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Re: Joel Mc Neely à l'ombre de l'Empire

Publié : jeu. 8 mai 2014 12:05
par Pierrebrrr
Je crois que quand on évoque le symphonique Orchestral des années 80, on en revient toujours aux mêmes références, peu ou prou le romantisme symphonique hérités de la fin du XIXème. Ce sont toujours Prokofiev, Waughan-Williams, Holst, Strauss, Orff, Wagner même, et pour rentrer un peu dans le XXème siècle, un peu de Ravel ou Stravinsky et Rimsky-Korsakoff (ah l'influence de l'opéra russe sur le scoring hollywoodien.. Vaste sujet !) Je crois même que c'est cet héritage qui fait les scores symphoniques qu'on aime. Comme on peut aimer l'illustration de grands victoriens comme dulac et Rackham sans pour autant moins aimer leur héritiers( la moitié des illustrateurs de fantasy d'aujourd'hui.

Et pour ajouter une référence à ce qui est souligné plus haut, on peut aussi faire une écoute comparée du Sinbad de Herrmann et du Aladdin de Carl Nielsen.

J'avais un professeur qui composait par ailleurs de la musique de film, et on avait des discussion aussi vives qu'agréable. Quand je lui demandais qui était le plus grand, il répondait toujours sans hésiter "James Horner", et ça m'agaçait profondément, d'abord parce que je voyais bien ce qu'Horner pompait aux autres, mais qu'en plus, le bougre, il se pompait lui-même ! J'ai mis des années à le comprendre- et l'évolution de la carrière de Elfman m'y a aidé- mais je crois qu'aujourd'hui je comprends complètement son avis, et je le partage presque. The mask of Zorro, dans ses passages les plus émouvants, c'est peu ou prou El Cid de Rosza. Et pourtant aussi bien dans le film que sur le disque, je trouve que le score d'Horner est admirable, et qu'il emmène les images dans les étoiles. Au bout du compte, après toutes ces années, la musique d'Horner conserve une capacité à susciter en moi une émotion profonde que n'altère en rien les connaissances que j'ai pu acquérir sur sa fabrication ou ses emprunts.

Paradoxalement, je dirais même, bien au contraire.
Parce que ce qui compte maintenant pour moi, c'est qu'Horner a une émotion qui lui est toute particulière, et que je suis presque sûr de retrouver dans chacune de ses compositions- et je parle aussi de l'effet à l'image. Il en va exactement de même pour Elfman.

Et pour Shadows of the Empire, ou Young Indiana Jones...

Re: Joel Mc Neely à l'ombre de l'Empire

Publié : jeu. 8 mai 2014 12:14
par Scorebob
AH! le MASQUE DE ZORRO, quelle énergie, quelle passion dans cette bof, un must en effet, perso je trouve son MIGTHY JOE YOUNG assez ébouriffant et un puissant condensé de son style.

Re: Joel Mc Neely à l'ombre de l'Empire

Publié : jeu. 8 mai 2014 12:22
par Shardar
Pierrebrrr a écrit :The Mask of Zorro, dans ses passages les plus émouvants, c'est peu ou prou El Cid de Rosza. Et pourtant aussi bien dans le film que sur le disque, je trouve que le score d'Horner est admirable, et qu'il emmène les images dans les étoiles. Au bout du compte, après toutes ces années, la musique d'Horner conserve une capacité à susciter en moi une émotion profonde que n'altère en rien les connaissances que j'ai pu acquérir sur sa fabrication ou ses emprunts.
Paradoxalement, je dirais même, bien au contraire.
Parce que ce qui compte maintenant pour moi, c'est qu'Horner a une émotion qui lui est toute particulière, et que je suis presque sûr de retrouver dans chacune de ses compositions- et je parle aussi de l'effet à l'image.
Je partage complètement ce que tu dis.
J'ai compris au fil des années que certaines personnes ne comprennent pas cette émotion, voire la jugent poussive et c'est leur droit le plus élémentaire.

Re: Joel Mc Neely à l'ombre de l'Empire

Publié : jeu. 8 mai 2014 12:29
par Pierrebrrr
Bien évidemment. Je crois que ce que j'aime chez Horner, pour ma part, c'est la longueur de ses déploiement, la mélancolie qui sous-tend souvent ses mouvements lents, et en ce sens, je crois que dans mon Panthéon personnel, The New World est le sommet de son oeuvre- une musique qui n'existe pas dans le film qui existe ...

Et puisqu'on est bien dans le sujet Horner, mes préférés du grand James, sans hésiter:
Braveheart, Casper, The Man without a Face, Legends of the Fall, Mask of Zorro, The New World.

Re: Joel Mc Neely à l'ombre de l'Empire

Publié : mer. 11 juin 2014 13:31
par Cinéphonia
Etant donné qu'il n'y a pas de tracks listing, quelqu'un a t-il des infos sur A Million ways to die in the West de Joel McNeely ? merci !

Re: Joel Mc Neely à l'ombre de l'Empire

Publié : mer. 11 juin 2014 13:45
par Stoker

Re: Joel Mc Neely à l'ombre de l'Empire

Publié : mer. 11 juin 2014 13:45
par Starfe
:?:

http://www.soundtrackcollector.com/titl ... +West%2C+A

quelles infos tu recherches exactement ?

Re: Joel Mc Neely à l'ombre de l'Empire

Publié : mer. 11 juin 2014 13:50
par Cinéphonia
Ah bah voilà merci à vous, je n'y avais pas pensé...

Re: Joel Mc Neely à l'ombre de l'Empire

Publié : mer. 11 juin 2014 14:25
par Edern
A noter que l'album d'A Million Ways To Die In The West est en écoute (officielle) ici.

Re: Joel Mc Neely à l'ombre de l'Empire

Publié : jeu. 12 juin 2014 12:26
par Chapichapo
Pierrebrrr a écrit :Bien évidemment. Je crois que ce que j'aime chez Horner, pour ma part, c'est la longueur de ses déploiement, la mélancolie qui sous-tend souvent ses mouvements lents, et en ce sens, je crois que dans mon Panthéon personnel, The New World est le sommet de son oeuvre- une musique qui n'existe pas dans le film qui existe ...

Et puisqu'on est bien dans le sujet Horner, mes préférés du grand James, sans hésiter:
Braveheart, Casper, The Man without a Face, Legends of the Fall, Mask of Zorro, The New World.
Mes préférés : Land before time, Gorky park, Iris,A beautiful mind

Re: Joel Mc Neely à l'ombre de l'Empire

Publié : jeu. 12 juin 2014 12:49
par Denshaotoko
Chapichapo a écrit :
Pierrebrrr a écrit :Bien évidemment. Je crois que ce que j'aime chez Horner, pour ma part, c'est la longueur de ses déploiement, la mélancolie qui sous-tend souvent ses mouvements lents, et en ce sens, je crois que dans mon Panthéon personnel, The New World est le sommet de son oeuvre- une musique qui n'existe pas dans le film qui existe ...

Et puisqu'on est bien dans le sujet Horner, mes préférés du grand James, sans hésiter:
Braveheart, Casper, The Man without a Face, Legends of the Fall, Mask of Zorro, The New World.
Mes préférés : Land before time, Gorky park, Iris,A beautiful mind
Euuuh, c'est bien le topic McNeely? Je me suis pas trompé de porte ? :mrgreen:

Trop fort: je viens d'écouter la Train Chase de A million ways… et ça ressemble furieusement à la poursuite dans Young INdiana Jones qui ressemblait à la poursuite dans Raiders! Il est fort, ce McNeely!

Re: Joel Mc Neely à l'ombre de l'Empire

Publié : sam. 21 juin 2014 15:27
par Bmcready
Écouté plusieurs fois ce A Million Ways to Die in the West et c'est ma foi très agréable :) L'hommage aux grands maîtres de la BO Westernienne (Elmer Bernstein, Jérome Moross et Alfred Newman) transparait dans quasiment tous les morceaux de ce court album (41 mn !!) ce qui le rend d'autant plus agréable à l'écoute, surtout en cette période où les Expanded sont légions chez nos labels préférés et frisent - parfois - l'indigestion pour nos pauvres oreilles.
Même moi je le reconnais :(
En tout cas, un bien bel album avec Mention Spéciale au très beau "Anna and Albert" [love] [love] [love]

A noter aussi dans les notes du livret, la passion et le plaisir que Seth MacFarlane a eu à travailler avec McNeely. On sent dans ses propos, une connaissance concernant l'état de la musique de film actuelle (voir ses références aux méthodes de travail de RCP) et la joie d'avoir produit une partition "à l'ancienne" :)

Re: Joel Mc Neely à l'ombre de l'Empire

Publié : sam. 21 juin 2014 23:41
par Lee Van Cleef
Bmcready a écrit :Écouté plusieurs fois ce A Million Ways to Die in the West et c'est ma foi très agréable :) L'hommage aux grands maîtres de la BO Westernienne (Elmer Bernstein, Jérome Moross et Alfred Newman) transparait dans quasiment tous les morceaux
Je n'ai pour l'instant pas poussé mes investigations musicales plus loin que le thème principal... lequel, puisque notre ami Mac a justement évoqué le versatile Moross, doit à peu près tout à celui, inoubliable, de The Big Country. D'aucuns, enclins à s'offusquer même d'inoffensives peccadilles, pointeront sans doute un index accusateur sur ce qui leur apparaîtra comme un crime de lèse-majesté. En ce qui me concerne, j'ai surtout envie d'y voir l'hommage pétri de sincérité rendu par un type nourrissant à l'égard des grandes pompes d'antan une saine nostalgie.