Pierrebrrr a écrit :Ta manière de botter en touche Lee, c'est aussi une façon d'éviter le débat, vieux.
Le problème, Pierrot ("problème" qui n'en est pas vraiment un, de mon point de vue), c'est que je suis fondamentalement un homme du passé, qui préfère retourner la poussière des vieux sentiers solitaires que de se fondre dans la circulation incessante des autoroutes ultra-modernes. Ce passéisme revendiqué ne m'empêche pas de fréquenter avec une certaine assiduité les salles, où il m'arrive de temps à autre de dénicher mon bonheur, comme par exemple l'émouvant
Les Enfants Loups, pour ne citer que le plus récent de mes coups de coeur. Mais j'ai beau attendre le prochain Spielberg de pied ferme, ça n'est rien, mais alors rien du tout comparé à la surexcitation que soulève en moi l'imminence d'un coffret DVD chez Wild Side, regroupant les cinq films de la mythique (si, si !) saga
Miyamoto Musashi de Tomu Uchida. Et si je guette
Flight et le retour de Zemeckis au cinéma live avec une curiosité non feinte, mon regard reste bien plus volontiers tourné vers un autre coffret à paraître, consacré celui-là à Raymond Bernard : trois films français d'avant-guerre, la période la plus faste du réalisateur d'une sublime version des
Misérables, que les inconditionnels de Josée Dayan n'ont sans doute jamais savourée.
Vous voyez ? Au fond de la cuve de formol où il se complait à faire voluptueusement craquer ses articulations friables, le vieux Van Cleef est tout simplement irrécupérable.