Re: Thomas Newman
Publié : mar. 28 janv. 2020 20:36
J'ai le même 

https://www.underscores.fr/forum/
Et aussi, j'aime à le penser, en chacun de nous selon nos sensibilités.Dadid a écrit :Et l'évidence de l'écoute, c'est d'abord dans le film.
Alors là, Gravity, c'est aussi insupportable dans que en-dehors du film. Avis perso.Dadid a écrit :Là où je te donne raison, c'est que ça tourne en rond. On se croirait revenu à l'époque de Gravity...
Je reviens sur mon avis à propos de "1917" maintenant que j'ai vu (et beaucoup apprécié) le film. Alors oui, la musique très plombante de Newman est difficilement écoutable (à part les thèmes de fin) MAIS je me range dans le camp de ceux qui pensent et disent qu'elle doit s'apprécier sur les images. c'est effectivement le cas ici pour moi. ça marche vraiment et c'est totalement dans l'ambiance et le ton du long-métrage. Donc, bravo Thomas Newman pour le coup.Gizmo a écrit :Vu le film est c'est une grande réussite, tout comme la musique de Newman qui participe énormément à l'ambiance anxiogène de l'oeuvre de Sam Mendes : 2020 commence bien !
Si jamais ça t'avait échappé, One night with the king est très bien.Denshaotoko a écrit : Et j'ai découvert c'était JAC Redford qui orchestrait, dont j'adore le Oliver & Cie. Quel dommage que sa carrière de compositeur soit si minuscule…
Denshaotoko a écrit :Jamais été fan des Bond de Barry, celui de Kamen était plaisant mais c'était l'époque de Kamen que je n'appréciais pas trop… Quant à Arnold, pour moi il faisait du bon boulot mais trop "sur les rails" et Tomorrow never dies m'avait ennuyé…
Tandis que là, les films sont bien (pour moi, j'entends) et la musique aussi! Une redécouverte, donc!
Comme vous l'allez voir, le forfait du vieux Van Cleef, prémédité sombrement depuis de longs mois, n'a jamais rien eu d'une éphémère lubie surgie sans crier gare des profondeurs marécageuses de son esprit. En vérité, l'idée avait quelque chose de si diablement séduisant que je m'étais promis, sitôt le matériau adéquat rendu disponible par notre accorte contrée, de la mettre en pratique. Avec l'espoir qu'un truc un minimum stimulant pour le cortex cérébral en résulterait... Eh bien, ce ne serait peut-être pas que vaniteuses rodomontades de prétendre que je ne me suis pas si mal débrouillé. Evidemment, je ne m'attends pas tout à fait à ce que les rabat-joie d'UnderScores me portent en triomphe sur leurs épaules, aux cris joyeux de "Lee président !" Non, il est plus aisé, et vraisemblable aussi, de les imaginer interloqués, la bobine déconfite et gémissant (pour une fois !) : "Hey, mais ça fonctionne pas du tout sur les images, ton bricolage." On s'en tamponne ! L'expérience valait sans conteste pour moi que je lui fasse l'obole de quelques ruisselets de ma sueur collante. Moult mercis, donc, à Howard Shore, ici d'humeur ténébreuse, à Prodromidès, spécialiste ès-tourments sépulcraux, et à l'incommensurablement regretté Morricone d'avoir accepté de donner la leçon au Petit Poucet Thomas Newman. Puisse ce dernier en faire excellent usage !Ce vieux têtu de Van Cleef a écrit :Très honnêtement, quand je repense à la fuite cauchemardesque du héros dans ces ruines éclaboussées des feux de l'enfer, ou à sa course zigzagante à rebours de la charge finale, eh bien oui, le radicalisme "morriconien" (ou même celui du Prodromidès de Danton, quitte à pousser tous les potentiomètres dans le rouge) aurait pu donner quelque chose d'intéressant. Bien plus, en tout cas, que le machin informe et ronflant de Newman.Morty le bougon a écrit :Et Lee tu vois cette musique sur le film de Sam Mendes ? Un peu de sérieux que diable !
L'as-tu seulement bien vue, ladite scène, compagnon ? C'est carrément l'Enfer de Dante — qu'on ne vienne surtout pas me parler ici de pseudo-réalisme ! La casserole de lait que Newman essaie à grand-peine de faire bouillir méritait qu'on y versât une généreuse rasade d'eau-de-feu. Et, si je reconnais sans peine le décalage fatal, c'est un peu la même démarche qui m'a poussé à défenestrer le fac-similé bien tiède d'héroïsme-mais-pas-trop, balancé avec mollesse par l'ami Thomas au fond de la tranchée qu'arpente notre troufion éperdu, pour lui substituer l'Estasi dell'Oro. Ce côté too much me plaît beaucoup, voyez-vous. Et puis, face au mimétisme avec lequel la musique du Maestro épouse les pics et les creux de la mise en scène, je n'ai pu résister à la tentation.Scorebob a écrit :La version Prodomidès est pas mal, assez stressante sur ces images mais peut-être trop ample par rapport a l'action à laquelle on assiste.
Pire qu'une infestation revigorée de Corona-bomination, les noms propres endurent, l'un après l'autre, les derniers outrages entre les mains calleuses des citoyens d'UnderScores, que le vieux Van Cleef aura tout de même connus moins vandales qu'aujourd'hui. Pauvre Prodromidès, spolié à l'unanimité de son "r" tel un vagabond loqueteux !Morty l'étourdi, Bob le multi-récidiviste et même Dadid (oui, Dadid !) ont écrit : Prodomidès
Je parlais de la scène du soldat en embuscade qui tue un lanceur d'alerte, par de celle des tranchées.Lee Van Cleef a écrit :L'as-tu seulement bien vue, ladite scène, compagnon ? C'est carrément l'Enfer de Dante — qu'on ne vienne surtout pas me parler ici de pseudo-réalisme ! La casserole de lait que Newman essaie à grand-peine de faire bouillir méritait qu'on y versât une généreuse rasade d'eau-de-feu. Et, si je reconnais sans peine le décalage fatal, c'est un peu la même démarche qui m'a poussé à défenestrer le fac-similé bien tiède d'héroïsme-mais-pas-trop, balancé avec mollesse par l'ami Thomas au fond de la tranchée qu'arpente notre troufion éperdu, pour lui substituer l'Estasi dell'Oro. Ce côté too much me plaît beaucoup, voyez-vous. Et puis, face au mimétisme avec lequel la musique du Maestro épouse les pics et les creux de la mise en scène, je n'ai pu résister à la tentation.Scorebob a écrit :La version Prodomidès est pas mal, assez stressante sur ces images mais peut-être trop ample par rapport a l'action à laquelle on assiste.
"rrrrrrr" sera le son de mon châtiment, car JE suis le terrible et confus récidiviste, toujours persuadé dans un coin de mon cerveau simplificateur que son nom s'écrit ainsi. Je me fouetterai ce soir en écoutant Danton en boucle.Lee Van Cleef a écrit :Pire qu'une infestation revigorée de Corona-bomination, les noms propres endurent, l'un après l'autre, les derniers outrages entre les mains calleuses des citoyens d'UnderScores, que le vieux Van Cleef aura tout de même connus moins vandales qu'aujourd'hui. Pauvre Prodromidès, spolié à l'unanimité de son "r" tel un vagabond loqueteux !Morty l'étourdi, Bob le multi-récidiviste et même Dadid (oui, Dadid !) ont écrit : Prodomidès