Non, tu n'es pas le seul ! Même soucis qu'avec le Coffret Legrand

Il y a toujours des problèmes avec ces coffrets Universal. Celui de Delerue tous les supports noirs se sont décollés chez moi. Heureusement là au moins on peut y remédier.

Le père Ennio l'a reçu des mains de Stephane Lerouge, j'aurais bien voulu être là lorsque le Maestro a essayé d'extirper l'un des CDs

Bmcready a écrit :Le père Ennio l'a reçu des mains de Stephane Lerouge, j'aurais bien voulu être là lorsque le Maestro a essayé d'extirper l'un des CDs

Oh p*** tu m’étonnes !

Ma che merda!

J'ai été scotché par sa musique pour L'humanoïde un bis italien navigant sur Star Wars avec les seconds couteaux de Moonraker et L'espion qui m'aimait. Cette musique est hallucinante et tellement éloignée du score de Williams. Il a fait tout le contraire de ce qu'avaient pu faire Goldsmith, Barry ou Horner avec leur génie mais qui avaient suivi la ligne directrice de Williams quand ils avaient mis en musique des space opera. On peut ne pas aimer, perso j'ai été scotché, mais on ne peut pas dire que pour ce qui semble être un gros nanard (3/10 sur IMDB), il ne s'est pas cassé. Il en a profité pour livrer quelque chose de très original et c'est une grande réussite.
Ce coffret me plait (une fois que j'ai pu enlever le disque sans le rayer)

J'ai été scotché par sa musique pour L'humanoïde un bis italien navigant sur Star Wars avec les seconds couteaux de Moonraker et L'espion qui m'aimait. Cette musique est hallucinante et tellement éloignée du score de Williams. Il a fait tout le contraire de ce qu'avaient pu faire Goldsmith, Barry ou Horner avec leur génie mais qui avaient suivi la ligne directrice de Williams quand ils avaient mis en musique des space opera. On peut ne pas aimer, perso j'ai été scotché, mais on ne peut pas dire que pour ce qui semble être un gros nanard (3/10 sur IMDB), il ne s'est pas cassé. Il en a profité pour livrer quelque chose de très original et c'est une grande réussite.
Ce coffret me plait (une fois que j'ai pu enlever le disque sans le rayer)

Deux souvenirs précis de ce film, pourtant vu en salle lorsque j'avais sept ans et des poussières (P....! je suis vieux !) uniquement pour la présence sur l'affiche du Jaws de Moonraker, tout d'abord, effectivement le souvenir d' une sacrée daube, même pour un gamin qui s'enthousiasmait de tout, et ensuite le souvenir d'une musique comme je n'en avais jamais entendu auparavant, même pour un gamin qui commençait à chantonner les thèmes de Star Wars, et surtout de The Black Hole, sorti à la même époque (Rhaaaaa le générique de Barry !!!)

Ce doit être mon premier souvenir morriconien, d'ailleurs, avant même les Leone...

Tu as aussi son Cosmos 1999 qui est bien space, justement. Mais attention là c'est plus expérimental, alors que L'humanoïde reste assez classique avec son mélange de Bach et de synthés.

Plus expérimental et foireux, le Maestro a remplacé la partition de Barry Gray mythique par une bouillabaisse maison sur une "film" diffusé dans les cinémas à l'époque et qui regroupait trois épisodes de la série (n'importe quoi).

J'ai aussi été surpris récemment d'être pris par cette musique de "L'umanoide", tellement décalée, finalement abordable, une redécouverte.

Pour revenir à Stéphane Lerouge et Universal, le coffret Morricone et sa longue interview sur ses contacts avec le Maestro, j'ai le plaisir de vous annoncer que la seconde partie de l'entretien (mené par Laurent), peut avoir de bonnes chances, comme le premier, disponible en français sur Underscores. Mais cela reste à confirmer.

Il est prévu pour faire partie des articles de notre fanzine "Maestro" que certains ici connaissent, à sortir vers l'été.
Lerouge y évoque les démarches avec le Maestro sur les CD, concerts et évènements avec le Maestro.

Et on vous réserve d'autres surprises...

On n’a pas parlé ici de la nouveauté Morricone, chez BEAT : "L’agnese va a morire".
Sorti cette fois-ci seul, car couplé en 1998 avec de larges extraits de Gott mit uns (A l’aube du 5e jour) du même Montaldo, augmenté depuis.
Ca tenait à cœur à BEAT de le republier, du fait de la présence (minoritaire) de l’harmonica de Franco De Gemini, fondateur du label.

Cette fois, ils m’ont demandé d‘écrire le livret et j’ai accepté, bien qu’ils n’aient pas pu retrouver des morceaux bonus qui auraient permis d’aller au-delà des 30 mn.
Donc la grande amélioration a été de restaurer et remastériser, ce que le produit de 1998 avait bien besoin !

Pour cette musique, le jeu de piste a été d’identifier les grands solistes, au-delà de De Gemini et Valdambrini (bugle), et divers contacts m’ont permis de citer des noms inconnus pour cette BO, et assez rares chez Morricone, dont un surprenant et important. Ca s’est fait un peu au hasard, à l’occasion d’une interview plus large cet instrumentiste.

Voila, pour vous dire que si vous ne l’avez pas, c’est l’occasion d’écouter un Morricone méconnu : mélodique, nostalgique, émouvant, autour de 4 thèmes phares, dont « Ostinazione e impegno », sorte d’ hymne émouvant. Une autre bonne musique de 1976, riche en chefs d’œuvre qui ont fait passer ce film un peu obscur au second plan.

PatrickB a écrit :On n’a pas parlé ici de la nouveauté Morricone, chez BEAT : "L’agnese va a morire".
Sorti cette fois-ci seul, car couplé en 1998 avec de larges extraits de Gott mit uns (A l’aube du 5e jour) du même Montaldo, augmenté depuis.
Ca tenait à cœur à BEAT de le republier, du fait de la présence (minoritaire) de l’harmonica de Franco De Gemini, fondateur du label.

Cette fois, ils m’ont demandé d‘écrire le livret et j’ai accepté, bien qu’ils n’aient pas pu retrouver des morceaux bonus qui auraient permis d’aller au-delà des 30 mn.
Donc la grande amélioration a été de restaurer et remastériser, ce que le produit de 1998 avait bien besoin !

Pour cette musique, le jeu de piste a été d’identifier les grands solistes, au-delà de De Gemini et Valdambrini (bugle), et divers contacts m’ont permis de citer des noms inconnus pour cette BO, et assez rares chez Morricone, dont un surprenant et important. Ca s’est fait un peu au hasard, à l’occasion d’une interview plus large cet instrumentiste.

Voila, pour vous dire que si vous ne l’avez pas, c’est l’occasion d’écouter un Morricone méconnu : mélodique, nostalgique, émouvant, autour de 4 thèmes phares, dont « Ostinazione e impegno », sorte d’ hymne émouvant. Une autre bonne musique de 1976, riche en chefs d’œuvre qui ont fait passer ce film un peu obscur au second plan.

Il faut que je réécoute la version couplée avec celle de Gott mit uns pour voir si repasser à la caisse est nécessaire
En tout cas, merci à BEAT de t'avoir fait confiance pour le livret.

Addio Ennio...

https://www.corriere.it/spettacoli/20_l ... afbe.shtml

Et merde...

Un maître irremplaçable. Je suis triste

J'ai appris la nouvelle ce matin à la radio .. Très triste bien sûr , mais on se souviendra de l'Oeuvre absolument dantesque qu'il laisse derrière lui . Un géant nous quitte ...il nous reste notre Cher John Williams , derniers des Jedi de la musique de film ...

Si triste...

Ce sont JOHN BARRY (avec GOLDFINGER en 1965) et ENNIO MORRICONE (avec les S.LEONE en 1965) qui m'ont donné le gout de la Musique de Film(s),
puis c'est devenu une passion dévorante...
E.MORRICONE et J.BARRY représentaient tout ce que nous attendions, à l'époque, de la musique au cinéma...
Aujourd'hui, genre musical un peu défunt, nous reste la nostalgie, les compilation et les films...
MERCI ENNIO

ciao maestro, une page de la musique de film se tourne

Pour tous ceux qui n'ont pas le coffret sorti récemment chez Universal et qui hésitaient un peu à le prendre, n'hésitez plus si vous avez un peu de côté. C'était aussi mon cas. La semaine du déconfinement c'est la première chose que je me suis offerte en allant dans une des rares Fnac qui venait de réouvrir. J'hésitais bien sûr à cause du prix mais aussi à cause des doublons qui je pensais étaient nombreux. Oui tout le monde a des doublons avec ce coffret mais il est tellement riche et on découvre tellement de choses formidables qu'on oublie tout de suite qu'on possède déjà un tiers des titres. Et un tiers sur 400 morceaux ça fait qu'il reste plus de 260 à découvrir. Là j'écoute la musique d'Orca, avec son générique (plage 12 du disque) qui est sans doute le meilleur morceau de ce chef d'oeuvre avec la voix D'Edda Del Orso et qui n'était jamais sorti même dans l'édition rare de MBR. On a juste envie de pleurer tellement c'est beau. Rien que pour ce titre, l'achat vaut le coup.
Tout ça pour dire que ce coffret toujours disponible risque de ne plus l'être pour longtemps. Il y aura peut être une réédition, peut être non avec tout les problèmes que rencontre l'édition physique.

Pas triste pour ma part. Simplement reconnaissant. Pour tout. Et chez lui, ce tout est gigantesque.

Triste nouvelle. Mais une oeuvre gigantesque que je ne connais qu'à peine en fait. Je ne regrette pas, moi non plus, mon achat du coffret Universal en début d'année qui m'aura fait découvrir beaucoup de scores, dont le magnifique Orca dont tout le monde parle beaucoup ici.

Décidément qu'elle année terrible, nous perdons l'un des plus grands Maestros de notre époque , certes a un âge avancé (et nous redoutions tous cette fatale éventualité tôt ou tard ) mais toujours aussi prolifique. L'Italie perd un de ses derniers monstre sacré ,nous un génial mélodiste.
Adieu monsieur Morricone vous nous avez charmé avec de biens belles mélodies durant des décennies .

Voilà le genre "d'hommage" qui me met en colère.
https://france3-regions.francetvinfo.fr ... XcY-nYD9D8
Comment laisser croire à la populasse que ce monsieur - Curro Savoy - est le fameux siffleur des westerns du duo Léone / Morricone.
Le mec a un certain talent certes, mais de là à s'approprier le travail d'un autre immense musicien (Alessandro Alessandroni, génial multi-instrumentiste) il n'y a qu'un pas allègrement franchis ici.
Dans cet article, j'aime bien cette partie : "Petit bémol, Ennio Morricone et Curro ne se sont jamais rencontrés. Pourtant, les arrangements du petit siffleur ont fait le tour du monde même si son nom est souvent absent des génériques de films de Sergio Leone." Tu m'étonnes !
Et au fait, journaliste c'est bien un métier, rassurez-moi. ? Comment prendre pour argent comptant ce que dit ce monsieur sans vérifier un minimum ses sources.
Désolant !

Comprend rien. Au départ le type reproduit une soit disant conversation avec EM (dans un style à 15 bornes du langage du maître), puis il est écrit qu'ils ne se sont jamais rencontrés...

Il y a des années j'avais aussi entendu (ou lu) que Micheline Dax avait sifflé sur les westerns spaghetti. En y repensant, je me demande si moi-même, sous la douche...

Je n'ai rien contre cette personne, mais effectivement ses réponses sèment le doute. Je ne parle même pas du journaliste qui n'a pas fait son boulot.
Hier sur Facebook, j'ai rédigé un commentaire rétablissant la vérité. A ce matin, il avait disparu.
Mais ce qui me fait le plus mal, c'est de lire d'autres commentaires du genre "Merveilleux siffleur sans lui la musique d ennio Morricone n aurait pas eu le même impact"