Emissary a écrit :

Alors pourquoi Immel est-il crédité partout?

Si le sujet te passionne, tu trouveras à cette page la liste détaillée des différents compositeurs ayant collaboré à la série.

Bon, ben merci beaucoup, je remercie également Wikipédia et imdb pour m'avoir enduit d'erreur.

Accordons nous un bref instant de détente avec ce passage musical très psychédélique, extrait du cycle de Space Opera : Quartetto Gamma Uno, réalisé par Antonio Margheriti, pour la télévision.

La télévision, tu es sûr de toi, mon bon Julien ? Il me semble que certaines compagnies américaines (dont l'AIP de Nicholson et Arkoff) ont injecté quelques deniers dans les space operas de Margheriti (il y en a d'ailleurs eu sept au total), mais sauf erreur de ma part, il s'agit bien de films conçus pour le grand écran. Le contraire m'étonnerait terriblement de la part d'un réalisateur qui, de toute sa carrière, n'a jamais considéré avec aménité le formatage de la petite lucarne.

Il s'agit effectivement de films de cinéma. L'appellation "quadrilogie Gamma One" leur a été accolée ultérieurement, en référence à la station spatiale du même nom, qui figure dans chacun d'eux.

Jerrold Immel est convoqué sur ce thread et pas un seul extrait du bonhomme n'est proposé !? Permettez-moi d'intervenir en glissant ici un extrait de sa composition pour le Vengeance aveugle de Timothy Galfas, téléfilm de 1976 au titre original, Revenge for a rape, annonçant assez clairement l'appartenance de l'oeuvre au pittoresque courant cinématographique seventies du rape and revenge.

http://www.toofiles.com/fr/oip/audios/m ... title.html

Jerrold Immel, c'est la génération d'après Drasnin et Markowitz, et c'est aussi à mon goût un talent plus modeste.

Au tour d’Arthur B. Rubinstein avec tout d’abord Once Upon a Texas train, western semi-parodique signé par un spécialiste du genre, le vétéran Burt Kennedy :

http://www.supload.com/listen?s=1Jyp9w

puis The cartier Affair de Rod Holcomb, comédie policière réunissant Joan Collins et David Hasselhoff (la grande classe, quoi …)

http://www.toofiles.com/fr/oip/audios/m ... title.html

et enfin Not Just another affair de Steven Hilliard Stern, comédie romantique interprétée par Gil “Buck Rogers” Gerard, Victoria Principal et une toute jeune Sharon Stone.

http://www.toofiles.com/fr/oip/audios/m ... edley.html

Emissary a écrit :Il s'agit effectivement de films de cinéma. L'appellation "quadrilogie Gamma One" leur a été accolée ultérieurement, en référence à la station spatiale du même nom, qui figure dans chacun d'eux.

Ah bon d'accord. En fait, j'avais cru comprendre qu'il s'agissait à l'origine, d'une série de films réalisée pour la télévision américaine. Mais effectivement, devant la qualité du résultat, on les a sortis directement en salle.

C'est ce qui est dit sur ce site

Du moins c'est ce que j'ai compris.

Manuma a écrit :http://www.toofiles.com/fr/oip/audios/m ... title.html

Jerrold Immel, c'est la génération d'après Drasnin et Markowitz, et c'est aussi à mon goût un talent plus modeste.

En tout cas, la qualité sonore des extraits s'améliore !

Cantonné pour l'essentiel à des sous-produits de série B, Richard LaSalle (né en 1918) s'est fait une spécialité de recycler les formules éprouvées par d'autres. En parfaite harmonie avec les productions qu'il eut à illustrer, le compositeur a souvent livré de simples démarquages de partitions plus prestigieuses.
Il est à noter qu'avec John Williams, Richard LaSalle fut à la télévision le musicien attitré du producteur Irwin Allen.

La filmographie de Richard LaSalle redonne vie à un imaginaire dont se nourrit la mythologie du cinéma de quartier:

Hands of a Stranger (1963) - adaptation "officieuse" du classique de Maurice Renard, Les Mains d'Orlac.

L'heure de gloire du musicien; son nom est associé à celui de Guy de Maupassant: Diary of a Madman (1963)

The Times Travelers (1964) - une histoire de....voyageurs temporels

La bande annonce d' Ambush Bay (1966) - une histoire....d'embuscade.

Tom Selleck aux prises avec les filles de Satan : Daughters of Satan (1972)

A la télévision:

Le moment "kitsch" de la semaine, le générique d'une obscure "sitcom", Big John, Little John, dans laquelle un enseignant se transformait instantanément en pré-adolescent, et vice-versa, après s'être abreuvé à la Fontaine de Jouvence!

Quatre productions d'Irwin Allen:

Flood (1976)

Fire (1977)

Non, vous ne rêvez pas! Il s'agit bien de la même musique!

City Beneath the Sea (1971)

Et last but not least, le retour du Capitaine Nemo : The Return of Captain Nemo (1978) - un téléfilm distribué en salle outre-Atlantique.

Malheureusement, je n'ai pas réussi à mettre la main sur ce fameux épisode de Buck Rogers in the 25th Century, pour lequel le compositeur avait "adapté" - de son propre aveu - la musique écrite par Jerry Goldsmith pour La Planète des Singes.

Euh ... je croyais qu'on parlait des Masters of TV ici. Non, parce que La Salle c'est plutôt the Bottom of the barrel en la matière.

Néanmoins je me permets de joindre aux précédents témoignages audio cet extrait de l'une des dernières collaborations entre Richard La Salle et le producteur Irwin Allen, le pas fameux soap-opera catastrophe The Memory of Eva Ryker (Les Diamants de l'oubli, en VF).

http://www.toofiles.com/fr/oip/audios/m ... title.html

"Pour qu'il y ait des maîtres, il faut bien qu'il y ait des tâcherons."

Adage béophile.

Cela dit, Richard LaSalle vaut bien Stu Phillips dont on nous a récemment rebattu les oreilles.

Moi j'ai un extrait audio d'un de ses travaux pour l'épisode Derelict de la série Lost in Space d'Irwin Allen. C'est très beau comme musique même si j'ai une préférence quand même pour les compositions d'Herman Stein, qui sont plus étranges. (Dans l'extrait, la composition de Stein intervient à partir de 01:56. On reconnait bien son style si particulier d'ailleurs.)

Manuma a écrit :
Néanmoins je me permets de joindre aux précédents témoignages audio cet extrait de l'une des dernières collaborations entre Richard La Salle et le producteur Irwin Allen, le pas fameux soap-opera catastrophe The Memory of Eva Ryker (Les Diamants de l'oubli, en VF).

http://www.toofiles.com/fr/oip/audios/m ... title.html

Fichtre, tu enregistres vraiment tout!

Apparemment, Irwin Allen - pour qui recyclage n'était pas un vain mot - invitait sans ambiguïté Richard LaSalle à "s'inspirer" d'autres partitions. Dans cette ordre idée, la musique de The Memory of Eva Ryker était censée lorgner du côté de Time After Time.

Une partition pompée sur une autre pour un téléfilm bourré de stock-shots : c'est assez cohérent tout ça.

Emissary a écrit : Fichtre, tu enregistres vraiment tout!

J'étais jeune et peu regardant ... néanmoins, je me suis assez vite désintéressé du cas La Salle.

Allez, on va se nettoyer les oreilles avec un petit Pete Rugolo :

http://www.supload.com/listen?s=Ft0irR

Rendons au moins cette justice à Richard LaSalle, il aimait à fréquenter les grands auteurs. Après Guy de Maupassant, Nathaniel Hawthorne.

A propos, à quand une biographie sur Robert Cobert ? Dans les adaptations des classiques de l'épouvante il était assez spécialiste il me semble.

Il me semble qu'il en manque un et pas des moindres, l'excellent Fred Steiner.

Ce n'est pas une propriété privée, toute contribution est la bienvenue.

Emissary a écrit :...toute contribution est la bienvenue.

ça m'apprendra à faire l'intéressant.

Il a fait quoi de bien d'ailleurs Fred Steiner ? J'avais entendu l'une de ses composition pour la série "The Twilight Zone" mais j'avais trouvé ça un peu anecdotique.

Même question et même impression....

En tout cas sa fille, Wendy Waldman écrit de belles chansons.

Julien a écrit : un peu anecdotique.

Ah bon..??? Si Fred Steiner est anecdotique, alors qui n'est pas anecdotique ?