 |
Multiverse musical #2 où se succèdent, se croisent et s’entrechoquent joyeusement les styles (saillies cuivrées, hip hop, rock et électro de toutes sortes) dans des vignettes survitaminées : le melting pot en rebutera forcément quelques-uns une fois de plus, mais pour qui y adhère, le dynamisme et l’énergie qui en émanent restent assez épatants.
 |
 |
Le mélange des genres poussé à son paroxysme ? Difficile de rester de marbre face à une telle débauche de vitalité et d’inventivité dans la continuité du précédent. Le résultat, agressif ou brouillon d’apparence, pourra en irriter. Joie, je suis tombé du côté de ceux qui prennent un pied d’enfer !
 |
 |
Comme sur le premier film, Spider-Pemby revient avec un score gavé d’idées et d’ambiances (plus ou moins) intéressantes. A l’écoute, on en ressort à la fois heureux et rincé. Il faut dire que ça part souvent dans tous les sens… et parfois de façon assez bruyante ! Sur ce, je vous laisse, faut vraiment que j’aille tisser un coup.
 |
 |
Le problème de Pemberton : en accord avec le récit et les visuels WTF du film, lancer un pavé dans la mare du sup’héros symphonique de papa. En cela sa réussite est grande. Mon problème : ce style technoïde m’assomme vite, en dépit d’un travail sonore parfois jubilatoire. Selon vos goûts, vous saisirez, ou pas, la toile qui vous est tendue.
 |
 |
Malgré un côté un peu trop électro à mon goût, et quelques facilités du son du moment (satanées cymbales synthétiques hystériques), Pemberton se distingue toujours de ses contemporains par des sonorités travaillées. Cette suite du spider-verse apparait néanmoins moins riche et bien moins orchestrale que sur le premier opus.
 |
 |
Toujours aussi long, toujours aussi bon ! Si le côté hip-hop et DJ de l’opus 1 vous a rebuté, passez votre chemin. Pour les autres, restez et savourez ! L’ami Dan a une idée par morceau minimum et nous promène avec maestria dans son univers, pendu à un morceau de toile ! Complètement fan malgré la durée, pour une fois.
 |