Pour moi y a pas photo l’Intrada arrive largement en tête. Et en plus on évite la chanson à la con (A la con veut dire une chanson qui me gonfle)
L’ancienne version est déjà à la poubelle. Il y en a une ribambelle sur Priceminister à 0,90 centimes. Des ventes à perte quoi !

Mortimer a écrit :Pour moi y a pas photo l’Intrada arrive largement en tête. Et en plus on évite la chanson à la con (A la con veut dire une chanson qui me gonfle)
L’ancienne version est déjà à la poubelle. Il y en a une ribambelle sur Priceminister à 0,90 centimes. Des ventes à perte quoi !

C'est un avis bien tranché !

Mortimer a écrit : Et en plus on évite la chanson à la con (A la con veut dire une chanson qui me gonfle)

Moi je l'aime bien cette chanson. La musique en est quand même signée Kamen. Et ça s'entend.

Donaggio a aussi écrit la chanson d'Elvis Presley "You Don't Have To Say You Love me" Ce n'est pas pour autant que j'en ai acheté le disque

Enfin lancé l'écoute du disque sur mon PC — fallait que je réinstalle tout et que je commence à jouer à Overwatch, ma vie est un enfer — et c'est… magnifique. Quelle richesse, quelle beauté dans les petits coins. L'armée (pas d'autre mot) d'orchestrateurs et les très nombreuses sessions d'enregistrement montrent bien l'étendue de la charge en 1990 : il fallait écrire deux heures de musique en quelques semaines pour un orchestre et c'était bien chaud du cul si vous me permettez l'expression. Ici et là, Kamen injecte à sa partition épique des éclats lumineux surpuissants ; on oublie à quel point il savait composer pour l'Aventure avec un grand A.

On peut avoir The Three Musketeers aussi ?

Le Yéti a écrit :on oublie à quel point il savait composer pour l'Aventure avec un grand A.

Le vieux Van Cleef, tout caquetant, s'insurge ! En pâmoison depuis toujours devant le faramineux The Adventures of Baron Munchausen, lui n'avait jamais rien oublié !

Je plussoie. Mon Kamen préféré, avec un orchestre quelque-peu rustique qui finit, malgré certaines approximations, par ajouter à son charme.

Company Business... Cet oiseau-là, je l'avais relégué dans un cagibi parmi les plus poussiéreux de l'imbitable pandémonium qu'est ma mémoire.

Company Business, c'est un peu comme Shining Through. La BO à laquelle on ne pense jamais, mais une fois qu'on y rejette une oreille, BAM!

Dr Evil a écrit :c'est un peu comme Shining Through. La BO à laquelle on ne pense jamais, mais une fois qu'on y rejette une oreille, BAM!

Tout à fait! Excellente BO que Shining Through! Et film pas mal, du reste…

Je n'ai pas revu le film depuis sa sortie, mais j'imagine qu'il manque beaucoup de musique sur le CD édité par Milan.
Rien que pour le morceau "Gestapo Search" qui représente à mes oreilles la quintessence du Kamen que j'aime. Quel bonheur (Euh, le morceau, pas la gestapo!) .

EH BIEN MOI J'AVAIS OUBLIÉ, voilà.

Il me manque terriblement. Je réécoute son œuvre en ce moment. Quel bonheur. Et oui, Shining Through avait quelques belles fulgurances.

Putain, ce ROBIN HOOD en version complète (ou quasi) c'est quand même quelque chose ! Richesse thématique, envolées hyper-punchy de certains passages, notamment dans l'action. Très belles déclinaisons du love thème. Et j'aime assez les clins d'œil de Kamen au score de Korngold. Pour moi, chef d'œuvre ! Kamen, en mode aventure/action à l'ancienne, était d'une efficacité redoutable. Quand je pense qu'à l'époque de la sortie du film sur les grands écrans de cinéma, il s'en est trouvé pour dire que la musique n'était qu'un simple exercice de style !!!! En tout cas, du style, ça, Kamen en avait ! Je n'ose imaginer ce qu'il aurait fait aujourd'hui sur un remake de JUMANJI ou de THE MUMMY.....
Tout minuscule bémol (comme l'a pointé Alien7 je crois) : ça manque de réverb. Mais le panache de la partition n'en est pas pour autant amputé ! La remasterisation est très appréciable, surtout dans les dynamiques (les montées de cuivres sont décuplées et les percussions éblouissent comme jamais)..... Certains claquements d'archet (col legno) génèrent un plaisir carrément jouissif ! C'est déjà, probablement, la réédition/expanded de l'année pour moi ! Intrada frappe fort !

Quelqu'un connaît The Raggedy Rawney ? C'est comment

Krull a écrit :Quelqu'un connaît The Raggedy Rawney ? C'est comment

Je l'ai eu, en son temps, et je m'en suis défait car je ne trouvais pas ça très intéressant… Et comme c'était il y a TRES longtemps je n'en ai plus aucun souvenir

Sam Lowry a écrit :C'est déjà, probablement, la réédition/expanded de l'année pour moi !

Gardons la tête froide et décernons-lui plus modestement le titre de l'album du mois de janvier, si tu veux bien, compagnon. Et encore, il se pourrait qu'Alan Silvestri, flanqué de son lapin crétin, fasse bientôt entendre une toux sonore de protestation...

Krull a écrit :Quelqu'un connaît The Raggedy Rawney ? C'est comment

Ce n'est pas expérimental mais on est loin de ses grandes mélodies; on y retrouve néanmoins quelques uns de ses tics. Utilisation d'instruments traditionnels. On sent qu'il a du s'amuser à faire ce score (il est entre les 2 premiers Lethal Weapon et vient de terminer Die Hard) mais il a quelque peu laissé sur le bord de la route ses auditeurs.

Bref, pour les completistes.
Pour ma part, ce n'est pas un CD qui tourne annuellement sur ma platine, mais bon, c'est du Kamen, donc....

Y'a des synthés assez dingues dans The Raggedy Rawney, c'est assez spécial. Quelques musiques sources, des danses, des bouts de dialogue… clairement pas un grand Kamen caché.

J'avais largement préféré l'album de Mona Lisa (l'original avec pas grand chose dessus ^^)

Lee Van Cleef a écrit :

Sam Lowry a écrit :C'est déjà, probablement, la réédition/expanded de l'année pour moi !

Gardons la tête froide et décernons-lui plus modestement le titre de l'album du mois de janvier, si tu veux bien, compagnon. Et encore, il se pourrait qu'Alan Silvestri, flanqué de son lapin crétin, fasse bientôt entendre une toux sonore de protestation...

C'est bien pourquoi j'ai employé l'adverbe tout nuancé et de bon aloi "probablement".......... Mais... mais... mais, malgré toute l'estime (et croyez bien que votre serviteur se jettera sur Rodgeur le Lapin dans sa version gargantuesque qu'Intrada s'apprête à nous offrir) que j'ai pour Silvestri et son bouillonnant score pour les aventures du lapin dingo et son privé au coeur vaillant (hahaha...), il m'est avis que la partition de Kamen est bien deux ou trois coudées au dessus de celle de Silvestri. Mais comparons ce qui est comparable, si tu veux bien, camarade. Kamen c'est Kamen. Et Silvestri c'est Silvestri (avec ses plus et ses moins, comme dirait l'autre).

Attack of the killer digipack from outer space ! Morty a dû passer dangereusement près d'avaler sa chique en découvrant le fameux Tribute to Michael Kamen serti dans un joli écrin de carton rigide juste comme il faut. Mais que l'on se rassérène bien vite, le contenu du disque, lui, n'appelle en rien un si venimeux courroux. Il y aura bien sûr toujours moyen de hausser un sourcil sceptique ici et là, en déplorant que le thème d'Highlander placé en exergue fasse (un peu) les frais du temps de chauffe nécessaire aux cuivres pour donner leur entière mesure, ou en soupirant après la scrupuleuse fidélité aux originaux qui met sous l'éteignoir même les plus éphémères velléités d'indépendance chez les instrumentistes endimanchés. Force est néanmoins d'applaudir à tout rompre à la séduisante réussite de ce concert hommage, plein d'allant, de vivacité et d'énergie, qui donne à regretter amèrement de n'avoir pu être soi-même présent dans l'assistance comblée. Vous nous manquez, cher Michael, et nous manquerez toujours.

Lee Van Cleef a écrit :Attack of the killer digipack from outer space ! Morty a dû passer dangereusement près d'avaler sa chique en découvrant le fameux Tribute to Michael Kamen serti dans un joli écrin de carton rigide juste comme il faut.

C'est pas loin de la vérité Je commence même à croire que Quartet le fait uniquement dans le but de m'em.....

Voilà. ça y est. Je l'ai enfin dégotté ce MICHAEL KAMEN'S OPUS.
Première remarque : le cd est un peu court (à peine 50 minutes)
Deuxième remarque : certains morceaux ne sont pas très représentatifs des films (DIE HARD notamment)
Troisième remarque : l'interprétation de certains titres est un peu en deça de ce que j'attendais (l'ouverture de ROBIN HOOD notamment)
Quatrième remarque : étranges (mais pas forcément désagréables car discrets) ces petits effets sonores au début de certaines pistes (DON JUAN DE MARCO, NUCLEAR TRAIN etc.)
Cinquième remarque : malgré ces griefs, c'est quand même un chouette album, mention spéciale à la finesse de Roweena (toujours superbe, quelque soit les versions entendues jusque ici), l'émotion de Circle of Friends (savoir que c'est Kamen qui est au piano, c'est émouvant, magnifique morceau), la puissance de Nuclear Train (Hotei n'est certes pas Clapton mais c'est franchement pas mal).
Sixième remarque : Kamen me manque beaucoup...

Comme ça, sans pouvoir m'expliquer pourquoi, un soudain mouvement d'humeur me fit tirer Road House de son étagère et passer un autoritaire coup de plumeau sur sa tranche empoussiérée. Cela sonnait comme l'opération de la dernière chance pour ce score qui n'est pas exactement le plus généreux, ni le plus inspiré, ni le plus explosif que livra jamais ce cher Kamen. Mais toute la bonne volonté que j'étais parvenu à rassembler n'y fit rien : les aventures de Patou le videur de nuit demeurent aussi désespérément rasoir, à telle enseigne que j'en viens à me demander comment le compositeur s'était débrouillé lui-même pour ne pas piquer du nez entre une gratte flemmarde de guitare et une nappe synthétique venteuse.

A part ça, vous ne trouvez pas que Sam Elliott entretient dans ce film un drôle de faux air avec feu Michael ?

Marrant, c'est une des rares chroniques que je suis parvenu à terminer

"Bon, et ma chronique à moi, c'est pour aujourd'hui ou pour demain, citoyen tire-au-flanc ?
- Pitié, m'sieur le juge ! C'est les mecs d'UnderScores qui font rien qu'à me décourager !"