Le film n'est qu'une succession de Coitus interruptus, le métrage se contentant de faire grimper (plutôt agréablement) la tension - malgré des acteurs (laissez moi rire !!!)tous plus mauvais les uns que les autres, pour nous frustrer ensuite à chaque rencontre des géants...
L'arrivée à Honolulu du lézard étant coupé pour nous montrer un môme qui regarde la télé ou on aperçoit vaguement les deux créatures s'affronter.
La scène à Las Vegas, on arrive après et on aperçoit au loin un gloumouth...
A San-Francisco on nous claque une porte au nez !!! Génial !!!
C'est vraiment dommage car le film est bourré d'idée visuelle sympa (le coté onirique de l'arrivée d'un parachutiste dans un centre ville et le réveil brutal avec le crash de son avion par exemple... Les boeings explosant à la chaîne sur l'aéroport d'Honolulu laissant apparaître le pied de notre lézard...).
Et encore, des amis, qui l'avaient vu avant moi, m'avaient désamorcé l'arnaque parce-que je pense que je l'aurais eu mauvaise au final...
Mais encore une fois, c'est plus une frustration assez bizarre qui domine parce que l’argent est à l'écran, ce sont juste des idées de mises en scène complètement foireuses qui se succèdent à des bonnes pour un film de cette envergure. Le réalisateur refait Monsters mais avec un budget astronomique, mais quand on va voir un film qui s'appelle Godzilla c'est pour voir des géants qui saccagent tout sur leur passage (même Emmerich à compris ça bordel !!!!) et pas états d'âme de militaires couillons qui se promènent dans des ruines... Mais ça c'est l'effet 11 septembre et à sa poussière esthétique, le réalisme à tout prix, c'est peut être justifié pour Cloverfield mais voilà, on nous à quand même vendu des monstres en pagailles (mais ils sont là ma bonne dame, c'est juste qu'il fait nuit et qu'il y à de la poussière et qu'ils sont à trois paté de maisons, oui celle qui n'ont pas été détruites, j'y peux rien, c'est le réalisme post-11 septembre ça madame, allez vous plaindre chez Ben-Ladden).
Même pour son climax, le film colle aux basques de braves Marines qui vont désamorcer une bombe, on nous offre, quand même, quelques minutes du pur kaiju eiga, mais le mal est fait. On ne s’intéresse plus à Godzilla, d'ailleurs, et c'est là le gros problème du métrage c'est que l'on ne s'intéresse vraiment jamais à notre Lézard, en nous frustrant de ses apparitions, on ne compatit jamais à sa croisade...
Bref, c'est une critique à chaud, un peu bordélique (comme le script du film) et un poil amère...
A sauver les effets visuels vraiment chouette et la musique furieuse d'Alexandre Desplat qui est là pour nous rappeler que l'on est venu voir un vrai film de monstre !!! Je trouve que l'album ne rend que partiellement hommage à sa partition, en espérant que quelqu'un s'intéresse à une intégrale (déjà pas Lalaland vu ce que son patron à déclarer sur FSM).
Je ne suis pas un grand fan du score de David Arnold, que je trouve très bien foutu mais qui part dans trop de direction pour rester cohérent sur la longueur alors que celui de Desplat ne dévie jamais de sa route du début à la fin !!!
PS : J'ai parlé de la nullité atomique des 3 acteurs (hahahahahahahahaaaaaaaaaaa) principaux ? Ah oui...
