En écoute : vos coups de coeur du moment

[Denshaotoko]

(parceque bon, BIG CITY franchement...)

BIG CITY, c'est les Enfants de Timpelback au Far West, finalement. Moi, j'aurais aimé voir ce que Broughton aurait fait sur ce "petit film". Mais à part ça, je suis d'accord et de toute façon le problème est général : ce qui manque à beaucoup de compositeurs français, ce sont des projets d'envergure, avec des moyens conséquents alloués à l'illustration musicale, sur lesquels ils puissent exprimer tout leur talent.

[Lee Van Cleef]

Il est vrai que Mulan est une oeuvre sublime et qu'une intégrale, en remplacement du pauvre CD Disney aux côtes saillantes, serait la bienvenue (même si je dois avouer que le hum hum en ma possession fait preuve d'une étonnante qualité sonore).

[Lee Van Cleef]

A l'heure actuelle, Lion of the Desert et The Message n'en finissent plus de tourner et de ravir mes tympans d'une joie sans mélange. Avec ces deux merveilles, c'est au Jarre épique jusqu'à plus soif, impétueux et lyrique que nous avons affaire. Ce ne serait donc pas un crime de lèse-majesté de prétendre qu'elles rivalisent bel et bien avec le souffle du mythique Lawrence of arabia, peut-être même au point de le surpasser, eh oui...

[Julien]

Une bien belle édition en effet. The Message est vraiment fameux. Et effectivement le score ne souffre pas de la comparaison avec Lawrence d'Arabie. Musicalement ça me paraît moi aussi bien plus aboutit. Plus mature. Et les influences orientales sont mieux intégrés à la musique. Mais je crois que Jarre avait sur ce film plus de temps pour composer. J'ai pas encore finit l'écoute de Lion of the Desert mais j'aime beaucoup le morceau de source music, Bedouin Wedding Music avec les chants en arabe.

[BigJ.]

INDEPENDENCE DAY 2 CD de David Arnold

C'est comme la première édition, mais... 2 fois mieux!

[Walden]

tout ça vaut bien un petit discours !

[Julien]

Le disque est à paraître ce mois ci chez Alhambra Records. Je n'ai écouté seulement que les extraits mais c'est déjà mon coup de cœur. De l'exotica dans ce qu'il a de meilleur. Sensualité, rythmes langoureux, chœurs éthérées... Il semble que Lavagnino retrouve ici la richesse d'orchestration et le charme d' Impero del Sole. Et puis la pochette est très attrayante, ce qui ne gâche rien.

[Janus]

J'aime beaucoup la pochette et ce que tu en dis me tente bien...

Sensualité, rythmes langoureux, chœurs éthérées...

...ce type de caractéristiques n'est jamais pour me déplaire. Je n'ai encore écouté aucun extrait mais je
crois que je vais me laisser tenter. Y aurait-il un caractère oriental dans cette musique?

[Lee Van Cleef]

Je les ai également écoutés, ces fameux extraits ; sans doute trop courts et peu nombreux pour commencer à se faire une idée bien précise de la chose. Mais ces miettes éparses semblent promettre une musique à la fois généreuse dans ses mélodies et quelque peu tribale sur les bords.

[Julien]

Apparemment c'est inspiré par la musique de l'Indonésie. Le documentaire a été tourné là-bas et Lavagnino a même fait le voyage pour s'empreindre de la culture musicale. Par contre je crois qu'il n'a pas pu ramener les instruments, comme par exemple le gamelan donc c'est plutôt une ré-interprétation symphonique de la musique indonésienne, plutôt qu'une musique proprement "folklorique".

Plus de détails sur cette édition ici

[Edern]

Ah, je suis complètement dingue du thème principal que James Hannigan a pondu pour Command & Conquer 4: Tiberian Twilight (téléchargement uniquement ). Il ne me sort pas de la tête
Absolument et indubitablement composé en hommage à Jerry Goldsmith.
Hannigan et Jason Graves (qui lui, lorgne plutôt du côté de Horner, façon Aliens et Star Trek II, ou encore Don Davis) triturent ce thème solide sur différentes rythmiques d'action implacables, rappelant sans conteste le compositeur californien. Hey, sur Whatever It Takes, ils font même référence aux sons synthés particuliers de Papy Jerry (vers 2'13)
Rhâââ, allez, je m'en remets juste un petit pour la route

[Forrester]

En ce moment, je ne me lasse pas de la piste 18 très kitch de The Scout de Bill Conti (ça compense avec les 15 premières)
Du coup, je me prends à espérer une intégrale Rocky

[Lee Van Cleef]

Hey, sur Whatever It Takes, ils font même référence aux sons synthés particuliers de Papy Jerry (vers 2'13)

L'influence de maître Jerry (mais quand donc allez-vous remiser au rancart l'emploi de cet ô combien désobligeant "papy", bande d'affreux coupe-jarrets ?) paraît indéniable et, à ma vive stupéfaction, étonnament bien digérée. Maintenant, le brio orchestral et les vertigineuses ruptures de rythme dont Goldsmith s'était fait l'incomparable spécialité restent encore loin, mon vieux Trooper. On tient donc là une sorte de Total Recall au petit pied, ce qui, l'un dans l'autre, demeure cent fois préférable au capharnaüm musical des mercenaires de Remote Control.

[Blooshadow]

En ce moment, je ne me lasse pas de la piste 18 très kitch de The Scout de Bill Conti (ça compense avec les 15 premières)
Du coup, je me prends à espérer une intégrale Rocky

Dans mes bras mon gars . Non c'est vrai que cette piste est un vrai bijou à elle toute seule, sûrement aidé par un album relativement pauvre (les 2 Suites qui précédent, je ne sais pas trop comment les écouter convenablement.. est-ce possible d'ailleurs ? faut monter soi-même les pistes ?). Mais ça n'enlève rien à son pouvoir initial. C'est marrant, le même espoir est encore venu à moi, tout comme le tien.

[Janus]

Jeff Grace est pour moi un compositeur très prometteur, et je remercie vivement MovieScore Media de m'avoir donné l'occasion de découvrir son travail. Encore récemment le disque couplant House Of The Devil et I Can See You est excellent.

Découverte de ce disque,ces jours-ci,et déjà ce qui me plut d'emblée c'est la combinaison du piano classique et du piano
préparé,dans le contexte d'une formation de chambre où la section des cordes y est particulièrement bien employée. C'est
d'abord de veine statique,introverti. En cela,c'est plus proche de THE LAST WINTER que de I SELL THE DEAD qui révèle un
JEFF GRACE bien plus extraverti et ironique. Puis,le ton monte vers un bouillonnement des cordes,des cuivres aussi, trombone,trompette,tuba,basson...une cacophonie parfaitement maîtrisée et virtuose que ne renierait pas le Morricone des Gialli...petite formation,piano désaccordé ou préparé,parfois utilisé sur le mode interrogatif,rythmes secs,cordes stridentes,pizzicati qui grouillent comme des insectes...une musique qui ne dorlote pas l'oreille mais qui fait frétiller l'âme et le corps par une ambiance d'enfer. De la seconde B.O.,I CAN SEE YOU,dans laquelle on retrouve certaines caractéristiques de THE HOUSE OF THE DEVIL,je retiens surtout les plages 19 et 25. La construction du thème "Swimming Hole" m'intrigue. Il devient très beau dans son aboutissement,bien qu'il me reste bizarrement insaisissable sur le plan mélodique.
Décidément,ce talentueux Jeff trouve de plus en plus GRACE à mes oreilles.

[Mute30]

Rien de bien nouveau à l'écoute mis à part : Love Affair du Maestro .
Du Morricone doux comme j'aime

[Cornélius]

J'ai ressorti une vieillerie (attention, pas dans le mauvais sens du terme, mais seulement parce que le disque est de 2002 pour un film de 1969).
J'ai réécouter, The Gipsy Moths de Elmer Bernstein, qui jusqu'ici n'avait pas beaucoup tourné sur ma platine. J'ai demandé à une de mes filles de nous mettre de la musique et elle a choisi cela au hasard dans l'étagère (je précise qu'elle ne connait pas Les Gypsy King !!!). Bref, je pense que ce Cd avait rejoint les autres après une ou deux écoutes parce que le Nightclub Source et le March Source avaient dû me saouler un peu.
Et pourtant, parmi les morceaux de score, il y a, à mon avis, un petit bijou. Il s'agit de la piste n° 7, intitulée Into the Night. Vraiment, je reste saisi par la mélancolie ou la nostalgie qui se dégage de ce morceau. A vrai dire, et bien qu'appréciant vraiment l'œuvre de Bernstein, il n'est pas typique de son style (comme peut l'être le Main Title par exemple). Je n'aurais pas reconnu Bernstein si on m'avait fait écouter cette piste à l'aveugle. Certaines mesures m'ont fait penser à ce que Morricone avait composé pour la série Tv Marco Polo (attention, j'espère que je ne vais pas choquer les morriconiens purs et durs).

[Lee Van Cleef]

J'y pensais depuis déjà un bout de temps (depuis ma découverte d'un Delta Force 2 autrement plus costaud que l'opus de Silvestri, pour tout dire), mais ça n'est que dernièrement que je me suis penché sur le versant hollywoodien de la carrière de Frédéric Talgorn, une période dont pas mal d'entre nous sont clients, je crois. Robotjox, qui carbure de bout en bout à un héroïsme "hénaurme", est une très efficace démonstration de force symphonique, mais reste presque de la petite bière comparé au superbe Heavy Metal 2000. Ce score, peut-être pas aussi foisonnant que le chef-d'oeuvre épique d'Elmer Bernstein, s'impose avec autorité comme un sacré morceau de musique, qui crépite d'une formidable énergie faisant défaut à la plupart des grosses partitions actuelles. Bref, malgré tout le respect que j'ai pour Alexandre Desplat, je pense désormais que Talgorn aurait constitué un choix de premier ordre pour le prochain Harry Potter (avis que partagent d'ailleurs, si mes souvenirs sont bons, certains de mes compagnons d'infortune).

[Denshaotoko]

je pense désormais que Talgorn aurait constitué un choix de premier ordre pour le prochain Harry Potter (avis que partagent d'ailleurs, si mes souvenirs sont bons, certains de mes compagnons d'infortune).

Moi, par exemple. Mais bon, faut se faire une raison.

[Biguimot]

En ce moment je me fais un trip entre Indepndance Day De david Arnold, qui est juste un pur bijoux, fabuleux.... et pas ennuyant du tout!

Et

X-Men de Fau Michael Kamen, B.O que je ne connaissais que très très peu (juste dans le film en fait)
Une découverte totale, Cette B.O est de loin un pure chef d'oeuvre dans la série des Marvel! Tout y est, une B.O d'une adresse incroyable, à l'écoute c'est beau à en pleurer.... (oui oui je suis conquis)

[Homer]

X-Men de Fau Michael Kamen, B.O que je ne connaissais que très très peu (juste dans le film en fait)
Une découverte totale, Cette B.O est de loin un pure chef d'oeuvre dans la série des Marvel! Tout y est, une B.O d'une adresse incroyable, à l'écoute c'est beau à en pleurer.... (oui oui je suis conquis)

Et il y a un passage absolument fabuleux : le final de "Final Showdown", énorme morceau d'action se terminant sur une montée en puissance de l'orchestre totalement dévastatrice. J'en frissonne rien que d'y repenser...

[BigJ.]

Suite à la réception d'un monstre arrivage de CDs ce matin, j'ai entamé une "orgie" de découverte. J'ai commencé avec


THE MIRACLE WORKER de Laurence Rosenthal, qui par certains côtés me rappelle ISLAND OF DOCTOR MOREAU, et par d'autres... le meilleur de Goldsmith des 60s/70s.
C'est superbe, parfait, déchirant et... trop court (35:10)

Puis, j'ai enchainé avec deux déceptions, à première écoute: JACK THE GIANT KILLER: j'ai quelques autres scores du duo Sawtel/Shefter, et j'en avais retiré une impression similaire à celui-ci: du métier, de la technique, mais ça sonne creux; j'ai ensuite écouté quelques minutes seulement de ALAMO (3 CD) de Tiomkin: je n'étais peut-être pas d'humeur pour ça, mais ce début ne m'a guère séduit. A réécouter, tout de même.

Et, ce soir, nouveau choc:

((L'image ne passe pas ici, donc tant pis pour le visuel!))
THE WONDERFUL WORLD OF BROTHER GRIMM de Leigh HARLINE.

Je viens de finir le premier des deux disques, et que dire: c'est parfait de bout-en-bout! C'en est terrassant.
Comment une telle musique a-t-elle pu rester enfouie si longtemps? Plus de 48 ans s'il on oublie une ou deux compilations contenant quelques minutes, et la plus grosse portion de ces deux CDs n'a jamais été entendue hors film, le dit film n'étant parait-il plus visible pour raison de détérioration.

Bref, mercimerci une fois de plus à Lukas Kendal de FSM!

[BigJ.]

J'ai repris l'écoute de ALAMO ce matin à la maison et... c'est vachement bien en fait!
Ça démontre que le contexte et le moment de l'écoute comptent pour beaucoup dans l'appréciation d'une musique.

Je n'ai par contre pas encore dépassé le premier disque.
Ce fort demandera du temps pour être entièrement conquis.

[Alien7]

Ecoute récente : REBECCA de Franz Waxman (1940), partition symphonique splendide mélangeant romance passionnée et passages mystérieux utilisant avec goût les Ondes Martenots et le novachord : c'est d'ailleurs la partie électronique du score qui apporte une atmosphère "surnaturelle" et onirique si impressionnante à l'écran, pour toutes les scènes où il est question du souvenir de Rebecca de Winter (c'est ce qui inspirera le SPELLBOUND de Rozsa 5 ans plus tard...). A noter que certains morceaux du film d'Hitchcock ne sont pas de Waxman mais proviennent de compositions antérieures, dont un morceau de Max Steiner entre autre. Voilà en tout cas l'un des premiers scores majeurs dans l'univers musical des films d'Alfred Hitchcock !

[Lee Van Cleef]

Ah, Rebecca ! J'ai une tendresse toute particulière pour cette oeuvre, non seulement pour son admirable verve baroque dont Alien7 s'est fait l'écho avec tant d'ardeur, mais aussi parce qu'il s'agit là de ma première rencontre avec le génial Franz Waxman, qui reste définitivement l'un de mes compositeurs de chevet parmi toutes les illustres figures musicales ayant façonné le Golden Age hollywoodien.