heure d'écoute de la galette, même si j'ai fait bien des écoutes au début pour me persuader du contraire, à savoir qu'il devait bien y avoir quelque chose qui devait m'échapper.

Curieux de mon côté j'aime autant le Morricone que le Revell qui nous ont donné la deux partitions très lyriques pour illustrer la conquête de Mars , mention spéciale à la belle chanson de Sting dans Red Planet.
Le final choral grandiose de Mission to Mars me donne des frissons a chaque écoute.

Pour une poignée de dollars expanded ressort chez Beat records pour le 60 ème anniversaire du Film, présentation Deluxe mais contenu identique à la précédente édition.
Dispo en précommande chez MBR avec Les amants d'outre tombe aussi en réédition.

Très bonne nouvelle d'autant que "Per un pugno di dollari" est un titre phare que bizarrement, je n'ai pas. À part des extraits sur un disque La trilogie du dollar. Par contre, je ne comprends pas son prix largement plus élevé que les autres Beat Records. Enfin, aussi bien prendre les deux, puisque l'autre titre ne figure pas non plus dans ma collection.

J'ai déjà la première édition, mais j'attends surtout qu'ils corrigent le tir pour le suivant...

Rork a écrit : ↑jeu. 18 juil. 2024 08:56 J'ai déjà la première édition, mais j'attends surtout qu'ils corrigent le tir pour le suivant...

Oui, "au coeur, Ramon, au coeur !". Il y a peu d'inédits, mais quand même, s'agissant du premier Leone, il a une place particulière, et mériterait une intégrale.

Je me permets un coup de pub comme le fait usuellement le cher Lee Van Cleef. Il vient d'être publié un de mes articles sur Underscores (oui, vous entendez bien, Underscores). Mon tout premier, sur la musique de Stanno Tutti Bene par le maestro, grâce à l'aide du baron cornu. Je vous en serai fortement reconnaissant si jamais vous décidiez d'y jeter un coup d'oeil.


(Moi attendant qu'on lise mon article)

Notre jeune garnement de Rico vient de plonger dans le grand bain — comme notre Macron révéré dans la saumâtre Seine, un jour, qui sait. Et ma foi, son saut tête la première, en une arabesque frétillante, n'est point dépourvu de panache, dont celui, tout à son honneur, d'étrenner sa nouvelle carrière d'agencier par une comédie grinçante du Maestro plutôt qu'à travers un blockbuster hollywoodien saturé de gros son. Well done, my boy !

Je sors de ma caverne où je vis reclus du monde d'Underscores pour féliciter notre petit bonhomme Haricolin d'avoir sauté le pas (et crois-moi, garnement, être adoubé par le démon cornu de Hellboy, est une petite gageure dont tu peux te réjouir).
En tout cas, j'ai lu ton texte avec grand intérêt (moi qui ne suis pas forcément un expert en Morricone) et, comme l'a souligné mon vieux comparse de toujours, le vénérable ninja vénère de Lee Van Cleef, c'est, pour un premier galop, bien loin d'être mauvais. Mon petit bonhomme, tonton Sam Lowry est fier de toi. Et je crois que tous les lecteurs taiseux d'Underscores devraient également se manifester pour m'emboiter le pas.

Les choses sont simples, Haricolin : je n'ai à ce jour ni vu le film de Tornatore, ni écouté cet opus morriconien, et ton analyse pertinente m'a donnée envie d'y remédier sine die. Je ne saurais en demander plus ! D'autant plus qu'on devine, derrière le meilleur de ton analyse, ton goût souvent réaffirmé pour le rapport image/musique... ce qui est le principal sujet d'une B.O. Bravo !

Je trouvais triste qu'il n'y ait plus que Lee qui écrive des chroniques régulières sur Underscores, donc j'ai voulu me lancer

Non plus sérieusement, merci pour ces retours aussi enthousiastes, ça fait vraiment plaisir venant de vous.

ça me pousse à réfléchir à d'autres articles pour Underscores dans le futur...

Oui, merci et bravo, une chronique d'une excellente facture.
On ne relie jamais assez la musique avec le film qu'elle illustre/soutient.
Et là, dès le générique, on voit bien l'interaction unique entre les deux, soulignée par l'article au début.
Le reste est très intéressant, et ne fait pas oeuvre de "débutant".

Comme tu as déjà l'imprimatur de pointures telles que Lee, Dadid et Sam, je n'ai pas besoin d'en rajouter.