Scorebob a écrit : ↑lun. 1 juil. 2024 07:02 Scroodge si ce n'est pas déjà fait.

Déjà fait.

The Mexican est sympa, tout comme Blown Away et Ricochet .

Haricolin, tu peux rajouter les 3 titres cités par Indiana à ma (longue) liste
Cela dit, je crains que tu ne trouves Blown Away (que j'adore) relativement ennuyeux (pas mal de pistes de suspense jouant sur le jeu silence/tension). L'album Intrada de pourrait bénéficier d'une organisation des pistes différente et d'un remastering, à mon avis.
Ricochet bénéficie d'un album d'époque plus court et concis (dommage que Blown Away n'ait pas eu droit à son album à l'époque), même si j'aimerais beaucoup une version étendue car il y a quelques pistes inédites vraiment sympas.
De plus, les deux films, bien que pas fins pour un sou, sont divertissants. Au moins, ils pourraient te faire passer un bon moment.

Si tu veux faire connaissance avec un autre compositeur pour faire une pause, je te conseille vivement de te pencher sur le cas de Basil Poledouris

C'est tout bien noté.

Malheureusement pour Poledouris je n'ai vu que très peu de films composés par lui (5, c'est pas beaucoup) donc ça va être compliqué. Mais j'ai prévu de rattraper ce retard.

Ami Rico, dans la mesure où ce qui te fait onduler de la poupe à la proue ne fait désormais plus l'embryon d'un doute dans le curriculum vitae de Silvestri, deux opus nécessitent toutes affaires cessantes tes oreilles sur le pied de guerre : Judge Dredd, sans discussion possible son summum martial, et The Mummy Returns, sensationnelle partition d'aventures sur laquelle claquent avec fougue les oriflammes du swashbuckler. Ceci fait, et une fois seulement à cet instant, tu pourras (provisoirement, ça va sans dire) délaisser le sieur Alan et partir à la découverte d'un autre compositeur de très imposant calibre. Je laisse à ton inspiration le soin de déterminer l'identité du futur ayatollah de l'accord mineur — mais si ça pouvait être Chuck Cirino, ce serait grave mortel.

Lee Van Cleef (comme d'autres auparavant) parle sagement en t'indiquant Judge Dredd (pour moi, c'est Silvestri à son apogée).

Pourtant, un autre titre me vient à l'esprit : Fandango. Il s'agit du premier véritable effort symphonique du compositeur (avant la bombe Back to the Future) sur une modeste production mais propose aussi ses facettes pop, électronique et intimiste. Le film peut aussi s'avérer être une curiosité intéressante, réalisé par un jeune Kevin Reynolds, avec un jeune Kevin Costner et produit par un (relativement) jeune Spielberg.

J'aime bien aussi Judge Dredd et The mummy returns (scores qui ont en commun d'être mieux que les films qu'ils illustrent), et encore une fois j'ajoute Beowulf!

De mon côté j'ai commencé l'écoute de Avengers: Infinity War Deluxe Edition . Première remarque, des morceaux assez longs, beaucoup de violons et de cymbales. Mais avec la bonne qualité (en flac haute résolution) ça change beaucoup. Il me faudra du temps pour évaluer le disque.

Sur la compilation de chansons, j'aime beaucoup son thème pour Maid in Manhattan. Enlevé et frais.

ondebleue a écrit : ↑ven. 5 juil. 2024 08:26 De mon côté j'ai commencé l'écoute de Avengers: Infinity War Deluxe Edition . Première remarque, des morceaux assez longs, beaucoup de violons et de cymbales. Mais avec la bonne qualité (en flac haute résolution) ça change beaucoup. Il me faudra du temps pour évaluer le disque.

Oui, il se passe pas mal de choses dans cet album. Et vu que les morceaux sont longs il développe bien ses pistes c'est cool. Moi perso j'avais pas mal apprécié, notamment avec ses 'ouvelles thématiques

ondebleue a écrit : ↑ven. 5 juil. 2024 08:26Première remarque, des morceaux assez longs, beaucoup de violons et de cymbales.

Silvestri a toujours eu tendance à "abuser" de la cymbale, et cela devient plus notable aujourd'hui car c'est un instrument qu'on entend plus vraiment dans les scores actuels, ou en tout cas, qui n'est plus utilisé de la même manière.
Un autre exemple où la cymbale furieuse est de la partie, c'est Beowulf...

Beowulf, Haricolin...







...Beowulf !

Oui, effectivement, j'ai remarqué que les instruments utilisés dans les compositions évoluaient, par exemple The killer (Trent Reznor) ou Upgrade (Jed Palmer). Retrouver des instruments classiques dans une partition deviendra plus rare probablement. A écouter Silvestri il semble rester sur une composition traditionnelle avec des instruments d'orchestres.

NB pour les forumeurs : Magma Royal signalé.

... à moins que Silvestri ne soit fada de Minecraft ?

Petit coup de cœur pour le petit dernier de Silvestri (d'autant plus que je l'ai tellement "renié" sur sur RED 2, qui est loin, très loin désormais), Here, dont j'aimerais une sortie physique afin que les réfractaires au digital puissent en profiter, car on y retrouve avec plaisir une composition à la fois touchante et délicate. Et sans forcément le savoir, on sent de l'application et encore plus important, de l'implication.
Comme je ne suis pas le meilleur pour les description et toute la technique et pour donner une vague idée de l'ensemble musical, il s'agit tout simplement d'un cousin plus ou moins rapproché/éloigné (vous choisirez ) de "Forrest Gump". Pour le reste, ce sera peut-être dans l'Underscorama.

Pas encore entendu (ni vu), mais ça semble prometteur...

Gros coup de coeur pour moi aussi! C'est le style Silvestri que j'aime tellement. Celui de Forrest Gump.

Le thème est une rencontre entre Forrest Gump et Rudy de Jerry Goldsmith... c'est très beau...

Blooshadow a écrit : ↑jeu. 7 nov. 2024 20:41Comme je ne suis pas le meilleur pour les description et toute la technique et pour donner une vague idée de l'ensemble musical, il s'agit tout simplement d'un cousin plus ou moins rapproché/éloigné (vous choisirez ) de "Forrest Gump".

En se fiant aux airs de huis (littéralement !) clos qu'arbore ce singulier projet, on ne se préparait de toute façon pas exactement à voir Silvestri investir le créneau dantesque de Judge Dredd... À tout le moins, jusqu'à ce que je lance sur un simple coup de dés le morceau ci-contre, qui véhiculerait presque le sentiment que la racaille mutante de Mega-City One s'emploie à chambouler le salon où Tom Hanks et sa petite famille se trouvent claquemurés.



Je redoutais une tactique minimaliste, quasi-"eastwoodienne" dans son dépouillement spartiate, alors qu'au final le sieur Alan semble avoir été encouragé à donner libre cours aux instincts remuants (quoique bien moins virils qu'à l'accoutumée, quand même) qui sont sa marque de conception. Entre deux tapis de cordes pas duveteux pour un sou, flanqués de l'habituel piano à moitié aphone, le compositeur n'hésite donc pas à balancer la sauce hollywoodienne, dans toute son expressivité un peu guimauve. Here n'est certes pas ce qu'il a livré de plus accompli au fil de sa carrière, mais les enfièvrements soudains du séduisant thème principal renvoient à ces temps jadis où l'on ne redoutait nullement de fauter par excès de zèle. Le vieux Van Cleef prend !

Moi aussi ! Du Silvestri en mode Zemeckis, je prends. Les échos quasi constants de Forest Gump sont très sensibles dans le (très réussi) Here, avec peut-être pour effet, associés aux deux acteurs principaux, d'accentuer un peu "facilement" la nostalgie d'un film pas ailleurs plus original par sa forme que cette musique... mais ce serait chipoter ou se la jouer intello, car celle-ci prolonge le fonds et non la forme, et l'émotion est là.

"Easter egg", comme disent les commentateurs américanisés sur Youtube : dans le film, on appréciera au passage la vision du générique de CHIPS, histoire de rappeler le passage du temps et le chemin parcouru. Moi j'appelle ça un "clin d’œil amical" !

Très très chouette ce retour de Monsieur Silvestre (non pas lui, l'autre !) pour son compère Zemeckis en mode promenade Forrestière... Certes le thème principal est un poil omniprésent mais il est si beau que je ne boude pas mon plaisir !

Parfaitement d'accord avec ce que vous dites. Et comme Lee j'aime beaucoup les morceaux un peu plus mouvementés. On voit en tout cas que Zemeckis a une confiance infinie en son compositeur car certaines scènes sont uniquement portées par la musique et ça marche superbement.

Une de ses plus belles compositions hors musique de films...

Visionnage et écoute de The Mummy Returns. Pareil que le premier score de Goldsmith, c'est tellement touffu qu'il me faudrait une deuxième écoute pour avoir un avis étoffé. En tout cas c'est à nouveau un vrai plaisir, avec un enthousiasme orchestral contagieux et une farandole de thématiques marquantes qui parviennent à rester cohérente avec le premier film. Un bijou quoi.

Visionnage et écoute de The Witches du bon Alan. Comme d'habitude, on est dans le même style épico-lyrique que Silvestri a développé pour les films de Zemeckis. Et ça marche toujours du tonnerre pour sûr, autant à l'image où elle rend épique des scènes qui seraient autrement plus banales, qu'en isolée où ça démontre une fois encore si il le fallait la capacité de Silvestri de faire des scores rigoureusement construits. Il n'empêche que je trouve que cet album, bien que très enthousiasmant et tout de même mémorable, pêche un peu dans le manque d'une approche différente. l'approche est classique et réellement maitrisée, mais Silvestri a du mal à ressortir un élément propre à ce film qui le distinguerait des autres. Une petite tache noir donc sur un grand drap blanc.

Quand un titre de morceau vous fait peur... bah la musique pas... en tout cas bravo à Varèse et Silvestri pour avoir oser...