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Une emphase mystérieuse et arabisante pour chœur et orchestre qui sonne d’abord furieusement comme les momies de Goldsmith et Silvestri avant de prendre son envol au travers d’un discours rondement mené et d’un thème proéminent qui se plie à toutes les volontés. Sans réelle grande idée mais le savoir-faire suffit à satisfaire pleinement.
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Passé les chansons, euh… que je n’aime pas, c’est parti pour 50 minutes d’aventures égyptiennes à la sauce hollywoodienne symphonique typique… et quel panard ! Les thèmes et motifs sont efficaces, le rythme est soutenu avec une belle variété dans l’écriture, avec action, romance, humour.
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Je passe sur les 18 minutes de chansons pas vraiment désagréables, on a connu bien pire, pour me concentrer sur les 52 minutes de score. Le compositeur et l’animation font toujours bon ménage et cette musique ne dépareille donc pas. Son style dans ce domaine me réjouit constamment, n’en déplaise aux esprits chagrins. Espérons un CD !
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Si vous avez réussi à survivre aux sempiternelles chansons insipides inhérentes à ce genre de produit, vous découvrirez un Velázquez en tenue de scribe hollywoodien. Mais ce score pour orchestre, chœurs et instruments égyptiens, qu’aucun grain de sable ne vient perturber, se hisse parfois trop laborieusement en haut de la pyramide.
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Passé des chansons qui font saigner les oreilles, le talent de Fernando Velázquez éclate littéralement ! Pourtant cette momie n’en vaut pas la bandelette. Notre compositeur s’en fout et déchaîne son orchestre en s’amusant comme un petit fou. Et ce n’est pas la première fois qu’il nous fait le coup ! (voir Los Futbolísimos). Épatant.
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