Petit bijou méconnu: Martyrs, de Seppuku Paradigm

La BO du film Entity par Charles Bernstein. Le morceau Iceberg me fait froid dans le dos. Et l'ensemble de l'album est glaçant avec notament ce passage très rythmique (Bath Attack) réutilisé par Tarentino dans Inglorious Bastards.

Très bien vu pour Suspiria en effet. Restons avec Goblin et citons le merveilleux Zombie. Le premier morceau est quand même une merveille dans le genre. Dès le début, le ton est donné.

On peut également mentionner le compositeur espagnol Waldo de los Rios qui avait écrit les musiques de trois films d'épouvante : Meurtre dans la rue Morgue de Gordon Hessler ; La Résidence et Les Révoltés de l'an 2000 de Narciso Ibáñez Serrador. Sur les Révoltés, on retiendra en particulier cette séquence musicale absolument cauchemardesque qui accompagne la mort de la jeune mère, dévorée par son propre nourrisson. Morceau que l'on peut retrouver d'ailleurs sur la nouvelle édition, sortie en 2009 par le label Singular Soundtrack sous le titre bien nommé : "Slow death from the interior".

.Ces scores m'ont terrifiés plus que tout:

le danton de prodomides merci Wajda pour la liberté laisser au compositeur.

http://www.youtube.com/watch?v=97Q5I4ehigU

Kenji Kawai

et le sublime DARK WATER

l'exorcist 2 ennio morriconne

http://www.youtube.com/watch?v=8iIZb0gOmFQ

la valse des yeux sans visages de Jarre
http://www.youtube.com/watch?v=OuWb_nSsRSA
ahhhhahahahhhh!!!!! les boules!!!!
et
Kuniaki Haishima

quia réalisé la BO de Monster et surtout certains Kioshi Kurosawa

Incroyable la BO de Rétributions de Kurosawa...

Julien a écrit :On peut également mentionné le compositeur espagnol Waldo de los Rios qui avait écrit les musiques de trois films d'épouvante : Meurtre dans la rue Morgue de Gordon Hessler ; La Résidence et Les Révoltés de l'an 2000 de Narciso Ibáñez Serrador. Sur les Révoltés, on retiendra en particulier cette séquence musicale absolument cauchemardesque qui accompagne la mort de la jeune mère, dévorée par son propre nourrisson. Morceau que l'on peut retrouver d'ailleurs sur la nouvelle édition, sortie en 2009 par le label Singular Soundtrack sous le titre "Slow death from the interior".

Je suis un grand fan de Waldo de Los Rios, les Révoltés de l'an 2000 est un grand score, le thème solaire est tout bonnement superbe, cette montée qui accompagne le génèrique de fin, extraordinaire, intégralement publié par Quartet, la Résidence m'a moins plus...

Et puis Quartet edite GUILIANO SORGINI et son score macabre de THE LIVING DEAD AT THE MANCHESTER MORGUE, pas indispensable mais vraiment recherché...



et puis James Horner a pondu des trucs ultra glaçants et insidieux qui m'ont marqué:

Sauf si je fais erreur en ayant survolé (je dois le reconnaitre) les posts précédents, personne n'a mentionné le terrifiant (à mes yeux et oreilles) DEAD ZONE de Michael Kamen. Glaçant à souhait et en même temps, il y a quelque chose d'émouvant et de très tragique, presque désespéré, dans cette musique.

Vareche a écrit :Je suis un grand fan de Waldo de Los Rios, les Révoltés de l'an 2000 est un grand score, le thème solaire est tout bonnement superbe, cette montée qui accompagne le génèrique de fin, extraordinaire, intégralement publié par Quartet, la Résidence m'a moins plus...

Faut dire aussi que contrairement aux Révoltés, ils n'ont pas pu retrouver l'intégralité de la musique, ce qui est assez dommage parce que dans le film, il y a pas mal de morceaux que l'on ne retrouve pas sur le disque.

Sinon, le Lux Aeterna de Ligeti utilisé dans 2001

Et j'aurai tendance à dire le score de Serra pour Goldeneye (attendre 6 ans un nouveau 007, après Kamen, pour avoir ça)

Forrester a écrit :Sinon, le Lux Aeterna de Ligeti utilisé dans 2001

Dans 2001, je trouve l'extrait du Requiem de Ligeti (qui coïncide avec les apparitions du monolithe) encore plus flippant que le Lux Aeterna, avec ses effets de vibrato sur les voix. Dans le film en tout cas, ça m'a vraiment fait l'effet de quelque chose d'à la fois fascinant et extrêmement dérangeant.

Sam Lowry a écrit :Sauf si je fais erreur en ayant survolé (je dois le reconnaitre) les posts précédents, personne n'a mentionné le terrifiant (à mes yeux et oreilles) DEAD ZONE de Michael Kamen. Glaçant à souhait et en même temps, il y a quelque chose d'émouvant et de très tragique, presque désespéré, dans cette musique.

"EVENT HORIZON et DEAD ZONE de Michael Kamen (surtout pour son intro glaçante)"

Qu'une tete le rate je veux bien... Mais les 2 !!!!!!!!

Soundtrackman a écrit :

Sam Lowry a écrit :Sauf si je fais erreur en ayant survolé (je dois le reconnaitre) les posts précédents, personne n'a mentionné le terrifiant (à mes yeux et oreilles) DEAD ZONE de Michael Kamen. Glaçant à souhait et en même temps, il y a quelque chose d'émouvant et de très tragique, presque désespéré, dans cette musique.

"EVENT HORIZON et DEAD ZONE de Michael Kamen (surtout pour son intro glaçante)"

Qu'une tete le rate je veux bien... Mais les 2 !!!!!!!!

"Alors, qui de nous deux a la tête bien vissée sur les épaules, hein ? Je savais que Kamen
avait déjà été cité. Mais non, il aura fallu que tu joues les fortes têtes au lieu de m'écouter.
Combien de fois faudra-t-il que je te dise qu'une tête avertie en vaut deux ?
- Bon, j'en ai par-dessus la tête de tes sermons ! Lâche-moi le morceau ou j'te fais une
grosse tête."

oooh, vous me prenez les têtes, les mecs !

ok, ok, pardon, j'avais pas bien lu (vu).........

"Jaws" Williams
"Suspiria" Goblins
"Amityville" Schiffrin
"The Omen" Goldsmith
"Candy Man" Glass
"Carrie" Donaggio
"Signs" JNH
"Fog" et "Prince of Darkness" Carpenter
Dernièrement je trouve que le thème de "Silent Hill" (découvert dans le film, je ne suis pas un joueur vidéo) est particulièrement flippant.

Je crois qu'il a déjà été cité en début de topic, mais me concernant, je ne connais pas plus flippant que The Thing de Morricone, et The Mephisto Waltz de Goldsmith.

Et la partie finale de la suite de The Other, que l'on retrouve sur le même disque que Mephisto, est pas mal aussi dans le genre angoissant.

Et puis Quartet edite GUILIANO SORGINI et son score macabre de THE LIVING DEAD AT THE MANCHESTER MORGUE,

Ah oui ce cd m'a fait flipper avec ses râles d'outre tombe je l'ai refilé à un copain moins sensible que moi.

Et la partie finale de la suite de The Other, que l'on retrouve sur le même disque que Mephisto, est pas mal aussi dans le genre angoissant.

Je l'avais oublié celle ci. J'ai vu le film il y a plus de 20 ans, mais le score de Goldsmith m'avait fichu une peur bleue.

Je remonte un vieux topic, mais comme il n'y en a aucun dédié à Tobe Hooper signataire avec Wayne Bell du score du cultissime premier du nom "Texas chainsaw massacre", l'obligation morale me revient de droit. Aucune remontée bien évidemment d'un score bruitiste que beaucoup devaient pourtant attendre avant de trépasser. J'ai eu la chance donc de me procurer par inadvertance cette édition waxwork records en catimini, sans l'avoir anticipé (comme dans l'ancien temps) en flânant chez un disquaire. Il devrait donc abreuver bientôt tous les sillons des Fnac, Gibert et consorts. Attendre presqu'un demi-siècle pour savoir ce que procurerait le score en écoute isolée était d'ailleurs un scandale, car comme un "Tramway nommé désir" ou un "Spartacus" ou un "Psycho", on ne peut faire l'impasse sur le décisif Tobe Hooper qui marqua du sceau de l'irréversible tout le cinéma de genre de l'épouvante qui en découla par la suite (et non de l'horreur !). Et bien, déjà, la qualité sonore est au rendez-vous (pour un film de 74, cela n'était pourtant pas assuré). Ensuite, cela n'est pas de la musique, mais on le savait bien ! Enfin, j'ai été surpris de constater que l'effet produit sur moi n'avait pas l'impact qu'il avait eu associé aux images. Autrement dit, je me suis retrouvé face à une bande sonore expérimentale, et par moment très ingénieuse (la plage 12 particulièrement est irrésistible "Sally awakens for dinner, to the end", et se rapproche presque du tonal) qui côtoie en définitive le travail d'un Bebe Barron sur "Planète interdite" ou d'un Christopher Young sur "Sinister", mais qui en définitive, contrairement à mes présomptions légères, n'est pas "flippante" dans les ténèbres d'une mansarde envahie par les puces dévorantes de mes chattes d'un noir opalescent. Posséder enfin ce score (que j'ai toujours inconsciemment recherché par traumatisme visuel) constitue une littérale extase pour ceux qui entendaient prolonger le film par des sonorités grinçantes adéquatement choisies et méditées.