Ouf !

J'aime bien cette façon de présenter les choses, en tout cas. Encore peu assuré de mes goûts, je me sens tout de suite bête quand je n'apprécie pas une oeuvre classique réputée... et dieu sait que ça m'arrive souvent de m'ennuyer en écoutant des oeuvres classiques ! J'ai encore du mal à faire la part des choses, à accepter la relative subjectivité des goûts, et à me dire que c'est normal que plein d'oeuvres ne me plaisent pas...
Je suis d'ailleurs incapable de comparer la "valeur" d'une oeuvre classique et d'une oeuvre contemporaine. Je sais juste que dans Willow le thème me parait plus spontané et entraînant que dans sa forme très classique et assez guindée telle qu'on la trouve chez Schumann. C'est sans doute plus une question "d'accessibilité" que de "valeur".

Orion a écrit :J'aime bien cette façon de présenter les choses, en tout cas. Encore peu assuré de mes goûts, je me sens tout de suite bête quand je n'apprécie pas une oeuvre classique réputée... et dieu sait que ça m'arrive souvent de m'ennuyer en écoutant des oeuvres classiques ! J'ai encore du mal à faire la part des choses, à accepter la relative subjectivité des goûts, et à me dire que c'est normal que plein d'oeuvres ne me plaisent pas...

Tout-à-fait et ce qui peut ne pas te plaire aujourd'hui peut te plaire demain...ou jamais...Personnellement,j'ai longtemps eu du mal avec les Symphonies de HAYDN au point de me dire,il y a des années de celà,qu'il s'agissait d'une musique révolue,enfermée dans son époque,incompréhensible à mon oreille de mélomane de la seconde moitié du XXème siècle. J'avais beau écouter cette musique,ces oeuvres que l'on me conseillait ponctuellement,mais rien n'y faisait; HAYDN m'était définitivement hermétique. Puis,il y a à peine un an,le besoin de réécouter HAYDN m'a pris comme une envie de pisser...le terme est peut délicat mais c'est exactement ça...je l'ai donc redécouvert par le biais des SYMPHONIES N°6 (Le Matin),N°7 (Le Midi),N°8 (Le Soir),puis les N°39 & 45. Le résultat de cette redécouverte fut à ma grande stupéfaction une réelle réconciliation avec la musique instrumentale de HAYDN,pas au point qu'il devienne mon compositeur classique de chevet mais suffisamment en tout cas pour avoir nettement modifié ma première impression. Des symphonies citées,ma préférence va vers la N°39.

La guitare dans THE STRAIGHT STORY de DAVID LYNCH est belle à pleurer lorsqu'elle sublime une mélodie déjà magnifique par elle-même...une musique composée,orchestrée et dirigée par ANGELO BADALAMENTI. Thème d'une infinie tendresse et un touché de guitare exquis,c'est juste dommage que le nom du soliste n'y soit pas mentionné.