Philip Glass est sur France Culture, dans une série de quatre épisodes, nommée Philip Glass, répétez s’il vous plaît !.

- Épisode 1 : Présentation d’une pop-star, avec Sylvain Fanet, l'auteur de "Philip Glass : accords & désaccords" (2022).
- Épisode 2 : Comment Philip Glass a révolutionné ma vie de pianiste, avec la pianiste Vanessa Wagner.
- Épisode 3 : “Einstein on the Beach”, avec Jacqueline Caux, réalisatrice du documentaire "Les Couleurs du prisme : La mécanique du temps qui passe, de John Cage à la techno" (2009).
- Épisode 4 : Musique répétitive, repeat after Glass, avec Johan Girard, musicien, compositeur et auteur du livre "Répétitions : L’esthétique musicale de Terry Riley, Steve Reich et Philip Glass".

Voilà, les quatre épisodes sont disponibles.

J'ai pas le temps d'écouter mais ça a l'air sympa. Il fut un temps où Glass était assez méprisé par l'intelligentsia. Aujourd'hui il semble quelque peu réhabilité. (Un peu tard sans doute, parce que ça fait 20 ans qu'il ne fait plus grand chose de neuf !) C'est sans doute l'un des compositeurs de musique actuelle le plus influent. A la fois dans la pop et le classique. D'ailleurs ce matin sur France musique j'entendais un extrait de l'opéra "Nixon in China" de John Adams (qui sera joué à Paris en 2023) et on perçoit clairement l'influence de Glass. En musique de film, son influence est également évidente chez des compositeurs comme Alexandre Desplat ou Max Richter. Et même chez un type comme Philippe Sarde qui n'est pourtant pas très amateur du personnage.

Un nom qui compte dans la musique contemporaine et la musique de film (ce qui est rare) , moins inspiré depuis quelques années hélas mais THE HOURS reste une de ses dernières grande partition pour le cinéma.

The Hours oui c'est peut-être son dernier truc de valable. Récemment j'ai vu qu'il avait fait un ballet d'après Alice au pays des Merveilles de Lewis Carroll, un nouveau quatuor. Une symphonie... Je crois qu'il en est à sa quinzième. J'avoue que j'ai décroché à partir de la 11. A plus de 80 ans, le mec est quand même toujours aussi prolifique.

Il se répète un peu non

Scorebob a écrit : ↑jeu. 31 mars 2022 19:50 Il se répète un peu non

Le numéro un des Glass en musique de film...

Sinon il n'y a aucune édition de ceci :


Et sinon le classique des classiques pour moi en musique classique :

Typiquement le genre du musique qui ne me parle pas. Je ne comprends pas où ça va ni même ce que ça veut raconter. Je ne la comprends tout simplement pas... Et, pour moi, c'est comme ça pour 95% de l'oeuvre de Glass... Vraiment je dois passer à côté de quelque chose... Surement... mais quoi ?..

Même celui-ci ?

Si. ça j'aime beaucoup (et encore plus le film, je pense)... mais ça doit faire partie de 4-5 morceaux de Glass que je peux écouter en ne me faisant pas chi..

Vous reprendrez bien un p'tit Glass ?

Julien a écrit : ↑sam. 28 oct. 2023 19:27 Vous reprendrez bien un p'tit Glass ?

Pour ma part, je reprendrais en priorité un nouveau chapitre de ton indispensable saga dédiée à 50 monstres (plus ou moins) sacrés de la musique de film. J'ai comme qui dirait l'impression funeste que tu as passé ces derniers mois à ronfler d'importance sur tes lauriers désormais fripés ! Allons, à l'ouvrage, bougre de lambine-savate ! Le grand-oeuvre est presque achevé, ne manque plus maintenant qu'à rehausser sa splendeur d'un modeste lot de moulures apposées judicieusement.

Julien a écrit : ↑sam. 28 oct. 2023 19:27 Vous reprendrez bien un p'tit Glass ?

Oui merci. Je vais me pencher sur cet album. l'extrait me plait bien. C'est un docu sur John le Carré. Apparemment un travail en collaboration avec Paul Leonard-Morgan. Ils avaient fait la série "Tales from the Loop" récemment ensemble. (Jamais réussi à aller au bout de cette série d’ailleurs...)

Philip Glass restera pour moi le compositeur de "Candyman", de "Mishima", de l'album sublimissime "1000 airplanes on the roof", et de l'opéra sérialiste et revisité du film enchanteur de Cocteau avec cet extrait qui ne rend que partiellement justice à une œuvre totalement confondante où l'étonnement se mêle à la fascination ; oeuvre que j'aurais même voulu voir se substituer sur les images (odieuse idée sacrilège) à la partition pourtant sacrée de Auric :

J'ai retrouvé cette edition et le dvd Criterion qui propose le scrore opératique de Glass en piste alternative et voilà une semaine que je n'arrive plus a me sortir la musique de la tête.

C'est un peu le truc de Glass : ça tourne en tête ! Vu en concert, hélas en version instrumentale réduite à sa plus simple expression; on y perd une partie du charme.

Ouh que ça a l'air barré. Le nouveau projet de Godfrey Reggio, le réalisateur du légendaire Koyaanisqatsi. Mais dites moi, dites moi jusqu'où s'arrêterons t-ils donc ces deux là ?

Ça va plaire a Denis Villeneuve qui déclarait il y a peu que le cinéma c'était avant tout et surtout pour lui l'image et le son mais pas les dialogues .
Reste que Reggio et Glass nous offrent encore l'occasion de voir quelques chose qui sort de l'ordinaire au cinéma , objet filmique et musical qui sort cette fois des sentiers de la série des Qatsi pour lorgner sur un curieux spectacle non sans rappeler les créations de Georges Mélies dans le style bricolo des premiers temps du cinéma.