Marco Beltrami

[Scorebob]

Il a bossé avec Glass sur une variante des 4 Fantastiques qui a été oubliée remarquez .

[Ratatouille]

Le film aussi a très vite été oublié non ?

[Dadid]

C'est ce que Scorebob voulait dire, je crois. Comme presque tout le monde, je me suis empressé de ne pas voir cette "revisite" pseudo sombre et jeuniste qui risquait de salir mon appétence pour la BD.

[Haricolin]

C'est ce que Scorebob voulait dire, je crois. Comme presque tout le monde, je me suis empressé de ne pas voir cette "revisite" pseudo sombre et jeuniste qui risquait de salir mon appétence pour la BD.

Et tu as bien fait

[Haricolin]

On est pas du tout dans le même style avec L'empereur de Paris, composé avec Marcus Trumpp. Très emphatique, démonstratif, avec un grand thème dramatique principal vraiment réussi et un grand thème de romance tragique. Court mais intense.

[Haricolin]

Je continue avec Le Mans '66 composé avec Buck Sanders et d'une durée similaire à l'Empereur de Paris. Beltrami sait décidemment tout faire, explorant encore un autre genre et il le fait ici merveilleusement bien. On a le droit à un excellent thème rock énergique intégrant des bruits de voiture sans paraitre lourdaud et incarnant superbement le sentiment de vitesse que procure le film. Beltrami développe une BO ensuite plus enjouée, proche de ce que fait Pemberton parfois, avec des petits pièces jazz et blues, entrecoupées de superbes scènes de voiture parfois proche du bruitisme. Ce n'est pas tout car Beltrami appose sur le tout une toile thématique rigoureuse de trois thèmes bien développés qui achève de nous convaincre avec sensibilité et cohérence. Excellent

[Haricolin]

Je continue avec un film de nettement plus petit calibre, Underwater, composé avec Brandon Roberts. Je ne m'attendais à rien, comme le film était chiant. Disons que j'y ai quand même trouvé mon compte. Globalement le son est un peu formaté, notamment dans l'utilisation des cuivres (qui n'est pas sans rappeler la BO rompiche de la saison 2 d'Andor mise en musique par Roberts). Les moments calmes également ne volent pas bien haut. Toutefois, il y a quelques très chouettes pistes de tension avec un vrai travail sur les choeurs et une réflexion presque gialloesque sur les sonorités et parties electro-bruitistes d'horreur qui sont plutôt intéressantes.