"Toru Takemitsu, l'un des compositeurs japonais les plus prolifiques de la seconde moitié du 20e siècle, a consacré sa carrière à la musique de film. De 1956 à 1996, il compose 93 partitions pour le cinéma dont certains chefs-d'œuvre du cinéma japonais comme "Ran", "Kwaïdan", "La femme des sables".
Les musiques de films de Toru Takemitsu (2001)
Le Japon, ses geishas, son saké... et sa musique
Re: Le Japon, ses geishas, son saké... et sa musique
Visionnage et écoute de Pokémon Heroes: Latios and Latias, le 5e film Pokémon, composé par Shinji Miyazaki et Coba (Yasuhiro Kobayashi), un accordéoniste japonais. Le film se passe dans une simili-venise, donc Coba vient apporter cette touche italienne (stéréotypée) avec l'accordéon et cette partie fonctionne très bien. Globalement c'est bien plus réussi que le précédent, avec des thèmes bien identifiables et mémorables, comme par exemple ce thème jazzy-séducteur pour le couple de méchantes. La BO sait se faire mystérieuse, envoutante, énergique, triste et obtient une vraie personnalité avec cet accordéon. Très chouette
(En plus, l'album se complète sur le short Pikachu sorti dans les bonus du DVD, très country et assez amusant. Que du bon au final !)
(En plus, l'album se complète sur le short Pikachu sorti dans les bonus du DVD, très country et assez amusant. Que du bon au final !)
Re: Le Japon, ses geishas, son saké... et sa musique
Dômo !DarkCat a écrit : ↑jeu. 9 oct. 2025 18:42 "Toru Takemitsu, l'un des compositeurs japonais les plus prolifiques de la seconde moitié du 20e siècle, a consacré sa carrière à la musique de film. De 1956 à 1996, il compose 93 partitions pour le cinéma dont certains chefs-d'œuvre du cinéma japonais comme "Ran", "Kwaïdan", "La femme des sables".
Les musiques de films de Toru Takemitsu (2001)
- Lee Van Cleef
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Re: Le Japon, ses geishas, son saké... et sa musique
L'excellence n'est pas créature à se faire une rachitique pitance de rogatons peu engageants d'aspect ou d'abats déjà en cours de putrescence. Feu Tatsuya Nakadai, empereur du cinéma japonais, à vue de nez le seul rival crédible qui fut jamais de Toshiro Mifune, était parti à la conquête d'altitudes si prodigieuses qu'il eut très vite pour rituel d'entrelacer son destin à celui d'autres grands habitués de la stratosphère. Plutôt que de tenter d'un tant soit peu exhaustivement les énumérer, le vieux Van Cleef en isolera une paire : Toru Takemitsu et Masaru Sato, deux faces du fantastique triumvirat musical où s'illustra aussi Akira Ifukube. Depuis que j'ai appris, insondablement peiné, la mort du comédien, les classiques se succèdent dans le périmètre de mon lecteur, sautant à bonds ingambes de la gratte féroce et pas loin d'être sépulcrale du biwa de Seppuku aux épanchements ouvertement spaghetti qu'affectionnait Sato, de la superbe valse un rien musette de Tanin no Kao (Le Visage d'un Autre) au crépuscule de Ran dans les feux écarlates duquel se tordent d'agonie les us et coutumes du Nô.
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Judo Boy
Je suis en train de découvrir la série "Judo Boy" ("Kurenai Sanshiro" dans la langue de SAGAWA Issei), que je n'avais pas vu depuis ma lointaine jeunesse. J'en avais gardé un souvenir finalement assez vague, hormis le héros et ses deux acolytes, la moto et le kimono, le borgne et l'histoire de vengeance.
Alors oui, l'animation a vieilli (elle date de 1969 tout de même), mais l'histoire se suit néanmoins avec intérêt (bon je n'ai vu que les trois premiers épisodes).
J'ai tout de même été surpris de voir un héros parfois assez antipathique et surtout par la "violence" de la série. En effet, le héros tue beaucoup de monde dans sa quête de vengeance.
Bref, c'est pour l'instant une bonne redécouverte... en espérant que cela se poursuive jusqu'à la fin de la série.
Quant aux musiques, composées par KOSHIBE Nobuyoshi, elles proposent beaucoup de très bonnes choses, avec parfois des ambiances assez étranges et surprenantes. Musicalement, l'ensemble est bien dans l'air du temps... et donc bien agréable.
Même les deux openings (que j'aime beaucoup) sont dans leur jus.
Bon, j'aime aussi le générique français, chanté par Michel Barouille, qui a bercé mon enfance:
Il existe bien un CD japonais, sorti en 2002, mais qui semble hélas bel et bien épuisé.
Alors oui, l'animation a vieilli (elle date de 1969 tout de même), mais l'histoire se suit néanmoins avec intérêt (bon je n'ai vu que les trois premiers épisodes).
J'ai tout de même été surpris de voir un héros parfois assez antipathique et surtout par la "violence" de la série. En effet, le héros tue beaucoup de monde dans sa quête de vengeance.
Bref, c'est pour l'instant une bonne redécouverte... en espérant que cela se poursuive jusqu'à la fin de la série.
Quant aux musiques, composées par KOSHIBE Nobuyoshi, elles proposent beaucoup de très bonnes choses, avec parfois des ambiances assez étranges et surprenantes. Musicalement, l'ensemble est bien dans l'air du temps... et donc bien agréable.
Même les deux openings (que j'aime beaucoup) sont dans leur jus.
Bon, j'aime aussi le générique français, chanté par Michel Barouille, qui a bercé mon enfance:
Il existe bien un CD japonais, sorti en 2002, mais qui semble hélas bel et bien épuisé.
Re: Le Japon, ses geishas, son saké... et sa musique
Animation ancienne, héros antipathique et violent, histoire malgré tout prenante et musiques dignes d'intérêt... Quand tu auras fini, je te recommande d'enchaîner sur Ashita no Joe...
A noter que pour ce dernier, le manga a été adapté en deux séries d'animation : une de 1970, vieillie, mais qui raconte la première partie de l'histoire (et indisponible même s'il me semble que les premiers épisodes traînaient sur youtube à un moment), et la seconde, de 1980, signée Osamu DEZAKI avec Akio SUGINO au design (Cobra, l'île au trésor, Rémi, Black Jack...).
Sinon, kurenai sanshiro, évidemment, je ne dis rien pour ne pas spoiler (la version manga est également sortie chez Isan manga)...
A noter que pour ce dernier, le manga a été adapté en deux séries d'animation : une de 1970, vieillie, mais qui raconte la première partie de l'histoire (et indisponible même s'il me semble que les premiers épisodes traînaient sur youtube à un moment), et la seconde, de 1980, signée Osamu DEZAKI avec Akio SUGINO au design (Cobra, l'île au trésor, Rémi, Black Jack...).
Sinon, kurenai sanshiro, évidemment, je ne dis rien pour ne pas spoiler (la version manga est également sortie chez Isan manga)...
Re: Le Japon, ses geishas, son saké... et sa musique
Cool cette musique !