Dadid a écrit :Fait gaffe quand même, c'est du brutal !

Mais non, ça passe comme une lettre à la poste!

Quand le Cancre n'est pas affairé à se répandre en épithètes extatiques et frangées d'écume mousseuse sur Michael Giacchino, il discute le bout de gras avec James Bond. Cette fois, c'est au tour du petit dernier, Spectre, de passer à la casserole. Avec, rien que pour vos yeux (et vos oreilles, dont il y a peu de chance qu'elles vous en remercient), de gros bouts de Sam Smith dedans !

Bravo à Vincent pour cet article bondien plein d'une certaine... incertitude... quant à voir en Thomas Newman l'homme de la situation. Pour ma part, autant son travail sur SKYFALL m'avait à peu près convaincu, autant sur SPECTRE, Newman n'est à peine que l'ombre de lui-même...

Merci, merci beaucoup *accent façon Elvis*

UnderScores est encore allé fourrager dans les profondeurs humides de la cave ! Les cartons qui s'y agglutinent ont beau s'effriter en lambeaux pourris, leur contenu étincelle toujours du même éclat coruscant, dix ans, quinze ans après leur parution initiale. Au programme, un très bref mais très agréable papier de Gérard Dastugue sur le synthético-bucolique Papillon de Nicolas Errèra...



... ainsi qu'un entretien tout à fait savoureux réalisé par Michaël Ponchon en compagnie du modeste cinéaste Pierre Granier-Deferre (décédé depuis), qui témoigne, comme tellement d'autres, que Philippe Sarde est autant une sorte de génie toujours prompt à s'embraser qu'un emmerdeur à l'ego hypertrophié.

Pierre Granier-Deferre et Philippe Sarde, acte deux ! Et si notre ami Michaël Ponchon (me permettras-tu de te rebaptiser Ponpon, camarade ? Allez, va pour Ponpon) est toujours le cerveau de cette nostalgique entreprise, il nous offre cette fois un papier flambant neuf. Remercions-en le bien bas.

Rien de tel qu'un bon coup de nostalgie ! Ce n'est pas le vieux Van Cleef, vous l'imaginez bien, qui soutiendra le contraire. Non plus que notre ami Ponpon, qui continue à se répandre en soupirs attristés au seul souvenir des temps enfuis du cinéma populaire bien d'chez nous. Aujourd'hui, place à cette vieille branche de Bébel, qui forme avec Michel Colombier un tandem de choc.

Et voici une autre pépite arrachée aux entrailles d'un lointain passé pour le vif plaisir (y'a intérêt, hein !) du lectorat érudit d'UnderScores. Bien évidemment, Ponpon est dans le coup... Soumis à confesse par notre précieux compagnon, le cinéaste Louis Leterrier se remémore ses multiples collaborations musicales, certaines éphémères, d'autres au long cours, avec des noms du calibre de Delerue, Gainsbarre, Nino Ferrer... et même Zdenek Liska ! A (re)lire toutes affaires cessantes, le vieux Van Cleef vous l'ordonne.

Lee Van Cleef a écrit :le cinéaste Louis Leterrier

François, tu voulais dire je présume ?

Tu as raison, bien entendu. Mais il ne s'agissait que d'une feinte de ma part, dont l'objectif avoué était de vérifier combien de lecteurs au juste prennent encore la peine de parcourir les gros titres d'UnderScores, tous référencés par votre serviteur aussi humble que diligent, et... Ouais, bon, d'accord, me suis grave planté sur ce coup-là. Merde, ça la fout mal de se mélanger les pinceaux comme ça ! La vieillesse, à tous les coups...

Michel Colombier... C'est celui qui a composé la B.O. de Astérix et le coup du menhir, sauf erreur. Je me languis un jour d'une édition digne de ce nom autre que ce qui figure dans le best of Astérix au Cinéma qui, aussi réjouissant soit-il, se limite à des "morceaux choisis".

Idem pour Les 12 Travaux d'Astérix de Gérard Calvi.

Music Box Records, tu m'entends, toi qui t'es récemment occupé de Lucky Luke?
A moins qu'il ne faille passer par... la maison qui rend fou ???

Citizen Cancre a écrit :A moins qu'il ne faille passer par... la maison qui rend fou ???

Non, rien d'aussi corrosif pour les nerfs et les cellules grises. Il te faudra simplement braver les périls de l'antre de la Bête. Une peccadille à la portée du premier marcassin venu, reconnais-le.

Notre ami Christophe, mieux connu sous le sobriquet de Two-Headed Sam, aime les inventions diversement ubuesques, l'ineffable sourire de la Joconde, les anachronismes ésotériques et Bear McCreary. Da Vinci's Demons était charpenté pour lui, forcément, et son nouvel effort en fait la démonstration avec un enthousiasme contagieux.

Merci camarade Lee ! Ravi que ma critique t'ait plu.

Bravo pour cet article qui rend bien hommage au véritable travail de recherche du compositeur, qui est sa marque de fabrique !

Merci Nameless !

Superbe chronique du Sieur Lowry! Chapeau bas.

Rien que pour les délicieux glouglous électroniques marinant dans La Soupe aux Choux (beaucoup plus, si vous voulez tout savoir, que pour l'increvable Marche des Gendarmes), le vieux Van Cleef n'a pas assez de mots pour remercier Raymond Lefèvre. Quinze ans plus tôt, Ponpon, professionnel jusqu'au bout des ongles, ne s'était pas laissé déstabiliser par ces sentiments admiratifs au moment de tirer les vers du nez du compositeur.

Shardar a écrit :Superbe chronique du Sieur Lowry! Chapeau bas.

Merci Shardar !

J'ignore au juste combien d'interviews Ponpon a réalisées à l'aube des années 2000, mais la séquence Souvenirs inaugurée par UnderScores ne désemplit décidément pas ! Pour le plus grand bonheur du vieux Van Cleef, et aussi, espérons-le, de la gaie populace des béophiles bien d'chez nous. Pour la présente édition, il revient à l'oublié réalisateur Roger Kahane d'être mis sur la sellette.

Un grand merci pour l'entretien avec Roger Kahane. Un excellent moment de lecture.

"Un p'tit papier sur Da Vinci's Demons pour ma première tête, et hop, un autre encore plus burné pour la seconde !" s'est dit le camarade Chris, alias Two-Headed Sam, à l'heure d'apposer la touche finale à cette nouvelle analyse des tribulations pseudo-médiévales de son compositeur chouchou. Le prétexte est cousu de fil blanc, si vous voulez mon avis... mais la prose, une fois de plus, interpelle et séduit sans réserve.

Merci camarade Lee ! Question prose, je dois encore faire beaucoup d'efforts pour tenter de t'arriver seulement à la cheville !

Merci beaucoup Sam pour ce nouvel article sur Da Vinci's Demons ! Du coup, je me lance dans la réécoute des 5 CDs sortis pour cette série, et c'est toujours un régal ! J'avais déjà voulu le faire à la lecture du premier article mais n'en avais pas pris le temps...
En tout cas, ton analyse et tes explications sur les petites astuces d'écriture du compositeur sont toujours aussi intéressantes. Vivement la suite, j'imagine que c'est prévu ?

Qui se cache sous le masque bleu-verdâtre de Fantomas ? Nul autre que le très savant "Gégé" Dastugue, qui, à visage découvert cette fois-ci, narre pour notre plus grand bonheur la belle histoire d'un Michel Magne propulsé grâce à ses gouleyantes inventions musicales au faîte du cinéma populaire français.