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Re: Roy Budd

Publié : sam. 25 juil. 2020 10:18
par Bmcready
Merci pour l'info ;)
Le film est apparemment tiré d'une série TV anglaise (inconnue en France)
Le seul extrait dispo donne envie :)

Re: Roy Budd

Publié : sam. 25 juil. 2020 23:37
par Lee Van Cleef
Avec le soyeusement explosif (il te branche pas, l'oxymore du vieux Van Cleef ?) Wild Geese II, Budd offrait sans ambages au vaillant Caldera l'un de ses indispensables fleurons. Parviendra-t-il à propulser derechef l'éditeur en direction d'un tel pinacle ? C'est ce que votre serviteur aux arêtes tranchantes a l'intention résolue de découvrir dans les meilleurs délais.

Re: Roy Budd

Publié : dim. 10 janv. 2021 22:54
par Lee Van Cleef
Pour sa deuxième virée en compagnie de l'excellentissime Roy Budd, Caldera a radicalement changé son fusil d'épaule : après la virile déferlante d'un Wild Geese II jouissif de bout en bout, Man at the Top remise au placard les treillis et les pétoires messagères de la mort pour l'élégance jamais tape-à-l'oreille du cymbalum. Ce dernier donne presque en permanence le la, y compris lors des moments disséminés avec parcimonie où la musique s'emballe (un tout petit peu), et flatte doucement l'oreille jusqu'au terme de cette jolie oeuvrette, loin de compter parmi les indispensables de Budd, mais dont on ne saurait réfuter le charme discret autant que séducteur.

Re: Roy Budd

Publié : mar. 19 janv. 2021 22:23
par Ratatouille

Re: Roy Budd

Publié : lun. 5 févr. 2024 12:15
par Mortimer
Roy Budd encore à l'honneur chez Caldera avec Soldier Blue
Un western engagé et politisé, longtemps sur la liste noire de la Maison Blanche.

Re: Roy Budd

Publié : lun. 5 févr. 2024 13:31
par Scorebob
Oui , c'est assez salé dans le genre et treeees loin de John Ford question vision idéalisée de la conquête de l'Ouest.

Re: Roy Budd

Publié : lun. 5 févr. 2024 19:01
par Lee Van Cleef
Si on m'avait dit qu'un jour une parution arborant l'estampille magique de Roy Budd ne me ferait ni chaud ni froid, et m'inciterait même plutôt à passer mon chemin sans véritable remords — j'aurais illico foré de l'estoc du katana une troisième narine au porteur d'une nouvelle à ce point maussade ! Et pourtant, gentlemen sidérés, et pourtant... À l'écran, les ruptures de ton crânement assumées par Ralph Nelson (boucheries sanglantes et marivaudage à tire-larigot s'y coudoient sans complexe) ne trouvaient jamais vraiment d'écho dans l'ouvrage du bleu-bite Roy Budd, dont la totale inexpérience en la matière le poussa à coup sûr à "faire du Bernstein" tant bien que mal, l'inspiration mélodique rabougrie n'aidant guère par surcroît.