Ce n'est pas vraiment une surprise, hélas, mais le programme reste excellent, tout comme Denève à la baguette. Son seul vrai défaut ? L'absence de barbe. Après, il n'a pas la même aura que Williams c'est sûr... Mais, peut-être qu'avec ça ?

Dans le but avoué et tristement mesquin de me narguer, moi qui n'ai jamais assisté à un concert labellisé Ennio Morricone, une de mes anciennes connaissances (grand, large d'épaules sur le modèle d'une armoire normande, le faciès patibulaire et balafré) vient de me faire parvenir une photo du programme auquel il a récemment eu l'ineffable privilège d'assister, dans la Halle aux Grains de Toulouse qui accueillait pour l'occasion l'éminemment capable Frank Strobel. Et s'il n'y avait pas grand risque de sacrifier ses bas de laine en pronostiquant au préalable une généreuse rasade de Sergio Leone (presque toute sa filmographie y est passée), assortie de quelques autres classiques inoxydables, la présence de certains millésimes pas vraiment guettés au tournant ne pouvait que ravir positivement : Il Ritorno di Ringo et son lyrisme triste et noble, les torrents de passion déversés par le violon de Canone Inverso, et même, surgi de l'abîme des âges, Il Federale, qui marqua ce me semble le galop d'essai cinématographique du jeune et ambitieux Ennio. Et l'autre butor qui se déclare enchanté de sa soirée afin de mieux me tympaniser ! Pfff... L'espèce de...!

Le Band Original Orchestra commence une tournée fin 2025. J'ai déjà la date près de chez moi