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Soutien peu convaincant à la fois chiche, décousu et excessivement morne, où l’on retrouve bien un peu de la poésie mélancolique de Colombier mais qui déçoit par un thème bancal tant en instrumental que chanté, une cohabitation orchestre-synthés ratée, des touches humoristiques anodines et même des éclats étrangement confus.
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Depuis le temps que je l’attendais ! Autour d’un thème central mémorable et malléable, Colombier allie déconnade et poésie (avec accents de péplum en prime), traduisant admirablement la folie et la tragédie « karmique » qui infuse toute l’histoire, jusqu’au final d’un romantisme proche de Joe Hisaishi.
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L’incontournable compilation Play Time de 2004 ne proposant que 10 mInutes de ce film, MBR nous offre enfin le plaisir de profiter du score de Colombier dans toute sa beauté. Le compositeur développe sa thématique au fil des plages et confère une belle ampleur à son travail. Je rêve maintenant à des éditions longues des musiques de Gérard Calvi.
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Autour d’un motif espiègle qui sied comme des braies à Astérix, ce score déjà décalé en son temps de par son style « symphonique léger à la Legrand » ne néglige ni les digressions rock (Zonked) ni les clins d’œil au péplum, tout en sachant toucher l’émotion quand nécessaire (Le Départ). Rafraîchissant !
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Si on excepte les quelques chansons, probablement déjà datées à leur époque, voilà un album qui fait rudement plaisir. L’écriture orchestrale de Colombier est toujours aussi nette et précise et certains morceaux sont traités avec un tel sérieux qu’on a du mal à croire qu’ils sont pensés pour un dessin animé.
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Je n’avais qu’un très lointain souvenir du film, idem pour la musique. Colombier nous sert un thème très réussi, des accents de modernisme bien troussés et une chanson au poil. Chouette écoute, par Toutatis !
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