Lee Van Cleef a écrit : ↑mar. 21 sept. 2021 18:35
Quatorze camions-bennes chargés de ma gratitude pour toi, ami Sam — ouais, y'avait
Die Hard 3 qui passait à la téloche, hier soir. Mais si tu tiens à faire don d'encore un peu de bonheur à un vieillard courbé, alors résous bien vite d'étoffer ton savoir manifestement squelettique au sujet du cinéma de l'ancienne colonie. Mais je t'en conjure, avant de t'atteler à ce copieux ouvrage, arrache-toi de l'esprit ces
a priori filous persiflant qu'il n'y a, même dans le meilleur des cas, rien d'autre à chiner à Hong Kong que des navetons rigolos.
Ah, la nostalgie, ce doux poison pour cinéphile…
Entre les dialogues ciselés au cordeau et les ambiances fumantes de Chinatown, ce cinéma-là, c’est un peu comme un vieux vinyle qu’on ressort pour le simple plaisir d’entendre les craquements. Mais, faut bien l’admettre, le soupçon d’aura mystérieuse qu’il dégage aujourd’hui ne peut cacher la réalité parfois bien rugueuse de son histoire et ses compromissions.
Jackie Chan, figure iconique ou simple funambule politique ? Pas toujours facile de trancher sans se prendre les pieds dans le tapis, hein !
Quoi qu’il en soit, pour paraphraser un sage inconnu : « Un film, c’est comme un bon whisky, ça se déguste avec mesure, et parfois ça réchauffe le cœur même quand il fait froid dehors. »