Je ne trouve pas l'info. Mais Solaris a été diffusé plutôt à la fin des années 70 aux USA et dans une copie dégueulasse et incomplète. Donc bon, on peut imaginer que les deux films ne se sont pas croisés. Après ils ont des points communs, mais ils sont fondamentalement différents.

Le Yéti a écrit :Ils repassaient Solaris de Tarkovski dans le ciné d'art et d'essai à côté de chez moi. Plutôt surpris par le boulot de nettoyage de la copie, la dernière que je l'ai vu c'était sur Arte et c'était dégueulasse (et j'avais même pas 20 ans).
Toujours aussi beau, avec de très beaux passages (l'apesanteur, le faux-final, la résurrection). Ça me rend toujours triste de me rappeler après coup que c'est le film que Tarkovski aime le moins...
La musique d'Artemiev a plus de place sur le joli disque édité à une époque par Milan (c'est en tout cas mon édition), mais dans le film, il y a quand même quelques minutes bien passionnantes

Mon Tarkovski préféré et de loin, à des encablures du très chiant "Stalker".

AH ça Tarkovsky c'est plutôt un contemplatif c'est pas Michael Bay

Misquamacus a écrit :"The witch" : chiant comme un jour de pluie.

Dur, dur de faire suite à la rhétorique aussi redoutablement aiguisée qu'un tomahawk du Grand Sachem ! Mais le vieux Van Cleef raffole des défis, si intimidants paraissent-ils. Un peu à l'image, pourrait-on dire, du nouveau venu Robert Eggers, qui s'est mis en tête de filmer une singulière tragédie pastorale où les d'jeunes voraces de frissons au rabais risquent fort de s'en retourner bredouilles. Inutile de se mentir, The Witch n'est pas exempt de scories typiques de son époque, entre une tendance pas franchement maitrisée à l'hystérie et les envahissants grincements de la musique, qui presse en permanence le bouton estampillé "Tu vas chialer de trouille, bro', tu vas en mouiller ton falzar !" Lucifer soit loué, ces lourdeurs ne parviennent pas à saper l'intérêt que nous inspire une famille en pleine crise de foi, sise à l'orée d'une forêt corrompue par la plus sinistre sorcellerie. Rapidement réduits à remettre leur sort entre les mains du Créateur, ces gens trop pieux vont alimenter leur propre enfer en y jetant toutes sortes de combustibles fatals : obscurantisme, névroses morales, rectitude inflexible... L'issue en sera dramatique, et les dernières images, gorgées d'une méphistophélique beauté.

Voila. Mais j'ai été plus laconique sur le coup. Et je récidive ! Chiant comme un jour de pluie. Et je suis stupéfait de voir que ce film fait quasiment l’unanimité. J'ai manqué quelque chose je pense...
Mais bon, faut pas chercher. J'aime pas "Braveheart", "Gladiator" et les films de Malick...

Tu n'es pas le seul ne pas aimer Gladiator, je ne l'apprécie pas des masses non plus. Mais vu ce que tu penses de Malick, tu me donnes envie de voir The Witch du coup.

Vu ce week end : Les Géants de l'Ouest...(que je n'avais vu en fait, comme quoi tout arrive). Que dire ?... Je ne sais pas trop... Il y a de superbes plans, de décors magnifiques , une très belle photo, des bons acteurs (oui... je fais partie des gens qui aiment John Wayne en tant qu'acteur, même s'il n'a eu qu'un seul personnage) et... et voilà quoi. L'histoire est un drôle de patchwork très décousu, les motivations des personnages sont assez obscures et la fin c'est un peu n'importe quoi. Mais ça reste plaisant malgré tout car je suis bon public pour ce genre de films.

(Edit : mince, j'aurais dû poster ici : http://www.underscores.fr/forum/viewtopic.php?f=7&t=488, désolée, faut que je me réhabitue au forum. Je laisse les modérateurs modérer...)

et je me permet d'ajouter la musique d'Hugo Montenegro qui relève un peu la sauce...

Isaius a écrit :Vu ce week end : Les Géants de l'Ouest...(que je n'avais vu en fait, comme quoi tout arrive). Que dire ?... Je ne sais pas trop...

Forcément, avec le pas génial du tout Andrew V. McLaglen avachi sur la selle, qui conduit son canasson à un trot somnolent, les dithyrambes promettaient d'être rares... Le Duke, égal à lui-même, récitant sans trop forcer mais avec un charisme rutilant de mille feux sa partition de héros mal léché, est l'une des rares bonnes raisons de s'attarder sur The Undefeated. Mieux vaut revoir, à propos de cette année 1969, le jubilatoire True Grit, où l'acteur trouva l'un des plus mémorables rôles de sa fin de carrière.

Ah ! True Grit, c'est différent... j'adore ce film, pour une multitude de raisons... (et d'ailleurs même si j'ai une haute opinion du remake des frères Cohen, il ne remplacera jamais le film original dans mon cœur).
J'aime tout dans True Grit, le film dans son entier. Et je crois bien que je ne me lasserai jamais de la musique de Elmer Bernstein (et de la chanson D. Black/G. Campbell)

Me voilà rassuré. La vision de THE WITCH m'avait laissé dubitatif ... Avais-je bien vu ce renouveau du film d'épouvante porté au pinacle par notre Shérif maison ? Ne m'étais-je pas trompé de salle ? D'ailleurs il n'y avait personne dans la salle pour me détromper ( faut dire que c'était hier soir pendant la finale de l'euro ... ). Ben non.

Vu hier soir : Ghostbusters.
Vachement bien, casting excellent (à part un caméo nul à chier qui heureusement ne dure pas trop longtemps), deux trois trucs bien flippants, des dialogues bien cons. C'est sans doute pas aussi marquant que le premier Ghostbusters, mais ça a au moins le mérite d'être moins chiant que le II.
Même si je n'ai jamais pu piffrer Shapiro — les types passe-partout sans vrai style, ça m'agace —, il y a deux très belles pistes vers la fin avec ce qu'il faut de chœurs et de déchaînements orchestraux.

Vu hier soir : HARDCORE HENRY. Film d'action/science-fiction russe d'Ilya Naishuller, produit par Timur Bekmambetov.
Un OVNI total ce film, un vrai truc de malade mental !!! A l'origine, le concept provient d'un clip vidéo du groupe de rock indé russe
Biting Elbows, que Naishuller et Bekmambetov ont souhaité étendre en long-métrage avec un nouveau scénar.

Le film est entièrement filmé du début jusqu'à la fin en caméra subjective à la GoPro. Bourré d'idées visuelles, c'est une
expérimentation trash et barrée qui tente de réinventer le cinéma d'action en rendant un hommage évident aux FPS
(First Person Shooter) des jeux vidéos, façon CALL OF DUTY, MEDAL OF HONOR ou GTA. C'est aussi le film
de tous les excès : surenchère d'action, rythme/montage giga nerveux, ultra violence - quelques bons moments très gore -
érotisme, et aussi beaucoup d'humour noir étrange avec des gags improbables : la scène où le héros Henry croise un cheval
dans un champ, et tente de le monter comme un cow-boy au son du thème des "Sept Mercenaires" de Bernstein avant
de se casser la gueule et d'abandonner 10 secondes après ! Quelques minutes avant cette scène, Henry détruisait un tank
et pétait la tête à des types dans un hélicoptère ! )

Niveau casting, l'acteur russe Danila Kozlovsky campe un méchant farfelu, une sorte de blond aux cheveux longs et aux yeux étranges
(on dirait qu'il est aveugle) doté de puissants pouvoirs télékinétiques - son introduction au début du film est assez magistrale ! - Tim Roth
a droit à un petit rôle, mais c'est surtout Sharlto Copley qui domine ici le film avec de multiples rôles à répétition : il meurt souvent
mais réapparaît dans la peau d'autres personnages, qui s'appellent tous Jimmy (je vous rassure, y a une explication en fait !). Mon perso
préféré est celui de la fin, où il joue une sorte de caricature de colonel britannique de la 2de Guerre Mondiale !

Niveau bande son, on nage en plein électro-techno ultra déchaîné avec une musique placée librement sur les images, j'ai adoré la scène
où Henry et Jimmy posent des mines sur le sol pour piéger des voitures des ennemis au son d'une chansonnette pop jolie et ringarde :
contre-emploi absolu assez sidérant !

Enfin, Hardcore Henry, c'est surtout un putain de film d'action de taré avec des scènes de fusillade et de bagarres complètement déchaînées,
et giga violentes, qui ne cessent de monter crescendo jusqu'à la confrontation finale qui vire au carnage pur, lorsqu'Henry affronte une armée
d'une centaine de mecs à lui tout seul. J'ai bien aimé d'ailleurs les quelques rebondissements scénaristiques à la toute fin du film qui permettent
de relancer l'intérêt (et j'avoue que je n'avais pas vu le truc venir !).

Voilà voilà, c'est ultra bourrin, c'est trash, c'est parfois de mauvais goût, c'est méga geek (les fans de FPS devraient adorer!), mais c'est incroyablement fun et barré, et c'est "Hardcore Henry" !

(faut que je vois Hardcore Henry pour mon boulot tiens...)

Vu : High-Rise. Passionnante adaptation d'un livre fantastique de Ballard, étrange film au rythme effréné qui se décompose lentement, mais sûrement... pour le meilleur et pour le pire d'ailleurs. Visuellement, c'est à tomber par terre. Musicalement y'a que du bon : Mansell est au top, la reprise de SOS par Portishead est sublime. Je dis oui.

Vu le BGG, ben à part l'excellente 3D et quelques beaux moments (avec la musique de WILLIAMS) du mal a rentrer dans l'univers de Roald Dahl , je n'ai pas marché dans le truc même si j'ai apprécié le bon doublage de Danny Boon pour le BGG.
Spielberg renoue avec le conte fantastique mais de manière assez plate, ou alors c'est une histoire d'adaptation?

Alien7, je suis assez d'accord avec toi. Ce "Hardcore Henry" est vraiment intriguant et fou... limite hypnotique. On a toujours envie de voir ce qui va suivre.
Je lui reprocherai juste la longueur de certaines séquences, qui finissent par être lassantes (la course-poursuite à pieds dans la rue ou le combat final).

Vu hier : Star Trek Beyond lors d'une soirée IMAX avec aussi Star Trek et Star Trek: Into Darkness. C'était très plaisant de voir les trois films à la suite et de profiter du gros son IMAX pour profiter de Giacchino. Quelle agréable sensation de retrouver les thèmes du maestro, qui fonctionnent à merveille je trouve...

Beyond ressemble étonnamment à un film TNG : longue intro assez calme, situation qui empire, nouvelle menace qui évoque pêle-mêle Genereations, Insurrection et Nemesis. C'est pas mal, ça n'a pas la puissance des deux films d'avant... enfin surtout Into Darkness que j'aime beaucoup. Le méchant est très chouette, par contre la nouvelle Jaylah ne sert à rien passé le deuxième acte du film. Étrange.

Côté musique, Giacchino nous ressert une bonne plâtrée de ces deux précédentes partitions : son thème de Star Trek est présent, mais moins utilisé, et le motif d'action de Into Darkness (celui de "Ship to Ship") fait une petite incursion sur le personnage de Scotty. J'ai noté trois nouvelles choses : un fabuleux, mais sous-mixé nouveau thème pour Yorktown qui introduit à merveille la base spatiale, un truc à l'ancienne, bien pompeux ; et deux motifs assez passe-partout pour Jaylah et Krall, le méchant. C'est drôle, ça m'a fait penser, comme ça, à du Silvestri, mais bon, j'attends le disque pour me prononcer.

Et si l'absence de "End Credits" sur le disque vous dérange, ne soyez pas trop déçu : le générique débute par la (plutôt cool, mais c'est mon avis) chanson de Rihanna et se poursuit sur une reprise du thème qui risque d'être celle du disque (un peu plus pêchue, avec notamment un final encore plus bourrin).

Le Yéti a écrit :des dialogues bien cons.

C'est ce que donnent à penser les bandes-annonces et j'avoue que ça ne me dit absolument rien... Suis curieux d'entendre le travail de Shapiro cependant.

INDEPENDENCE DAY RESURGENCE:

C'est curieux cette impression que a chose a été expédiée en deux temps trois mouvements, soit le film a été pas mal coupé au montage mais là ou dans le premier opus il y a une action qui va crescendo et assez bien mené ici il y tellement de choses à montrer que ça se bouscule pour en mettre plein la vue mais de manière trop condensée pour apprécier pleinement ce qui se passe ainsi que les nouveaux vaisseaux et décors, on assiste à une suite de petites histoires en parallèles qui finissent par se rejoindre mais trop courtes pour être vraiment accrocheuses jusqu'au bouquet final de mon point de vue trop vite expédié (et pourtant il y avait de l'idée) ; Sinon ce n'est pas si mal et Charlotte Gainsbourg évolue ma foi plutôt bien dans cet univers scienfictionnesque.
La MUSIQUE ? Pour la mise en place j'avoue qu'elle fonctionne plutôt bien avec le film mais fait très vite tapisserie, on y fait plus guère attention jusqu'à ce que les thèmes d'Arnold apparaissant ci et là réveillent notre attention nostalgique.
Vu en 3D , pas mauvaise. Essayez de le voir en IMAX si vous avez cette possibilité , dans le sud aucune salle encore pour diffuser sous ce format et pourtant c'est pas le tiers monde.

Peut-être le quart-monde, alors ?

Scorebob a écrit :Essayez de le voir en IMAX si vous avez cette possibilité

Et si on allait pas le voir du tout, à la place ? Une suggestion qu'il ne serait peut-être point saugrenu de méditer.

Scorebob a écrit :INDEPENDENCE DAY RESURGENCE:

C'est curieux cette impression que a chose a été expédiée en deux temps trois mouvements, soit le film a été pas mal coupé au montage mais là ou dans le premier opus il y a une action qui va crescendo et assez bien mené ici il y tellement de choses à montrer que ça se bouscule pour en mettre plein la vue mais de manière trop condensée pour apprécier pleinement ce qui se passe ainsi que les nouveaux vaisseaux et décors, on assiste à une suite de petites histoires en parallèles qui finissent par se rejoindre mais trop courtes pour être vraiment accrocheuses jusqu'au bouquet final de mon point de vue trop vite expédié (et pourtant il y avait de l'idée) ; Sinon ce n'est pas si mal et Charlotte Gainsbourg évolue ma foi plutôt bien dans cet univers scienfictionnesque.
La MUSIQUE ? Pour la mise en place j'avoue qu'elle fonctionne plutôt bien avec le film mais fait très vite tapisserie, on y fait plus guère attention jusqu'à ce que les thèmes d'Arnold apparaissant ci et là réveillent notre attention nostalgique.
Vu en 3D , pas mauvaise. Essayez de le voir en IMAX si vous avez cette possibilité , dans le sud aucune salle encore pour diffuser sous ce format et pourtant c'est pas le tiers monde.

J'ai trouvé ça très très mauvais. Rien à sauver. Narration (WTF ?) Déluge de pixels, prestations embarrassante (Pullman en mode parodique, Goldblum, l'air ahurit, qui se tripote la tronche de + en + avec l'âge), voir risible (Charlotte Gainsbourg est au niveau du reste : la plus mauvaise interprétation de sa vie. ça se voit vraiment trop qu'elle est là pour cachetonner). Et plein de Chinois monolithiques pour boucler le budget FX. Même pas le côté fun et nanaresque du 1er. Impossible de voir ça entre potes pour rigoler. Bref, pas un nanard, un vrai navet.

Pas d'accord du tout ! J'ai trouvé ça très bon, au pire au même niveau que le 1er film de 1996. Le film est fun de bout en bout, l'exposition des personnages est bonne, pas trop longue, juste ce qu'il faut, et dès que ça commence à péter, ça ne se relâche plus jusqu'à la fin ! J'ai trouvé le film bien rythmé, sans temps mort, les scènes avec les aviateurs sont typiques du 1er film, ça sentait le bon gros divertissement à l'ancienne comme on en faisait effectivement il y a 20 ou 30 ans à Hollywood ! Beaucoup d'effets numériques, trop même, là où le 1er film - faute de moyens - était plus light sur ce plan, mais le film marque un point grâce à un scénario plus sombre et quelques nuances - on découvre plus de chose sur les aliens, et - SPOILER - ils réussissent même à faire la peau à la présidente américaine cette fois-ci, ce qui est bizarrement expédié n'importe comment dans l'histoire (personne n'a l'air de s'émouvoir de sa mort par la suite, hop, le nouveau président prête serment et c'est fini !) - j'ai trouvé que les touches d'humour étaient mieux dosées que dans le 1er film, le côté patriotique et présent mais un peu moins crétin finalement car le récit est plus sombre mais revendique toujours son statut de pop-corn movie. Reste à voir un éventuel director's cut, car il est possible qu'il manquait quelques scènes ou 2 pour éclaircir certains points du scénario (le director's cut du 1er film nous faisait par exemple comprendre comment Jeff Goldblum décrypte le signal des ordinateurs aliens et est finalement capable de balancer le virus à la fin du film ! Alors que dans la version ciné, ça tombait comme un cheveu sur la soupe et cela restait très risible !). Et puis le script est quand même très "progressiste", on a de tout dans la galerie des personnages, un couple gay (le doc Okun et son pote, qui l'appelle "mon lapin" tout le long du film ! ), un congolais chef de tribu hyper vénèr, une frenchy scientifique qui reste la Love interest de Jeff Goldblum (ça va relancer l'éternel débat de la différence de jeu d'acteur entre les américains et les français, mais moi perso ici, ça ne m'a pas gêné !), des chinois héroïques et bourrés de matos, etc. Et pour une fois, les autres pays ne sont pas trop caricaturés, ça reste 'light' (par contre, exit la Russie ici !). Même le score de Kloser et Wander est finalement pas mal du tout sur les images, très fonctionnel mais ça carbure pas mal sur la fin et certains passages sont très réussis mais malheureusement absents de l'album (qui a été torché avec les fesses !).

Pas d'accord mais tu pointes dans ton avis tous les problèmes du film. Bin ma fois tant mieux pour toi si tu as apprécié. Moi qui me pensais bon public...

"Now you see me 2" : L'effet de surprise est passé, le charme n'opère plus et... ça manque de "magie". Un comble ! Reste une divertissement estival sans conséquence.

SUICIDE SQUAD:

Fausse bonne idée et tromperie sur la marchandise, épisode intermédiaire assumé entre BvsS et la prochaine ligue des justiciers , les méchants ont un cœur suffisait de creuser un peu et le gros foutoir aurait pu être évité avec un minimum de professionnalisme et de bon sens.
Le JOKER nouveau en fait des tonnes afin de nous convaincre qu'il faut avoir peur de lui. Bref la ligue des psychopathes à le cœur tendre au fond.
Will Smith est trop en mode Will Smith pour nous faire croire que c'est un vilain tueur à gage froid et calculateur, se doit être la voix?
Quand à la GRANDE MENACE c'est une baudruche qui se dégonfle très vite.