Vu les deux premiers épisodes du remake de V... Bon et bien c'est pas top. Il y a des idées intéressantes. D'autres détails de l'ancienne série me manquent (le bourdonnement continu du vaisseau-mère, les voix étranges des lézards, les designs très simple blanc-et-noir des vaisseaux, les uniformes - ici les Visiteurs sont en costards-cravatte gris/bleu de chez euh... merde je connais pas les marques qui font ce type de vêtements ). Finalement, ce n'est pas tellement Diana qui me manque (sa remplaçante joue sur un registre totalement différent), mais le cast de "gentils" Mike Donovan, Julie Parrish, Willy, Caleb, Elias, etc.
Le traitement est souvent sans saveur (l'arrivée des "V" et la présentation des personnages sont expédiés dans le pilote en 20 minutes chrono! ou encore le lézard "déserteur") ou parfois énervant (le fiston de l'héroïne, arg).
Evidemment je compare avec la première mini-série des 80's, pas avec le reste qui n'a fait que baisser en qualité.
Les acteurs sont tous très (trop) propres sur eux... ça aurait été marrant qu'on s'aperçoive finalement que les plus "beaux" soient tous des reptiles et que les "gueules" soient des humains, mais... il n'y a pas de "gueules" dans cette série pour l'instant très aseptisée.
Côté musique, c'est franchement pas folichon. Il est loin le pastiche paranoïaque de North By Northwest mélangé à la Vème de Beethoven (avec des petits bout de Wagner dedans) concocté par Joe Harnell. Le pilote est illustré de bout en bout froidement (et platement, comme l'image d'ailleurs) par le canadien Normand Corbeil, et le second épisode n'est guère mieux, avec le même style de "papier-peint" musical, par Marco Beltrami. Même si ce dernier semble avoir voulu rendre le timbre de la série plus intéressant avec quelques passages où un violoncelle est mis en avant.
Il faut juste espérer que le remake de V connaissent une évolution inverse à son modèle des années 80.

revu DARK CRYSTAL, un enchantement, film "artisanal" au sens noble du terme
le monde de Brian Froud, les mimes, les marionnettistes, les costumes, le décor, l'imagination du tandem Henson / Oz...
le film tient bien la route, en grande partie grâce au score envoutant de Trevor Jones

J'ai revu grosse fatigue recemment. Ce film est toujours aussi amusant. C'est surtout le Jeckyll et Hyde de Michel Blanc qui est interessant à regarder. C'est souvent le point de départ de catastrophes ultra jouissives et drôles.

A L'origine de Xavier Giannoli. "C’est un drôle de truc de pouvoir changer la vie des gens non ? ". Ce film vous captive pendant 2h15 à travers l' histoire incroyable d'un petit escroc malin mais dépassé par l'ampleur de son anarque. Une plongée progressive dans les abîmes du doute, de l'espoir, et du drame humain. La finesse de réalisation de X.Gionnali s'attache sur les regards des personnages, jamais d'excès dans le jeu des acteurs dont beaucoup sont "non professionnel".
François Cluzet est Re Mar Qua Ble, il campe un personnage dont les regards remplis de doute sont sans ambiguïté, c'est d'une grande finesse. Son personnage est à la fois attachant, troublant et pathétique. Depardieu ne joue pas ! "il est" "il vie" son personnage. Son rôle est court mais sa présence s'impose avec une grande efficacité. le jeune Vincent Rottiers se démarque également par son jeu sobre et cette "gueule" de gamin de province.

Il faut parler également du décor qui baigne dans une lumière froide, délavée, aux couleurs grisâtres, la vie de cette ville sinistrée par le chômage va renaître grâce à "cet entrepreneur du BTP" et ses machines aux couleurs vives (jaunes et rouges), l'espoir est donc présent.

Dernier point important, la force de ce film tient en trois points: un casting remarquable, "acteurs" du cru qui renforce le réalisme du film, une approche parfois documentaire sur la réalisation de certaines séquences et surtout une mise en scène pleine d'idées (dans le cadre, le décor et la lumière)

Quant à la musique de Cliff martinez, elle s'installe progressivement dans le film puis se fond très bien avec le décor aux couleurs délavées et aux personnages. Une musique "synthétique" parfois onirique, planante non dénuée de charme dans les passages intimes du film.

Du très bon cinéma, un film captivant touchant et poignant.
Le véritable Phillipe Miller filmait ici par Daniel carlin après sa sortie de prison

S'il ne jouit peut-être pas d'une notoriété égale à celle de Written on the Wind, All that Heaven Allows n'en demeure pas moins un somptueux mélo, reposant moins sur la virilité ouatée de Rock Hudson que sur les délicates épaules de la fabuleuse Jane Wyman. Comme à son habitude, Douglas Sirk use d'un Technicolor flamboyant avec une habileté diabolique, qui confère à cette profusion de couleurs baroques, voire criardes, une véritable valeur narrative. Le mélodrame, théatre des excès et de l'emphase lacrymale, était décidément le genre rêvé pour un cinéaste aussi peu retenu dans ses effets.

reposant moins sur la virilité ouatée de Rock Hudson

Il vaudrait mieux

Ah, si les ménagères de l'époque avaient appris que le beau Rock nourrissait des penchants fort peu compatibles avec son image de mâle séducteur, elles en auraient versé des larmes de sang jusqu'à en être totalement exsangues.

Lundi dernier, M6 diffusait (roulez tambours, sonnez trompettes) Revenge of the Sith, le space opera synthétique du sieur Lucas. Pour ma part, c'est sans une once de remords que j'ai opté pour la SF moins clinquante programmée dans l'anonymat le plus absolu sur Arte, à savoir Alphaville, une série noire grimée à la va-vite par Jean-Luc Godard en récit d'anticipation. Comme plus tard Harrison Ford dans Blade Runner, Eddie Constantine promène sa trogne grêlée et son imperméable froissé dans un monde glacial et inhospitalier, où ne se font guère entendre que la musique agressive et inquiétante de Paul Misraki et la stupéfiante voix d'outre-tombe d'Alpha 60, machine omnipotente dont l'inébranlable logique la pousse à bannir tout sentiment humain. Gros patchwork pétri d'influences de toutes sortes (cinéphiliques, littéraires, politiques, philosophiques), Alphaville souffre hélas d'un budget anémique et se complait dans l'extrême nonchalance qui plombait déjà l'intrigue d'A Bout de Souffle, pour un résultat tantôt fascinant, tantôt énervant.

Que tous mes camarades se lamentant à longueur de posts de ne pouvoir se goinfrer, sur la petite lucarne, que de films aux radicales vertus soporifiques et de séries toutes coulées dans le même moule, se réjouissent haut et fort : tout le long de la semaine à venir, le western va prendre ses aises sur France 3 ! Et c'est l'excellent John Sturges qui ouvre le bal, dès demain 15 heures, avec Last Train from Gun Hill. Un scénario solide (qui n'est pas sans évoquer 3:10 to Yuma), un Scope parfaitement maîtrisé, un Kirk Douglas impressionnant d'autorité, une musique réjouissante de Dimitri Tiomkin... C'est un peu comme si Schmoll offrait un sublime baroud d'honneur à la regrettée Dernière Séance, alors j'espère bien que le chat du Cheshire ne va pas jouer son dédaigneux sur ce coup-là !

Bien sûr mon cher Sabata ! Les enregistrements sont même déjà programmés pour la semaine.

Me voilà ravi de découvrir mon vieux comparse sur le pied de guerre ! Les réjouissances, elles, continuent demain avec Rancho Notorious (L'Ange des Maudits) de Fritz Lang, dont un second visionnage s'impose nécessairement après l'impression singulière et pour tout dire indéfinissable qu'il m'a autrefois laissée. Une chose est néanmoins claire et inébranlable dans mon esprit : Marlene Dietrich y est parfaitement superbe.

Je suis vert! J'ai manqué l'enregistrement de METELLO de BOLOGNINI,l'autre dimanche à Oh. Des années que je cherchais à voir ce p...... de film!

Je compatis à ta détresse, Janus (à moins que je ne retourne le katana dans la plaie ?), car tu as raté un excellent film, soutenu par un casting inspiré (où l'on retrouve Franck Wolff dans l'un des derniers rôles qu'il ait interprétés avant son suicide) et le superbe thème de Morricone. Malgré le budget dérisoire qui lui avait été alloué, Bolognini est parvenu à marier harmonieusement les soubresauts de l'Histoire (les violents bras de fer ayant opposé, dans l'Italie du début du XXème siècle, un patronat inflexible et une classe ouvrière séduite par le socialisme naissant) avec un récit intimiste tournant autour d'une poignée de personnages, qui tentent bon gré mal gré de vivre et de s'aimer.

La fournée de westerns que nous propose France 3 est décidément impressionnante : voici que s'apprête à débouler dès demain le formidable Garden of Evil de Henry Hataway, l'un des rares films du genre (à Hollywood, tout du moins) à faire usage du Scope et de l'immensité des grands espaces pour, non pas exalter un enivrant sentiment de liberté, mais donner la suffocante impression d'un terrible piège à ciel ouvert dont les héros sont impuissants à s'extirper. Une démarche peu banale qu'avait par ailleurs très bien comprise Bernard Herrmann, auteur ici d'une remarquable partition, au lourd climat de menace.

Au tour de Bloody Sam d'être honoré avec la diffusion demain, même heure, même endroit, de Ride the High Country. Un film à propos duquel je n'ai pas grand-chose à raconter, pour la bonne raison que parmi les cinq westerns diffusés cette semaine par France 3, celui-ci est le seul que je n'ai encore jamais vu. Et dire que j'ai l'incroyable toupet de me prétendre fan enragé de Peckinpah...

J'attends LES CHEYENNES qui va paraître bientôt. Je ne sais plus si je l'ai déjà vu ou alors j'étais trop jeune.

J'ai une longueur d'avance sur toi, Janus : je sais, sans l'ombre d'un doute, que je n'ai jamais vu Cheyenne Autumn, le dernier western de John Ford, si je ne me trompe (à tout le moins, l'un des derniers titres de sa monumentale carrière). Mais en attendant son imminente diffusion, le cycle western de France 3 se conclue demain en apothéose avec le génial Vera Cruz de Robert Aldrich, qui annonce avec une décennie d'avance les codes fondateurs du genre à l'italienne, entre un cynisme roublard (personnifié ici par l'incroyable Burt Lancaster), une inventivité graphique permanente et l'adresse quasi-surréaliste au tir de héros crapuleux.

Très chouette,ce VERA CRUZ,effectivement! Pour ma part,j'ai enregistré hier un espèce de film d'horreur espagnol intitulé
ARACHNID. Il pue le navet à plein nez mais bon. Disons que dans le domaine de ce légume dont je n'ai jamais été friand,celui
d'horreur m'amuse en général,au même titre que ces westerns spaghetti complètement foireux qui proliférèrent comme des
champignons dans les années 70.

Après les coups de flingue des westerns de France 3, place maintenant aux sifflements des sabres fendant l'air dans les chambaras et jidai geki qu'Arte diffuse en nombre ce mois-ci, entre classiques indémodables du genre (la saga Baby Cart, absolument immanquable pour tous ceux ne l'ayant jamais vue) et illustrations plus récentes (j'attends pour ma part beaucoup du Samourai du Crépuscule). Hier soir, la chaine a tiré ses premières cartouches avec le début de la série Shogun et surtout, les enfants, surtout, le monumental Les Sept Samourais, chef-d'oeuvre épique et intimiste qui, plus de 50 ans après sa sortie, n'a pas perdu une once de sa beauté insensée. J'espère d'ailleurs que Wyatt n'a pas laissé filer l'occasion de le revoir, histoire de corriger une bonne fois pour toutes sa déplorable inclination à mettre sur un pied d'égalité Kurosawa et le pâlichon The Last Samurai d'Ed Zwick.

A l'occasion de la sortie du Choc des Titans cette année!

Je me suis fait le film de Desmond Davis et Ray Harryhausen.

Un véritable chef d'oeuvre cinématographique et tellement kitsh au possible, un gros nanar, où le mélange Mythologique et folklorique se fait sans anicroche; à tel point où l'on ne sais plus ce qui relève de la mythologie antique, du pure fantasme des créateurs ou inspiré des contes folklorique.
Des effets spéciaux à leur apogées.

Des dieux qui jouent avec les Hommes, des Dieux qui sont rien d'autres qu'humains avec leur caprices, leur jalousies, leur vengeances, Laurence Olivier en Zeus tricheur et moralisateur, Maggie Smith en jalouse vengeresse etc... Des mortels subissant les le comportements des Dieux où ils ne peuvent rien faire.

Une histoire d'un héros qui n'en est pas vraiment un, où son voyage et ses exploits sont principalement le fruit des actes de son père (Zeus) qui l'aide. Persée (le jeune Héros) n'ai rien d'autre que la marionnette de ces Dieux qui règlent leur compte: Héros chez les mortels, pion chez les Dieux!

Bref un film qui a tout pour être un des plus grand film réalisé, un chef d'oeuvre; cependant il pêche de nombreux défauts de montage, réalisation, de jeu d'acteur etc... Des défauts qui ont tout pour en faire un nanar

Surtout, gentlemen, n'hésitez jamais à passer au peigne fin la programmation des fins de soirée de nos respectables chaines hertziennes, sous peine de passer malencontreusement à côté de petits trésors dignes d'intérêt. C'est ainsi que j'ai pu découvrir mardi dernier, aux petites heures du matin sur France 2, l'un des premiers films de David Lean, Brief Encounter, lequel, non content d'être un superbe mélo à l'esthétique raffinée, m'a très agréablement changé de la Sainte Trinité The Bridge on the River Kwai/Lawrence of Arabia/Doctor Zhivago.

Beaucoup aimé "Legion". Une série B carrée, sympa et sans prétention. On passe un bon moment !

"Zombies of mass destruction". pas vraiment une comédie mais plutôt un film de zomblard à la Romero, c'est à dire avec un sous-texte intéressant. En l'occurence, le droit à la différence et la tolérance. Les héros sont une jeune Iranienne et 2 Homos. Bien vu.

Misquamacus a écrit :Beaucoup aimé "Legion". Une série B carrée, sympa et sans prétention. On passe un bon moment !

Ah, ouf ! J'ai bien cru être le seul...

il est asexué l'ange de la photo ? non mais sérieux, de quoi il a l'air avec son plumeau dans le derrière...